« Chaque fois que l'on fait passer nos différences avant nos ressemblances, on met le doigt dans un processus d'affrontement » disait un auteur. Disons le tout-net, le parti socialiste version Eburnie, dirigé Pascal Affi N’guessan, est dans une logique d’affrontement contre le pouvoir Ouattara. Il ne manque pas d’occasion pour le démontrer. La sortie de l’ancien geôlier de Bouna, le vendredi dernier, sur les ondes de la radio BBC, relative au dégel des avoirs de 43 personnalités pro-Gbagbo, est un exemple palpable. « C’est largement insuffisant par rapport au 221 comptes qui sont bloqués sans raison depuis trois ans », a déclaré le natif de Bongouanou. Avant de qualifier ce geste du gouvernement de : « pas timides dans la misère et dans l’illégalité ». C’est donc clair comme de l’eau de roche : pendant que le pouvoir d’Abidjan met tout en œuvre pour décrisper l’environnement politique et créer de bonnes conditions de vies pour les populations, Affi N’guessan et le FPI s’engouffrent dans une logique hasardeuse, qui est celle de l’opposition systématique, aveugle et sans concession. Une opposition qui prend de plus en plus encrage dans les attaques et invectives, dans l’adversité et le bellicisme à tout vent. Bref, la maison bleue de Laurent Gbagbo est dans un esprit d’affrontement sans merci. Et on comprend qu’il a en ligne de mire, les nombreux challenges réussis par l’administration Ouattara. Le Front Populaire Ivoirien a compris, en effet, que le chef de l’Etat et son équipe travaillent nuit et jour, sans relâche, pour le redressement de la Côte d’Ivoire et son repositionnement dans le concert des nations, avec en toile de fond, la réconciliation des filles et fils du pays. Et voilà que cet empire du redécollage et du développement, sous l’entrepreneur Ouattara, se construit sans le FPI. Le président de la République ne conditionne pas la mise en œuvre de son ambitieux programme de société aux désidératas de l’ancien régime. Tous les grands chantiers engagés par le chef de l’Etat ne sont pas du goût des frontistes. Que fait donc le FPI ? Il s’oppose à tout prix à cet élan de développement, en s’inscrivant dans une logique de guerre et d’affrontement. La voie du développement, du changement qualitatif, de la reconstruction, de la réconciliation et de la paix empruntée par les nouvelles autorités, ne rencontrent pas l’adhésion de l’establishment bleu, qui n’a d’ailleurs jamais su et pu apporter quelque chose de bien à la Côte d’Ivoire.
FT
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