La candidature unique au Rhdp, le transfèrement de Blé Goudé à la Haye, l’état de santé du Pdci et bien d’autres débats ont meublé l’échange que nous avons eu avec M. Malick Fatiga, membre du grand conseil du Pdci.
Selon M. Fatiga qui s’est prononcé sur l’état de santé de sa formation politique dans la capitale de la paix, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire se porte à merveille à Bouaké. Selon lui, « le Pdci va bien à Bouaké » dira-t-il. Et de révéler les nouvelles dispositions prises par son parti. « De nouvelles instances ont été mises en place. Ainsi, le nouveau délégué communal, M. Lambert N’Guessan, a pris fonction et s’attelle à mettre en place son comité afin de redynamiser le parti dans la commune de Bouaké. Le militant et cadre du Pdci, a profité l’occasion pour donner sa position sur le transfèrement de l’ex chef de file de la galaxie patriotique. Selon Malick Fatiga, le gouvernement a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter ce qui est arrivé. «nous pensons que si le gouvernement en est arrivé à transférer Charles Blé Goudé, ce n’est certainement pas faute d’avoir essayé de trouver une solution idoine sur place. Toutes les démarches possibles ont été effectuées. Des mesures de liberté provisoire ou de liberté tout court, au dégel des avoirs. Tout cela dans le souci d’une justice équitable et surtout en répondant, autant que faire se peut, aux préoccupations, que dis-je, aux exigences du FPI et autres partis de l’opposition » dira-t-il. Poursuivant, M. Fatiga a estimé pour sa part que si le gouvernement s’est donc résolu à transférer le leader de la jeunesse patriotique, « c’est que le gouvernement s’est donné le temps et les moyens de sa décision. Nous ne porterons donc pas de jugement, mais nous observons et attendons de voir quel effet réel cela aura sur le processus de réconciliation nationale s’est montré prudent Malick Fatiga.
Qui ajoute cependant que « chacun de nous a sa petite idée sur la question, mais il est encore trop tôt pour se prononcer ». En ce qui concerne le processus de réconciliation dont le Fpi entendre tordre le cou en appelant au boycott du RGPH et au dialogue pouvoir opposition, le cadre du Pdci a fait savoir que chaque ivoirien, épris de paix devra se battre pour la paix et la réconciliation. De son point de vue, «nous devons nous battre et nous donner la main pour la réconciliation nationale, la reconstruction et la préservation de l’unité retrouvée » a-t-il fait savoir. Toutefois, il a mis en garde le Fpi en ces termes : « si le FPI ne veut pas aller dans le sens de la majorité des ivoiriens et veut ramer à contre courant, c’est son droit et personne ne peut l’en empêcher. Mais de grâce, qu’il arrête de nous distraire dans notre objectif d’émergence pour le pays. Et surtout, qu’il nous évite un autre cycle de désordre et de violence » prévient-il. Pour le retour définitif de la cohésion nationale, Malick Fatiga a appelé tous les ivoiriens à tourner le dos à la violence. « Nous invitons, ici et maintenant, la grande majorité des ivoiriens à tourner la page de la violence et du désordre et à se mettre résolument au travail, en pensant à l’unité nationale et à la Côte d’Ivoire, notre bien commun ». Il a dit être assuré qu’avec le temps, « nos autres frères de l’opposition nous comprendront et nous rejoindront » s’est-il convaincu. Abordant la question du recensement général des populations et de l’habitat, le cadre du Pdci a indiqué que l’on doit se mettre au-dessus du « problème politique. Nous sommes très attachés au service public et sommes convaincus que le recensement de la population et de l’habitat conditionne le développement et la croissance » espère-t-il. Poursuivant, Malick Fatiga a fait remarquer que les routes, les écoles et autres édifices ainsi que la création d’emploi ne peuvent être construits « si l’on ne connait pas exactement à quelle population cela va servir ; à quel moment et dans quelle localité ». Pour lui, il est inutile de voir la politique politicienne partout. « Il ne faut donc pas voir la politique politicienne partout et dans tous les actes posés par le Gouvernement en faveur du développement et du progrès du pays tout entier (...) La politique ne règle pas tout. Il faut qu’on avance» a-t-il souligné. « Le Président de la République, Alassane Ouattara est à pied d’œuvre. Il est entrain de nous mettre sur la voie de l’émergence, aidons-le à nous aider car personne mieux que nous-mêmes ne peut prendre en main le destin de la Côte d’Ivoire » a-t-il dit. Avant de se prononcer sur la candidature unique. Qui, selon lui, est du ressort de la direction de son parti, le Pdci. Tout en restant prudent sur la question il a renvoyé l’s uns et les autres à la prochaine convention du Pdci. « Nous saurons alors s’il y aura un candidat du PDCI-RDA ou une candidature unique du RHDP » a-t-il dit pour conclure.?
