En marge des missions qu’ils effectuent en France, quatre collaborateurs du président de la République étaient sur le front diplomatique pour défendre les actions du président Ouattara à la tête du pays.
Le mensonge, on le dit produit des fleurs, mais jamais de fruits. Longtemps intoxiqués par les propagandistes pro-Gbagbo, des jeunes cadres du Rhdp qui séjournent depuis la semaine dernière sur les bords de la Seine ont mis leur séjour à profit pour nettoyer les écuries d’Augias. Touré Mamadou, Jean Louis Moulot et Félix Tanon, tous conseillers à la présidence de la République et Aly Touré, membre de la direction du Rdr chargé des militants de la diaspora ont mis à nu les mensonges du Fpi. Dans un hôtel parisien samedi et face à des nombreux militants du Rhdp, des journalistes et aussi et surtout des propagandistes pro-Gbagbo, ces quatre conquistadors ont édifié l’assistance du travail qu’abat le président Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. Avant tout propos, Touré Mamadou s’est voulu très précis les enjeux de cette rencontre en ces termes : « Nous ne sommes pas venus ici pour faire de la propagande mais pour décrire la réalité ». Sur le chapitre du respect des droits de l’homme, le conseiller chargé de la jeunesse et des sports ne s’est pas également débiné. « Jamais dans notre pays, il n’y a eu autant d’améliorations au niveau des droits de l’homme. Pendant longtemps, les organisations des droits de l’homme n’ont pas eu l’occasion de travailler en Côte d’Ivoire. 134 personnes ont bénéficié de liberté provisoire, cela n’est pas négligeable. Les efforts faits doivent être soulignés. Le président de la République a été une des grandes victimes de cette crise. Malgré tout ce qu’il a subi, il a pardonné et a fait abstraction de tout sentiment de vengeance. Il a également demandé aux Ivoiriens et aux Ivoiriennes de pardonner. Ce sont des signaux, des actes forts et concrets, mais en face nous ne voyons rien. Nous sommes en attente des actes du Fpi allant dans le sens de la repentance et de la réconciliation », a regretté Touré Mamadou. Sur le volet sécuritaire, le conseiller Félix Tanon a relevé que l’indice d’insécurité a drastiquement baissé depuis l’installation du président Ouattara au palais. « Tous ceux qui étaient à Abidjan après la crise, savent bien qu’il n’y avait plus de commissariats ni de véhicules pour la police. Nous ne pouvions pas faire des miracles, cependant il faut reconnaître les efforts qui ont été faits et qui ont permis de passer de 3,8 à 1,3 au niveau de l’indice d’insécurité selon les évaluations des américains et des Nations Unies. Aujourd’hui, quand vous arrivez à Abidjan, vous constatez que la sécurité est gérée par des forces régulières », a indiqué Félix Tanon. Abordant les questions judiciaires et les graves amalgames malicieusement orchestrés par les anti-Ouattara, le conseiller Jean Louis Moulot a clairement démontré qu’il n’y pas d’immixtion entre l’exécutif et le judiciaire. « Il n’y a pas d’intrusion du président de la République et de l’exécutif dans la justice. Même dans la réconciliation, il faut respecter le droit et l’état de droit », a précisé Jean Louis Moulot. Il a été rejoint dans cette dynamique par son collègue Touré Mamadou qui a battu en brèche les allégations de la justice des vainqueurs. « Je ne sais pas ce que la justice des vainqueurs veut dire. Ceux qui ont été arrêtés sont ceux qui ont été quasiment pris en flagrant délit. Une commission d’enquête a été mise en place. Elle a donné ses conclusions et fait des recommandations et les choses avancent. Vous savez bien que Dogbo Blé était encore sur le théâtre des opérations jusqu’à la fin de la crise. Même après la capture du président Gbagbo les combats se sont poursuivis. Nous sommes allés plus loin et avons dit que si des Frci sont impliquées, il n’y a pas lieu de les soustraire de la justice. Ainsi, 500 éléments des Frci ont été sanctionnés, arrêtés ou jugés », a ajouté Touré Mamadou. Au terme de ce rendez-vous de vérité, Aly Touré qui a la charge d’encadrer les militants du Rdr de la diaspora a invité les pro-Gbagbo en général et les militants du Fpi en particulier à rejoindre le président Ouattara pour l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Kra Bernard
