Originaire de Bouna, l’artiste Tom D Genèse de son vrai nom Hien Sié Thomas s’est confié une mission de pacification dans la région du Boukani et Gontougo. Les 16 et 20 avril prochain, il procédera à une caravane de réconciliation respectivement à Bouna et Bondoukou. Dans ces deux villes du District du Zanzan, ses parrains artistiques sont Hamed Farras (Bouna) et Jim Kamson (Bondoukou) – tous deux de la région. Avec leurs concours, Tom D Genèse entend rapprocher ses «frères» du Boukani divisés depuis la dernière crise électorale. «Nous, éveilleurs de conscience, devons prôner des paroles de cohésion», a indiqué samedi dernier l’initiateur de ladite tournée dite Sinakha Tour ou aimons-nous en en langue Lobi. Ce message de sensibilisation s’actualise avec «Stop aux vengeances», un texte qu’il a écrit depuis 1998 et qui figure sur ‘’Réveille-toi Africa’’, son premier album sorti en 2010. Pour Tom D Genèse, le message prôné hier est le même aujourd’hui : «Il n’y a pas d’étranger ici en Côte d’ivoire. Nous sommes tous frères. Arrêtons la vengeance».
Situant les responsabilités, l’artiste invite à un mea culpa : «A qui la faute». Sur cet autre titre, le faiseur de reggae ne prend pas position, car dit-il «la faute est à moi, la faute est à toi et à nous tous. On accuse toujours les politiciens, mais la populations, nous sommes coupables». Pour donner un écho favorable à ladite tournée, son initiateur a dit approcher les jeunesses, les chefs de tributs, les religieux pour davantage de sensibilisation.
«Il faut pouvoir parler de la même voix, et cimenter la fissure née depuis la crise électorale. C’est une idée noble, nous ne pouvons pas rester en marge», a soutenu Kambou Félix, jeune leader de la région du Boukani.
Koné Saydoo
Situant les responsabilités, l’artiste invite à un mea culpa : «A qui la faute». Sur cet autre titre, le faiseur de reggae ne prend pas position, car dit-il «la faute est à moi, la faute est à toi et à nous tous. On accuse toujours les politiciens, mais la populations, nous sommes coupables». Pour donner un écho favorable à ladite tournée, son initiateur a dit approcher les jeunesses, les chefs de tributs, les religieux pour davantage de sensibilisation.
«Il faut pouvoir parler de la même voix, et cimenter la fissure née depuis la crise électorale. C’est une idée noble, nous ne pouvons pas rester en marge», a soutenu Kambou Félix, jeune leader de la région du Boukani.
Koné Saydoo