Abidjan – Le gouvernement ivoirien vient d’adopter deux projets de loi portant respectivement "politique culturelle nationale" et "Industrie cinématographique", deux autres étant en étude sur le "droit d’auteur" et la "copie privée", en vue de la normalisation et de la réglementation du secteur de la culture et des arts, a annoncé mercredi le ministre de la Culture et de Francophonie, Maurice Bandaman.
"L’adoption de ces quatre lois par le législateur conférera aux arts et à la culture le volume et l’intérêt conformes aux horizons d’attente", a déclaré M. Bandaman, lors d’une conférence de presse sur le bilan de la huitième édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA), tenue du 1er au 08 mars dernier.
"Ces lois apporteront des solutions à la question de la mobilisation des ressources pour le financement de la création et de la promotion du patrimoine culturel national, le privé pouvant s’y investir à travers des facilités fiscales par la déduction de leur apport des impôts", a-t-il indiqué.
Le ministre Maurice Bandaman s’est dit satisfait de ces mesures qui permettront un foisonnement des activités culturelles qui présentent les aspects positifs d’un peuple festoyant et invitant à la découverte de ses richesses culturelles, à l'instar de la France qui reçoit 90 millions de touristes pour un pays de 60 millions d'habitants ou encore du Maroc, qui organise "au moins un festival par mois".
En dépit d'un manque de statistiques fiables, l’UNESCO estime que le secteur des industries culturelles et créatives représente approximativement 1600 milliards de dollars (plus du double du secteur du tourisme) et qu’il contribuait en 2007 à environ 3,4 % du PIB mondial, variant entre 2 et 6 % du PIB au niveau national.
(AIP)
aaa/tm
"L’adoption de ces quatre lois par le législateur conférera aux arts et à la culture le volume et l’intérêt conformes aux horizons d’attente", a déclaré M. Bandaman, lors d’une conférence de presse sur le bilan de la huitième édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA), tenue du 1er au 08 mars dernier.
"Ces lois apporteront des solutions à la question de la mobilisation des ressources pour le financement de la création et de la promotion du patrimoine culturel national, le privé pouvant s’y investir à travers des facilités fiscales par la déduction de leur apport des impôts", a-t-il indiqué.
Le ministre Maurice Bandaman s’est dit satisfait de ces mesures qui permettront un foisonnement des activités culturelles qui présentent les aspects positifs d’un peuple festoyant et invitant à la découverte de ses richesses culturelles, à l'instar de la France qui reçoit 90 millions de touristes pour un pays de 60 millions d'habitants ou encore du Maroc, qui organise "au moins un festival par mois".
En dépit d'un manque de statistiques fiables, l’UNESCO estime que le secteur des industries culturelles et créatives représente approximativement 1600 milliards de dollars (plus du double du secteur du tourisme) et qu’il contribuait en 2007 à environ 3,4 % du PIB mondial, variant entre 2 et 6 % du PIB au niveau national.
(AIP)
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