Abidjan, 07 avr (AIP) - Les autorités rwandaises ont retiré l'accréditation de l'ambassadeur de France à Kigali, Michel Flesch, aux cérémonies de commémoration du 20e anniversaire du génocide de 1994 au Rwanda, l'empêchant d'y représenter Paris, a annoncé lundi le diplomate.
"Hier à 22h30, le ministère des Affaires étrangères rwandais m'a téléphoné pour m'informer que je n'étais plus accrédité pour les cérémonies", a expliqué M. Flesch à l'AFP, indiquant qu'il ne se rendrait donc pas au Stade Amahoro - le plus grand stade de la capitale rwandaise - où le président Kagame doit lancer dans la matinée les commémorations officielles.
M. Flesch ne pourra comme prévu remplacer lundi, à la cérémonie officielle de lancement des commémorations, la garde des Sceaux française, Christiane Taubira, qui devait initialement conduire la délégation française à Kigali.
Le déplacement de la ministre française et de sa délégation avait été annulé après des propos du président rwandais Paul Kagame, accusant la France d'avoir joué un "rôle direct dans la préparation du génocide" et d'avoir participé "à son exécution même".
Par ailleurs, "à la question de savoir si je pouvais me rendre dans l'après-midi au mémorial (du génocide) de Gisozi, pour y déposer une gerbe, il m'a été répondu "non"", a ajouté le représentant de l’Etat français au Rwanda.
La France qui était alliée en 1994 du régime extrémiste hutu à l'origine du génocide est accusée d’avoir eu un rôle "controversé" dans les massacres des tutsi, lors de la grave crise qui a secoué le Rwanda.
(AIP)
ik/cmas
"Hier à 22h30, le ministère des Affaires étrangères rwandais m'a téléphoné pour m'informer que je n'étais plus accrédité pour les cérémonies", a expliqué M. Flesch à l'AFP, indiquant qu'il ne se rendrait donc pas au Stade Amahoro - le plus grand stade de la capitale rwandaise - où le président Kagame doit lancer dans la matinée les commémorations officielles.
M. Flesch ne pourra comme prévu remplacer lundi, à la cérémonie officielle de lancement des commémorations, la garde des Sceaux française, Christiane Taubira, qui devait initialement conduire la délégation française à Kigali.
Le déplacement de la ministre française et de sa délégation avait été annulé après des propos du président rwandais Paul Kagame, accusant la France d'avoir joué un "rôle direct dans la préparation du génocide" et d'avoir participé "à son exécution même".
Par ailleurs, "à la question de savoir si je pouvais me rendre dans l'après-midi au mémorial (du génocide) de Gisozi, pour y déposer une gerbe, il m'a été répondu "non"", a ajouté le représentant de l’Etat français au Rwanda.
La France qui était alliée en 1994 du régime extrémiste hutu à l'origine du génocide est accusée d’avoir eu un rôle "controversé" dans les massacres des tutsi, lors de la grave crise qui a secoué le Rwanda.
(AIP)
ik/cmas