Lors d’une cérémonie de remerciement aux acteurs qui ont permis de tenir le pari de la relance du Masa «indépendamment des sceptiques», Yacouba Konaté le Directeur général par intérim du Masa a expliqué, au siège du Masa au Plateau, la nécessité qu’il y avait à tenir ledit événement. Il a tiré les leçons.
‘’Nous y avons cru par nécessité parce que cela faisait longtemps que le Masa ne se tenait plus. Si nous avions accepté de différer à nouveau cette date, cela ouvrait le champ à tous ceux qui voulaient que le Masa soit relocalisé chez eux. L’autre nécessité, a été que la Côte d’Ivoire était dans une période de relance. Quand on veut faire de la relance, il faut y aller avec tous les aspects qui rentrent dans l’animation de la vie sociale. C’est pour cela qu’il nous est apparu qu’il était indispensable de tenir le pari. Chemin faisant, certains nous donnaient l’impression qu’ils ne voulaient pas que le Masa se tienne – indépendamment de ceux que j’ai appelé les sceptiques….
Notre objectif était de réconcilier les artistes ivoiriens avec le Masa. On sait que tout le monde n’est pas content parce qu’il y en a qui auraient aimé qu’on leur donne quelques millions de F CFA pour prester. Je pense que chacun est libre de son choix. Mais, nous aussi, nous avons le droit de dire nous ne pouvons donner que 150.000. C’est un marché. Ou tu prends, ou tu ne prends pas. Je donnerai l’exemple de Tiken Jah que Ismaël Diaby a contacté. Abou Kamaté de l’institut français s’est mêlé aux négociations. Nous ne sommes pas tombé d’accord sur le montant de la prestation qu’il souhaitait avoir et que nous ne pouvions pas payer. Mais, il ne nous a jamais insultés pour dire le Masa brime les artistes ivoiriens ! Je pense que nous avons, peut-être, raté l’occasion d’avoir un ou deux artistes de plus, mais ce que les artistes doivent surtout se mettre en tête c’est qu’ils ont eux aussi raté l’occasion de rencontrer quelques acheteurs. Pour nous, c’est désolant puisque notre credo, c’est de développer les arts du spectacle. Il faut que les gens comprennent que quand ils viennent jouer, ce n’est pas pour nous ! Nous sommes un marché. Ce sont des leçons que chacun devra tirer.
Retranscris par Koné Saydoo
‘’Nous y avons cru par nécessité parce que cela faisait longtemps que le Masa ne se tenait plus. Si nous avions accepté de différer à nouveau cette date, cela ouvrait le champ à tous ceux qui voulaient que le Masa soit relocalisé chez eux. L’autre nécessité, a été que la Côte d’Ivoire était dans une période de relance. Quand on veut faire de la relance, il faut y aller avec tous les aspects qui rentrent dans l’animation de la vie sociale. C’est pour cela qu’il nous est apparu qu’il était indispensable de tenir le pari. Chemin faisant, certains nous donnaient l’impression qu’ils ne voulaient pas que le Masa se tienne – indépendamment de ceux que j’ai appelé les sceptiques….
Notre objectif était de réconcilier les artistes ivoiriens avec le Masa. On sait que tout le monde n’est pas content parce qu’il y en a qui auraient aimé qu’on leur donne quelques millions de F CFA pour prester. Je pense que chacun est libre de son choix. Mais, nous aussi, nous avons le droit de dire nous ne pouvons donner que 150.000. C’est un marché. Ou tu prends, ou tu ne prends pas. Je donnerai l’exemple de Tiken Jah que Ismaël Diaby a contacté. Abou Kamaté de l’institut français s’est mêlé aux négociations. Nous ne sommes pas tombé d’accord sur le montant de la prestation qu’il souhaitait avoir et que nous ne pouvions pas payer. Mais, il ne nous a jamais insultés pour dire le Masa brime les artistes ivoiriens ! Je pense que nous avons, peut-être, raté l’occasion d’avoir un ou deux artistes de plus, mais ce que les artistes doivent surtout se mettre en tête c’est qu’ils ont eux aussi raté l’occasion de rencontrer quelques acheteurs. Pour nous, c’est désolant puisque notre credo, c’est de développer les arts du spectacle. Il faut que les gens comprennent que quand ils viennent jouer, ce n’est pas pour nous ! Nous sommes un marché. Ce sont des leçons que chacun devra tirer.
Retranscris par Koné Saydoo