Abidjan (Côte d’Ivoire) - 43 comptes appartenant à des personnalités proches de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ont été dégelés, jeudi, par la justice ivoirienne.
Selon un communiqué signé du Procureur de la République Christophe Richard Adou et transmis à APA, le parquet « vient de procéder ce jour 03 avril 2014 au dégel des comptes bancaires de 43 personnalités dont les comptes avaient été gelés suite à la crise post-électorale » de décembre 2010 à avril 2011 ayant fait plus de 3000 morts.
Dimanche à l'issue d'une réunion de son Comité central, le parti de M. Gbagbo avait protesté contre la « rupture unilatérale du dialogue politique » qu'il impute au gouvernement ivoirien à travers notamment « le transfèrement de Charles Blé Goudé (ex-leader de jeunesse pro-Gbagbo) à la Cour pénale internationale (CPI), le gel des avoirs et le maintien en détention de plus de 700 pro-Gbagbo ».
Dans la foulée, l'ex-parti au pouvoir a annoncé l'organisation d'actions d'envergure notamment « des sit-in, marches et opérations ville-morte » pendant les prochains jours en Côte d'Ivoire dans une «logique de riposte graduée» face à cette « rupture unilatérale ».
Relevant, mercredi à l'issue d'un Conseil des ministres, des chiffres « contestables » et « farfelus » du FPI, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a répliqué que « les dégels des avoirs ont été faits » à l'exception de ceux pour lesquels « il y a des suspicions fortes et réelles ». A l'en croire, il y a des avoirs qui servent à financer des activités de déstabilisation du pays.
LS/hs/APA
Selon un communiqué signé du Procureur de la République Christophe Richard Adou et transmis à APA, le parquet « vient de procéder ce jour 03 avril 2014 au dégel des comptes bancaires de 43 personnalités dont les comptes avaient été gelés suite à la crise post-électorale » de décembre 2010 à avril 2011 ayant fait plus de 3000 morts.
Dimanche à l'issue d'une réunion de son Comité central, le parti de M. Gbagbo avait protesté contre la « rupture unilatérale du dialogue politique » qu'il impute au gouvernement ivoirien à travers notamment « le transfèrement de Charles Blé Goudé (ex-leader de jeunesse pro-Gbagbo) à la Cour pénale internationale (CPI), le gel des avoirs et le maintien en détention de plus de 700 pro-Gbagbo ».
Dans la foulée, l'ex-parti au pouvoir a annoncé l'organisation d'actions d'envergure notamment « des sit-in, marches et opérations ville-morte » pendant les prochains jours en Côte d'Ivoire dans une «logique de riposte graduée» face à cette « rupture unilatérale ».
Relevant, mercredi à l'issue d'un Conseil des ministres, des chiffres « contestables » et « farfelus » du FPI, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a répliqué que « les dégels des avoirs ont été faits » à l'exception de ceux pour lesquels « il y a des suspicions fortes et réelles ». A l'en croire, il y a des avoirs qui servent à financer des activités de déstabilisation du pays.
LS/hs/APA
