Seydou Diarra était le Premier ministre de Laurent Gbagbo, nommé après le rendez-vous de Marcoussis, en France. L’homme avait son style et sa méthode de gouvernance. Mais à l’observation, Seydou Diarra, a plus travaillé dans la ‘’complexité’’ qu’il a fait un chapitre de sa gestion politique et diplomatique un chapitre bien à lui. Seydou Diarra, n’a pas voulu chercher une éthique à la gestion de la rébellion. Il voulait en faire une méthode qui recèle bien des pièges. Et, c’est là que Seydou Diarra a construit sa propre pensée du ‘’complexe’’. Il a été vraiment à la tâche. Mais il connaissait très mal les ‘’modes de fonctionnement politique’’ de Laurent Gbagbo. En réalité, il manquait aux discours de Seydou Diarra la fermeté. Et face à l’opinion nationale, il a cultivé la modestie. Face à Laurent Gbagbo qui avait une conviction et une gestion parfaite de l’éthique politique, Seydou Diarra a été un ‘’jongleur’’ dans le relais du dossier «déposez les armes» de la rébellion. Seydou Diarra a certainement appris que le rôle du Premier ministre entre une rébellion et un gouvernement élu n’était ni facile ni simple : empêcher Laurent Gbagbo de garder la totalité du pouvoir. Seydou Diarra n’a pu réussir en vedette, à cette réforme de l’Etat. Seydou avait perdu toutes ses prévisions objectives de la gestion de l’Etat. Tout de même, Seydou Diarra réussira à encadrer ses ministres. Seydou Diarra parlait et parle toujours peu. Il avait des difficultés à s’accaparer de la Côte d’Ivoire «coupée en deux». Seydou Diarra, ancien ambassadeur de Félix Houphouët-Boigny à Bruxelles et au Bénélux était très vertueux. Mais très ‘’complexé’’ surtout après avoir eu une vision juste et complète de sa mission. Il a simplement prouvé ses limites politiques face à un Laurent Gbagbo dont le style et le mode politique recélaient des pièges.
Ben Ismaël
Ben Ismaël
