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Société Publié le vendredi 4 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

CHU de Treichville / Un journaliste séquestré aux urgences : Que veut cacher cet établissement sanitaire ?

© L’intelligent d’Abidjan Par EMMA
Santé : Le Chu de Treichville a rouvert ses portes
Vendredi 14 Octobre, Treichville. Le Centre Hospitalier universitaire a rouvert ses portes
Les Ivoiriens ont le droit de connaître les conditions dans lesquelles sont soignés leurs malades dans nos établissements sanitaires publics. Un droit d’autant plus légitime, que ce sont leurs impôts, qu’ils trouvent d’ailleurs assez élevés, qui permettent de faire fonctionner ses structures. Et qui, de mieux pour les informer de ce qui se passe dans nos urgences, que les femmes et les hommes des médias ? C’est pour révéler les conditions de travail des agents de la santé, de leurs difficultés, de la manière dont sont reçus e les malades, etc. que des journalistes en tout temps, cherchent à savoir le fonctionnement de nos hôpitaux et de leurs différents services dont celui des urgences, un des plus vitaux. Alors lorsque l’un de nos journalistes, dans l’exercice de son métier, est appréhendé par des agents du service des urgences du CHU de Treichville et séquestré par la suite, nous sommes en droit de nous demander : que veut-on nous cacher dans ce qui est aujourd’hui le plus grand centre hospitalier public de Côte d’Ivoire ? C’est vrai que l’affaire Awa Fadiga a provoqué un certain malaise au niveau de nos structures sanitaires. Mais, si ces dysfonctionnements ne sont pas révélés au grand jour, comment peut-on espérer y apporter des correctifs pour tous ? Hyacinthe Kouakou, sous-directeur du Contrôle et de l’Evaluation au CHU de Treichville a conduit notre reporter au commissariat du 4e arrondissement de Treichville parce qu’il aurait cherché, selon lui «à voir clair dans leurs petites affaires». Dans ce commissariat, le commissaire appelle le procureur de la République afin de s’enquérir des dispositions à prendre. Le procureur lui donnera un petit cours de droit. « Le CHU est un lieu public. Ce n’est donc pas un crime pour un journaliste d’y faire son travail. Relâchez-le ». Après cette injonction notre reporter a regagné la rédaction.

OG
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