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Politique Publié le mercredi 2 avril 2014 | APA

Côte d’Ivoire : des «suspicions fortes et réelles» retardent le dégel des avoirs de certains pro-Gbagbo

© APA Par Atapointe
Conférence de presse du président du FPI
Jeudi 20 mars 2014. Abidjan. Riviera Attoban. Le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan anime une conference de presse.
Le gouvernement ivoirien a apporté, mercredi, des réponses aux exigences du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) pour son retour à la table de dialogue, estimant que l’Etat ne peut pas se « déculotter » devant ce parti qui donne des chiffres « contestables et farfelus ».

« L'Etat ne peut pas se déculotter devant le FPI (...) La majorité des Ivoiriens ne sont pas d'accord avec les exigences du FPI » a dénoncé le ministre de la Poste et des Tics, Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, à l'issue d'un conseil de ministres tenu, mercredi, au palais présidentiel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Relevant des chiffres « contestables » et « farfelus » du FPI, M. Koné a fait savoir que « les dégels des avoirs ont été faits » à l'exception de ceux pour lesquels « il y a des suspicions fortes et réelles ». A l'en croire, il y a des avoirs qui servent à financer des activités de déstabilisation du pays.

Sur la question de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le porte-parole du gouvernement a indiqué que « tout le monde savait que cette CEI était une CEI de sortie de crise qui est appelée à être recomposer ».

« Le Président de la République souhaite que les textes de la CEI soient pris en accord avec tous les partis politiques pour sa recomposition. Je pu vous qu'aujourd'hui même nous en avons parlé en Conseil des ministres » a précisé le ministre Bruno Koné, soulignant que les nouveaux textes sur la CEI seront publiés "dans les prochains jours".

S'exprimant, mardi, sur les antennes de la radio de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire « ONUCI FM », le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan a dit ne pas voir d'inconvénients pour la reprise du dialogue.

Cependant, le président du FPI pose comme préalable des «actes et des signaux forts» de la part du gouvernement, qu'il accuse d'avoir rompu de façon unilatérale le dialogue .



LS/jbk/hs/APA
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