Présent à Kong le 29 mars 2014, dans le cadre du Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), le député-maire, Téné Birahima Ouattara, ministre chargé des Affaires présidentielles, s’est prononcé sur le mot d’ordre de boycott du recensement et de la réconciliation lancé par le Front populaire ivoirien (Fpi).
Quel bilan d’étape, depuis votre élection à la tête de la mairie de Kong ?
Après un an d’exercice, nous avons un besoin d’installation. C’est ce que nous avons essayé de faire dans un premier temps. Faire l’évaluation des infrastructures devant accueillir la mairie. Voyez-vous, avec la crise que nous venons de traverser, beaucoup d’installations étaient devenues désuètes. Il fallait les remettre à niveau pour rendre la mairie fonctionnelle. C’est ce que nous avons fait sur le budget de l’Etat et grâce aux apports des conseillers qui, de façon volontaire, ont apporté une aide pour équiper la mairie. Nous avons donc pu mettre en place un cadre qui permet de travailler dans les meilleures conditions. Bien entendu, nous avons aussi mis l’accent sur la propreté de la ville. Nous avons bénéficié des Timos (Travaux à haute intensité de main-d’œuvre, Ndlr). A la mairie, nous avons recensé et embauché quelques jeunes pour travailler à la propreté de la ville. Une solution a également été trouvée à la divagation des animaux qui était un problème réel à Kong. En termes d’infrastructures importantes, nous avons la construction du foyer de l’Infs, qui se fait sur financement de la mairie. Nous avons aussi des aides extérieures, notamment de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), qui est en train de construire un foyer de jeunes filles. D’autres projets sont en cours. Nous allons, lors du conseil municipal, avec l’agrément de la population, indiquer quelques investissements que nous projetons de faire pour cette année 2014.
Quelles sont les priorités des populations rurales ?
Il y a deux gros villages qui sont Manogotaha et Djamanasso, rattachés à Kong, où les préoccupations portent sur les ouvertures de voies. Et notre ambition est de créer dans ces villages des commodités sociales, de sorte que nous puissions construire des centres de santé, des écoles, etc. Certains diront que cela relève de l’Etat, mais il est bon qu’en interne, au niveau de la commune, nous puissions y créer des commodités. Nous essayons de faire ce que nous pouvons en termes d’infrastructures sociales, éducatives. Il faut que nous puissions sortir de la ville de Kong pour nous rapprocher des villages environnants avec un budget de 50 millions FCfa. J’ai indiqué aux membres du conseil qu’il était temps que chacun voie à son niveau ce qu’il peut faire pour la commune.
La candidature unique du Président Ouattara pour l’élection de 2015 fait l’actualité. Qu’est-ce qui explique le silence des fils de Kong sur ce sujet?
Je vous dirais simplement que Kong est constant. Il y a un proverbe qui dit chez nous que quand vous êtes le premier concerné, laissez plutôt vos amis, vos frères s’engager et vous viendrez en soutien. Le soutien de Kong est permanent. Bien entendu, nous adhérons au vœu du président de la République. Kong, dans son ensemble, adhère au vœu de son fils pour un second mandat. Et Kong est déjà prêt pour 2015.
Comment se prépare 2015 à Kong ?
Kong prépare 2015 en essayant de rassembler au maximum. Car 2015 n’est pas seulement l’affaire de Kong, mais de toute la région du Tchologo, dont elle fait partie. Au-delà du Tchologo, c’est tout le district des Savanes qui sera mobilisé. C’est ce que le président de la République nous demande. Il faut rassembler et c’est ce que nous essayons de faire à notre niveau pour aborder la présidentielle de 2015.
Que pensez-vous du mot d’ordre de boycott du Rgph et de la réconciliation lancé par le Fpi à ses militants ?
Cela n’engage que le Fpi. Ce boycott ne saurait avoir d’incidence sur le Rgph qui se déroule bien dans notre région. Le recensement de la population était l’un des points-clés de l’ordre du jour de notre conseil municipal (du samedi 28 mars, Ndlr). C’est une recommandation des Nations unies qui demandent que tous les dix ans, les populations soient recensées en vue de créer des programmes de développement. Ce qui me semble tout à fait évident. Et nous ne pouvons que demander à nos parents d’y adhérer. Je pense qu’à Kong, il n’y a pas de surprise. Les parents se feront recenser parce qu’ici, nous avons besoin de développement. Nous pensons que c’est à travers cette opération que l’Etat sera en mesure de préciser les axes de développement pour le département de Kong. Nous sommes là pour porter des messages dans tout le département, pour sensibiliser nos parents au recensement.
Vous vous insurgez donc contre l’appel du Fpi à boycotter le recensement ?
Oui, cela n’a aucun lien avec la politique, comme tente de le faire croire le Fpi. Je pense qu’au niveau des partis membres du Rhdp, il y a des appels qui sont lancés au Fpi, des appels à la modération, à la réconciliation. Il faut que nous pussions nous réconcilier. Et je m’inscris pleinement dans la vision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien.
