Chez eux, c’est toujours la même rengaine. Le même disque qu’ils jouent et qu’on a assez entendu. Même leur grand chef « Laurent Gbagbo » n’a pas hésité un seul instant lors de sa première comparution devant les juges de la CPI en martelant, tout de go : « C’est la France qui a fait le travail ». Pour les refondateurs, c’est le pays de Nicolas Sarkozy et l’ONU qui ont fait chuter leur mentor. Mais, il faut le dire tout net, personne n’est dupe. Tout le monde sait la vérité, même les aveugles l’ont vu. Laurent Gbagbo a avant tout quitté le pouvoir parce qu’il a perdu clairement les élections présidentielles de 2010. Battu, sans ambages par le candidat du RHDP, Alassane Ouattara, actuel président de la République de Côte d’Ivoire. Un scrutin suivi par de nombreux observateurs nationaux et internationaux et surtout certifié par les Nations Unies, à travers l’ONU et son représentant Young-Jin Choi. Dès lorsqu’il a perdu le légitimité des urnes, Laurent Gbagbo n’était donc plus fondé à diriger la Côte d’Ivoire. Il devait donc quitter le pouvoir. Et depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle début décembre 2010 par le président de la CEI ( Commission Electorale Indépendante), Youssouf Bakayoko et confortée par la certification de Young-Jin Choi, Représentant spécial du secrétaire général et chef de l’Opération des Nations Unies, Laurent Gbagbo n’était plus le président légitime de Côte d’Ivoire. Son pouvoir, il ne l’a pas perdu en avril 2011, mais bien en décembre 2010. C’est la première précision qu’il convient de faire.
Ensuite, il faut savoir que l’ONU et la France ne sont intervenues dans la crise ivoirienne aussi facilement comme les frontistes tentent de le faire croire. Pour le faire, il a fallu que la Conseil de sécurité de l’ONU leur donne un mandat clair et précis : celui de détruire les armes lourdes de des soldats à la solde de Gbagbo. L’idée, c’était de protéger les populations civiles que les hommes de Gbagbo bombardaient. Fallait-il rester les bras croisés et laisser Gbagbo massacrer en toute impunité son peuple ? Assurément non. C’est pourquoi, l’ONU a pris ses responsabilités en donnant un mandat à la France et aux soldats de l’ONUCI pour stopper la folie meurtrière de Laurent Gbagbo. Dieu seul sait, combien d’ivoiriens Gbagbo aurait tué avec ses obus sur Abobo, les exécutions sommaires de ses miliciens à Adjamé, Yopougon, Attécoubé et d’autres communes d’Abidjan. De toute évidence, l’ONU et la France n’ont pas fait chuter Gbagbo, ils ont évité à la Côte d’Ivoire un massacre planifié qui aurait plongé le pays dans une horreur totale et les conséquences seraient terribles pour la Côte d’Ivoire, voire la sous-région. Si Gbagbo et ses partisans estiment que « c’est la France qui a fait le travail », on peut, donc la féliciter de l’avoir bien fait, en épargnant la Côte d’Ivoire d’un bain de sang inutile.
Manifestement, imputer la chute de Gbagbo à l’ONU et la France, c’est essayer, comme le dit l’adage, de noyer le poisson. Car, le vrai débat est ailleurs. Gbagbo a perdu les élections. Il devait se retirer en bon démocrate, comme il le prétendait être. Le Woody de Mama a voulu jouer les brigands, en faisant fi du verdit des urnes. C’était sans compter certes la détermination d’une grande partie des Ivoiriens, mais aussi de la communauté internationale. Aujourd’hui, il paie les pots cassés. Qui sème le vent, récolte la tempête, dit-on. Les frontistes feraient mieux de mener une vraie introspection sur leur gestion calamiteuse du pouvoir, au lieu de faire de la diversion sur un sujet dépassé.
Gbagbo a perdu les élections. Il devait de quitter le pouvoir. C’est ça qui est la vérité. Toute autre allégation n’est que pure supputation…
Y. Sangaré
Ensuite, il faut savoir que l’ONU et la France ne sont intervenues dans la crise ivoirienne aussi facilement comme les frontistes tentent de le faire croire. Pour le faire, il a fallu que la Conseil de sécurité de l’ONU leur donne un mandat clair et précis : celui de détruire les armes lourdes de des soldats à la solde de Gbagbo. L’idée, c’était de protéger les populations civiles que les hommes de Gbagbo bombardaient. Fallait-il rester les bras croisés et laisser Gbagbo massacrer en toute impunité son peuple ? Assurément non. C’est pourquoi, l’ONU a pris ses responsabilités en donnant un mandat à la France et aux soldats de l’ONUCI pour stopper la folie meurtrière de Laurent Gbagbo. Dieu seul sait, combien d’ivoiriens Gbagbo aurait tué avec ses obus sur Abobo, les exécutions sommaires de ses miliciens à Adjamé, Yopougon, Attécoubé et d’autres communes d’Abidjan. De toute évidence, l’ONU et la France n’ont pas fait chuter Gbagbo, ils ont évité à la Côte d’Ivoire un massacre planifié qui aurait plongé le pays dans une horreur totale et les conséquences seraient terribles pour la Côte d’Ivoire, voire la sous-région. Si Gbagbo et ses partisans estiment que « c’est la France qui a fait le travail », on peut, donc la féliciter de l’avoir bien fait, en épargnant la Côte d’Ivoire d’un bain de sang inutile.
Manifestement, imputer la chute de Gbagbo à l’ONU et la France, c’est essayer, comme le dit l’adage, de noyer le poisson. Car, le vrai débat est ailleurs. Gbagbo a perdu les élections. Il devait se retirer en bon démocrate, comme il le prétendait être. Le Woody de Mama a voulu jouer les brigands, en faisant fi du verdit des urnes. C’était sans compter certes la détermination d’une grande partie des Ivoiriens, mais aussi de la communauté internationale. Aujourd’hui, il paie les pots cassés. Qui sème le vent, récolte la tempête, dit-on. Les frontistes feraient mieux de mener une vraie introspection sur leur gestion calamiteuse du pouvoir, au lieu de faire de la diversion sur un sujet dépassé.
Gbagbo a perdu les élections. Il devait de quitter le pouvoir. C’est ça qui est la vérité. Toute autre allégation n’est que pure supputation…
Y. Sangaré