Le mensonge, on le dit produit des fleurs, mais jamais de fruits. Longtemps intoxiqués par les propagandistes pro-Gbagbo, des jeunes cadres du Rhdp qui séjournent depuis la semaine dernière sur les bords de la Seine ont mis leur séjour à profit pour nettoyer les écuries d’Augias. Touré Mamadou, Jean Louis Moulot et Félix Tanon, tous conseillers à la présidence de la République et Aly Touré, membre de la direction du Rdr chargé des militants de la diaspora ont mis à nu les mensonges du Fpi. Dans un hôtel parisien samedi et face à des nombreux militants du Rhdp, des journalistes et aussi et surtout des propagandistes pro-Gbagbo, ces quatre conquistadors ont édifié l’assistance du travail qu’abat le président Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. Avant tout propos, Touré Mamadou s’est voulu très précis les enjeux de cette rencontre en ces termes : « Nous ne sommes pas venus ici pour faire de la propagande mais pour décrire la réalité ». Sur le chapitre du respect des droits de l’homme, le conseiller chargé de la jeunesse et des sports ne s’est pas également débiné. « Jamais dans notre pays, il n’y a eu autant d’améliorations au niveau des droits de l’homme. Pendant longtemps, les organisations des droits de l’homme n’ont pas eu l’occasion de travailler en Côte d’Ivoire. 134 personnes ont bénéficié de liberté provisoire, cela n’est pas négligeable. Les efforts faits doivent être soulignés. Le président de la République a été une des grandes victimes de cette crise. Malgré tout ce qu’il a subi, il a pardonné et a fait abstraction de tout sentiment de vengeance. Il a également demandé aux Ivoiriens et aux Ivoiriennes de pardonner. Ce sont des signaux, des actes forts et concrets, mais en face nous ne voyons rien. Nous sommes en attente des actes du Fpi allant dans le sens de la repentance et de la réconciliation », a regretté Touré Mamadou. Sur le volet sécuritaire, le conseiller Félix Tanon a relevé que l’indice d’insécurité a drastiquement baissé depuis l’installation du président Ouattara au palais. « Tous ceux qui étaient à Abidjan après la crise, savent bien qu’il n’y avait plus de commissariats ni de véhicules pour la police. Nous ne pouvions pas faire des miracles, cependant il faut reconnaître les efforts qui ont été faits et qui ont permis de passer de 3,8 à 1,3 au niveau de l’indice d’insécurité selon les évaluations des américains et des Nations Unies. Aujourd’hui, quand vous arrivez à Abidjan, vous constatez que la sécurité est gérée par des forces régulières », a indiqué Félix Tanon. Abordant les questions judiciaires et les graves amalgames malicieusement orchestrés par les anti-Ouattara, le conseiller Jean Louis Moulot a clairement démontré qu’il n’y pas d’immixtion entre l’exécutif et le judiciaire. « Il n’y a pas d’intrusion du président de la République et de l’exécutif dans la justice. Même dans la réconciliation, il faut respecter le droit et l’état de droit », a précisé Jean Louis Moulot. Il a été rejoint dans cette dynamique par son collègue Touré Mamadou qui a battu en brèche les allégations de la justice des vainqueurs. « Je ne sais pas ce que la justice des vainqueurs veut dire. Ceux qui ont été arrêtés sont ceux qui ont été quasiment pris en flagrant délit. Une commission d’enquête a été mise en place. Elle a donné ses conclusions et fait des recommandations et les choses avancent. Vous savez bien que Dogbo Blé était encore sur le théâtre des opérations jusqu’à la fin de la crise. Même après la capture du président Gbagbo les combats se sont poursuivis. Nous sommes allés plus loin et avons dit que si des Frci sont impliquées, il n’y a pas lieu de les soustraire de la justice. Ainsi, 500 éléments des Frci ont été sanctionnés, arrêtés ou jugés », a ajouté Touré Mamadou. Au terme de ce rendez-vous de vérité, Aly Touré qui a la charge d’encadrer les militants du Rdr de la diaspora a invité les pro-Gbagbo en général et les militants du Fpi en particulier à rejoindre le président Ouattara pour l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Kra Bernard