Réalisé par Cheick Timité, envoyé spécial à Kong
Quel bilan d’étape, depuis votre élection à la tête de la mairie de Kong ?
Après un an d’exercice, nous avons un besoin d’installation. C’est ce que nous avons essayé de faire dans un premier temps. Faire l’évaluation des infrastructures devant accueillir la mairie. Voyez-vous, avec la crise que nous venons de traverser, beaucoup d’installations étaient devenues désuètes. Il fallait les remettre à niveau pour rendre la mairie fonctionnelle. C’est ce que nous avons fait sur le budget de l’Etat et grâce aux apports des conseillers qui, de façon volontaire, ont apporté une aide pour équiper la mairie. Nous avons donc pu mettre en place un cadre qui permet de travailler dans les meilleures conditions. Bien entendu, nous avons aussi mis l’accent sur la propreté de la ville. Nous avons bénéficié des Timos (Travaux à haute intensité de main-d’œuvre, Ndlr). A la mairie, nous avons recensé et embauché quelques jeunes pour travailler à la propreté de la ville. Une solution a également été trouvée à la divagation des animaux qui était un problème réel à Kong. En termes d’infrastructures importantes, nous avons la construction du foyer de l’Infs, qui se fait sur financement de la mairie. Nous avons aussi des aides extérieures, notamment de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), qui est en train de construire un foyer de jeunes filles. D’autres projets sont en cours. Nous allons, lors du conseil municipal, avec l’agrément de la population, indiquer quelques investissements que nous projetons de faire pour cette année 2014.
Quelles sont les priorités des populations rurales ?
Il y a deux gros villages qui sont Manogotaha et Djamanasso, rattachés à Kong, où les préoccupations portent sur les ouvertures de voies. Et notre ambition est de créer dans ces villages des commodités sociales, de sorte que nous puissions construire des centres de santé, des écoles, etc. Certains diront que cela relève de l’Etat, mais il est bon qu’en interne, au niveau de la commune, nous puissions y créer des commodités. Nous essayons de faire ce que nous pouvons en termes d’infrastructures sociales, éducatives. Il faut que nous puissions sortir de la ville de Kong pour nous rapprocher des villages environnants avec un budget de 50 millions FCfa. J’ai indiqué aux membres du conseil qu’il était temps que chacun voie à son niveau ce qu’il peut faire pour la commune.
La candidature unique du Président Ouattara pour l’élection de 2015 fait l’actualité. Qu’est-ce qui explique le silence des fils de Kong sur ce sujet?
Je vous dirais simplement que Kong est constant. Il y a un proverbe qui dit chez nous que quand vous êtes le premier concerné, laissez plutôt vos amis, vos frères s’engager et vous viendrez en soutien. Le soutien de Kong est permanent. Bien entendu, nous adhérons au vœu du président de la République. Kong, dans son ensemble, adhère au vœu de son fils pour un second mandat. Et Kong est déjà prêt pour 2015.
Comment se prépare 2015 à Kong ?
Kong prépare 2015 en essayant de rassembler au maximum. Car 2015 n’est pas seulement l’affaire de Kong, mais de toute la région du Tchologo, dont elle fait partie. Au-delà du Tchologo, c’est tout le district des Savanes qui sera mobilisé. C’est ce que le président de la République nous demande. Il faut rassembler et c’est ce que nous essayons de faire à notre niveau pour aborder la présidentielle de 2015.
Que pensez-vous du mot d’ordre de boycott du Rgph et de la réconciliation lancé par le Fpi à ses militants ?
Cela n’engage que le Fpi. Ce boycott ne saurait avoir d’incidence sur le Rgph qui se déroule bien dans notre région. Le recensement de la population était l’un des points-clés de l’ordre du jour de notre conseil municipal (du samedi 28 mars, Ndlr). C’est une recommandation des Nations unies qui demandent que tous les dix ans, les populations soient recensées en vue de créer des programmes de développement. Ce qui me semble tout à fait évident. Et nous ne pouvons que demander à nos parents d’y adhérer. Je pense qu’à Kong, il n’y a pas de surprise. Les parents se feront recenser parce qu’ici, nous avons besoin de développement. Nous pensons que c’est à travers cette opération que l’Etat sera en mesure de préciser les axes de développement pour le département de Kong. Nous sommes là pour porter des messages dans tout le département, pour sensibiliser nos parents au recensement.
Vous vous insurgez donc contre l’appel du Fpi à boycotter le recensement ?
Oui, cela n’a aucun lien avec la politique, comme tente de le faire croire le Fpi. Je pense qu’au niveau des partis membres du Rhdp, il y a des appels qui sont lancés au Fpi, des appels à la modération, à la réconciliation. Il faut que nous pussions nous réconcilier. Et je m’inscris pleinement dans la vision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien.
Réalisé par Cheick Timité, envoyé spécial à Kong