Le Fpi a décidé, à l’issue de la réunion du comité central extraordinaire tenue le 29 mars dernier à son siège provisoire à Cocody les Deux Plateaux, de se retirer de toutes les discussions visant à aboutir à la réconciliation nationale. Les cadres de l’oppossition évoquent comme raison, le maintien en détention, parfois dans des lieux tenus secrets, de centaines de prisonniers politiques ; des arrestations arbitraires quotidiennes, des détentions illégales et abusives, la contrainte à l’exil de centaines de milliers d’Ivoiriens, en violation de la Constitution ivoirienne ; la confiscation des biens privés et des domiciles des militants de l’opposition ; le gel des avoirs et des comptes bancaires des responsables de l’opposition etc. Sans oublier le transfèrement de Blé Goudé à la Haye le samedi 23 mars dernier et bien d’autres griefs. En réponse à toutes ces allégations, Bruno Koné Nabagné, ministre de la poste et par ailleurs porte-parole du gouvernement, a indiqué à l’issue du Conseil des ministres tenu hier 2 avril 2014 au Palais présidentiel, qu’il a été donné au Fpi ce qu’il a demandé. Selon lui, à l’exception de ceux sur qui pèsent des suscipicions, la plupart des cadres du Fpi ont vu leurs avoirs dégélés, et plusieurs d’entre eux, en dehors de ceux qui ont des raisons d’être en prison, ont été libérés ou bénéficient d’une liberté provisoire. « En moins de trois ans, la Côte d’Ivoire a fait de grands pas. Aujourd’hui, la priorité du gouvernement est de travailler pour l’amélioration au quotiden des Ivoiriens. Le gouvernement ne peut pas se déculotter face au Fpi. L’Etat travaille pour la majorité des Ivoiriens dont la priorité est l’amélioration de leurs conditions de vie ‘’, a-t-il coupé court.
Affia Marie
Affia Marie