‘’Les ripostes graduées de masses’’ à travers les marches et meetings annoncées par le FPI à l’issue de son dernier comité central ne sont pas à l’ordre du jour selon le président de la Coalition de la Jeunesse Patriotique pour la Paix et la Réconciliation (Cjppr), Zadi Djédjé. En ‘’croisade’’ avec son organisation, depuis quelques jours à Yopougon, quartier réputée pro-Gbagbo, pour inviter les jeunes proches de l’ex-président à boycotter les mots d’ordre de marches de Pascal Affi N’Guessan, Zadi Djédjé était le samedi 05 avril 2014 face aux jeunes du sous-quartier Gesco de ladite commune. Là, le président de la Cjppr a exhorté les jeunes pro-Gbagbo à rester mobilisés sur le chemin de la réconciliation plutôt que de suivre les mots d’ordre du FPI. « Le FPI veut envoyer la jeunesse à l’abattoir. Je suis venu vous dire que le mot d’ordre de marche que le FPI veut lancer, n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la réconciliation nationale. Restez à la maison et n’allez marcher pour personne. Nous allons faire le tour de Yopougon pour dire au FPI que nous, les jeunes, sommes fatigués de marcher. Qu’ils aillent marcher eux-mêmes les aînés », a invité Zadi Djédjé qui, relativement au transfèrement de Charles Blé Goudé à la CPI, accusera le FPI d’avoir ‘’liquidé’’ le président du Cojep et d’avoir précipité son départ à la Haye. « Blé Goudé Goudé a fait 1 ans et 2 mois en Côte d’Ivoire avant d’être transféré. Où étaient les cadres du FPI ? Vous avez liquidé Blé Goudé. Aujourd’hui, vous faites du chantage politique et vous voulez nous prendre pour des idiots. Malgré le transfèrement de Blé Goudé, nous les jeunes patriotes, nous demeurons sur le chemin de la réconciliation », a fait savoir Zadi Djédjé. C’est pourquoi, il a encouragé ses camarades de la ‘’Gesco’’ à ne prioriser que les intérêts de la Côte d’Ivoire et à penser à leur avenir. « La Côte d’Ivoire n’appartient pas à un homme politique et Dieu met qui il veut à la tête de cette nation. La Côte d’Ivoire ne peut pas aller de guerre en guerre. Laurent Gbagbo a toujours dit ‘’ asseyons-nous et discutons’’. Mais pourquoi, aujourd’hui, le FPI refuse de discuter avec le pouvoir ? », s’est interrogé Zadi Djédjé.
L.Barroa
L.Barroa
