En partance pour Cocody centre, le week-end dernier, c’est un chauffeur de taxi ‘’wôrô-wôrô ‘’ révolté qui, au vu d’un camion remorque de la Société Abidjanaise de Dépannage et de Vente de pièces Détachées (Soad) a commencé à faire des révélations qui accablent cette société. ‘’C’est une véritable mafia’’, a-t-il lancé avant de poursuivre que même s’il fait une crevaison, il préfererait rouler avec la roue en panne jusque loin de la voie avant de stationner. Comme fait majeur, il a fait savoir qu’un de ses frères a dû débourser la somme de 50000 Fcfa pour récupérer le véhicule selon lui, ‘’braqué’’ par les agents de la Soad. Le véhicule qui n’était pas en panne était stationné loin de la chaussée dit-il. Le propriétaire était juste entré dans un magasin pour des emplettes. A son retour, il constate l’absence de son véhicule. Ce sont des vigiles qui lui montrent le camion de la Soad qui abordait un virage avec la voiture à bord. Il a été obligé de se rendre dans les locaux de cette société sis à Yopougon- Gesco pour payer l’amende, malgré ses explications et la vérification du bon état du véhicule. Depuis lors, ce chauffeur de taxi dit mener une petite enquête sur le fonctionnement de cette structure chargé de garentir la fluidité routière sur les grands axes. Selon lui, la Soad s’est attachée les services de certains individus qui font des va et vient sur les principales artères. Il explique que ce sont eux qui donnent les signalements lorqu’un véhicule est stationné. Le contrat, ces indics de la Soad sont payés à cinq mille (5000F) francs cfa par véhicule remorqué. Parmi ces indics, le chauffeur revolté indexe des agents des forces de l’ordre, notamment des policiers. Il ne comprend pas pourquoi il n’y a pas un timing instauré par la Soad avant d’évacuer les véhicules en panne. Il ne comprend non plus pourquoi, les agents de la Soad ne cherchent pas à voir les propriétaires avant d’embarquer les véhicules et de se demander encore pourquoi, la Soad embarque les véhicules en panne ou non, stationnés loin de la chaussée et qui ne gênent pas la circulation et de terminer ses inquiétudes par la non présence de la Soad dans la commune d’Abobo, notamment au niveau de la « casse » où les véhicules sont stationnés de manière anarchique sur la chaussée, créant des embouteillages montres aux heures de pointe. Autant d’interrogations qui font conclure à ce chauffeur révolté de taxi qu’il faut mettre de l’ordre dans cette société qui ne fait qu’abuser des citoyens sans qu’aucune autorité ne réagisse.
Jésus Marie Gottah
Jésus Marie Gottah