Ce n’est un secret pour personne. L’alliance politique qui a remporté l’élection présidentielle de 2010 est à pied d’?uvre. Elle va de réalisation en réalisation. Il suffit juste de faire le tour de la ville d’Abidjan et de celles de l’intérieur pour s’en rendre compte. Les dix années de gestion chaotique et désastreuse du défunt régime ne sont, en seulement de deux ans et demi, qu’un mauvais souvenir pour les Ivoiriens face au travail d’hercule abattu par la coalition des partis au pouvoir. Au nombre des grands chantiers réalisés, on peut citer la réhabilitation des cités universitaires, à près de cent milliards de nos francs, puis le début de la construction des universités de San-Pedro et de Man cette année. La mise à niveau de la croissance économique à plus de 8% sous l’ère Ouattara met en branle le taux négatif sous Laurent Gbagbo. ICI 2014 a fait de la capitale politique, le pôle économique du monde durant près d’une semaine, avec une intention d’investissement de plus de 443 milliards. La Côte d’Ivoire est passée de la 127ème place au 88ème rang en fin 2013 dans le classement Doing Bisness. La construction du pont HKB, de Jacqueville, de Bouaflé, des échangeurs de la Riviera et du VGE, la mise en service de la nouvelle autoroute du Nord, la construction de nouvelles salles de classes et l’adoption du projet de loi relatif à l’assurance maladie universelle et j’en passe, sont autant de grands chantiers entrepris par l’alliance Houphouétiste, pour le bonheur des populations. Comparaison n’est pas raison. Mais le tableau sous l’administration RHDP est comme le jour et la nuit, par rapport au pouvoir FPI. Face à un tel bilan, que souhaiter de plus, si ce n’est la continuité. Ne dit-on pas qu’on ne change pas une équipe qui gagne ? Faut-il arrêter une telle progression au profit des intérêts personnels et des calculs politiciens? Assurément pas. Car, si vous stoppez la continuité de votre métamorphose, viendra un jour où vous serez perdu. Les partis membres du RHDP doivent capitaliser le travail abattu par Ouattara et le gouvernement Duncan et persévérer dans cette dynamique. Car, en 2015, c’est le RHDP qui aura à défendre un bilan, non un homme encore moins un parti. Certes, on n'est pas élu sur un bilan, mais si celui-ci est mauvais, on ne gagne pas. Cela signifie à contrario que si le bilan est bon, on a de fortes chances de remporter la bataille de l’élection de 2015. Mais, il se trouve qu’il y a des dissensions au sein de la famille Houphouétiste. Lesquelles mettent à mal et hypothèquent l’avenir du nouveau bébé né en 2005 à Paris. Il faut aller au-delà des querelles de clans et des intérêts personnels. Un RHDP fort, solidaire et uni, c’est une Côte d’Ivoire prospère, développée et émergente. Le président de la conférence des présidents du RHDP ne manque pas d’exhorter les cadres et élus du RHDP à se surpasser. Il faut aller en rang serré pour sauvegarder l’immense travail fait par le président Félix Houphouët-Boigny, soutenu par Henri Konan Bédié et qui se perpétue sous le gouvernorat du président Alassane Ouattara. Il faut garder en mémoire que, ce qu'il y a de plus beau dans la vie, et dans toute espèce de vie, c'est sa continuité. Il faut continuer le RHDP dans la mobilisation et dans l’union, car en 2015, il sera au pied du mur face à la population en général et aux électeurs en particulier.
FT
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