Bosco de Paré
Selon M. Fatiga qui s’est prononcé sur l’état de santé de sa formation politique dans la capitale de la paix, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire se porte à merveille à Bouaké. Selon lui, « le Pdci va bien à Bouaké » dira-t-il. Et de révéler les nouvelles dispositions prises par son parti. « De nouvelles instances ont été mises en place. Ainsi, le nouveau délégué communal, M. Lambert N’Guessan, a pris fonction et s’attelle à mettre en place son comité afin de redynamiser le parti dans la commune de Bouaké. Le militant et cadre du Pdci, a profité l’occasion pour donner sa position sur le transfèrement de l’ex chef de file de la galaxie patriotique. Selon Malick Fatiga, le gouvernement a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter ce qui est arrivé. «nous pensons que si le gouvernement en est arrivé à transférer Charles Blé Goudé, ce n’est certainement pas faute d’avoir essayé de trouver une solution idoine sur place. Toutes les démarches possibles ont été effectuées. Des mesures de liberté provisoire ou de liberté tout court, au dégel des avoirs. Tout cela dans le souci d’une justice équitable et surtout en répondant, autant que faire se peut, aux préoccupations, que dis-je, aux exigences du FPI et autres partis de l’opposition » dira-t-il. Poursuivant, M. Fatiga a estimé pour sa part que si le gouvernement s’est donc résolu à transférer le leader de la jeunesse patriotique, « c’est que le gouvernement s’est donné le temps et les moyens de sa décision. Nous ne porterons donc pas de jugement, mais nous observons et attendons de voir quel effet réel cela aura sur le processus de réconciliation nationale s’est montré prudent Malick Fatiga.
Qui ajoute cependant que « chacun de nous a sa petite idée sur la question, mais il est encore trop tôt pour se prononcer ». En ce qui concerne le processus de réconciliation dont le Fpi entendre tordre le cou en appelant au boycott du RGPH et au dialogue pouvoir opposition, le cadre du Pdci a fait savoir que chaque ivoirien, épris de paix devra se battre pour la paix et la réconciliation. De son point de vue, «nous devons nous battre et nous donner la main pour la réconciliation nationale, la reconstruction et la préservation de l’unité retrouvée » a-t-il fait savoir. Toutefois, il a mis en garde le Fpi en ces termes : « si le FPI ne veut pas aller dans le sens de la majorité des ivoiriens et veut ramer à contre courant, c’est son droit et personne ne peut l’en empêcher. Mais de grâce, qu’il arrête de nous distraire dans notre objectif d’émergence pour le pays. Et surtout, qu’il nous évite un autre cycle de désordre et de violence » prévient-il. Pour le retour définitif de la cohésion nationale, Malick Fatiga a appelé tous les ivoiriens à tourner le dos à la violence. « Nous invitons, ici et maintenant, la grande majorité des ivoiriens à tourner la page de la violence et du désordre et à se mettre résolument au travail, en pensant à l’unité nationale et à la Côte d’Ivoire, notre bien commun ». Il a dit être assuré qu’avec le temps, « nos autres frères de l’opposition nous comprendront et nous rejoindront » s’est-il convaincu. Abordant la question du recensement général des populations et de l’habitat, le cadre du Pdci a indiqué que l’on doit se mettre au-dessus du « problème politique. Nous sommes très attachés au service public et sommes convaincus que le recensement de la population et de l’habitat conditionne le développement et la croissance » espère-t-il. Poursuivant, Malick Fatiga a fait remarquer que les routes, les écoles et autres édifices ainsi que la création d’emploi ne peuvent être construits « si l’on ne connait pas exactement à quelle population cela va servir ; à quel moment et dans quelle localité ». Pour lui, il est inutile de voir la politique politicienne partout. « Il ne faut donc pas voir la politique politicienne partout et dans tous les actes posés par le Gouvernement en faveur du développement et du progrès du pays tout entier (...) La politique ne règle pas tout. Il faut qu’on avance» a-t-il souligné. « Le Président de la République, Alassane Ouattara est à pied d’œuvre. Il est entrain de nous mettre sur la voie de l’émergence, aidons-le à nous aider car personne mieux que nous-mêmes ne peut prendre en main le destin de la Côte d’Ivoire » a-t-il dit. Avant de se prononcer sur la candidature unique. Qui, selon lui, est du ressort de la direction de son parti, le Pdci. Tout en restant prudent sur la question il a renvoyé l’s uns et les autres à la prochaine convention du Pdci. « Nous saurons alors s’il y aura un candidat du PDCI-RDA ou une candidature unique du RHDP » a-t-il dit pour conclure.?
Bosco de Paré
