Les électeurs de Guinée-Bissau ont voté massivement dimanche pour la présidentielle et les législatives, dans l’espoir que ces élections générales permettront de tourner la page des coups d'État à répétition.
Le dépouillement a débuté dans certains centres juste après la fermeture des bureaux de vote, à 18H00 GMT, tandis que dans d’autres, les bureaux sont restés ouverts une demi-heure de plus pour que les électeurs encore présents puissent voter. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
Le dernier putsch datant d'avril 2012 avait été mené par le chef de l'armée, le général Antonio Indjai, entre les deux tours, qui a renversé le régime du Premier ministre Carlos Gomes Junior.
Les fortes pressions des partenaires étrangers de la Guinée-Bissau, en particulier des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour que les élections aient lieu au plus vite, ont fini par payer. Mais, la crainte d'un nouveau dérapage après la publication des résultats reste présente.
Renversés par l'armée ou assassinés, rares sont les présidents ou Premier ministres qui ont pu finir leur mandat en Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise devenue indépendante en 1974 après une sanglante guerre de libération.
Pour la présidentielle, 13 candidats sont en lice alors que 100 sièges sont à pourvoir à l’Assemblée nationale. Quelque 800.000 électeurs sont inscrits sur la liste pour une population de 1,6 million d’habitants.
kkp/cmas
Le dépouillement a débuté dans certains centres juste après la fermeture des bureaux de vote, à 18H00 GMT, tandis que dans d’autres, les bureaux sont restés ouverts une demi-heure de plus pour que les électeurs encore présents puissent voter. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
Le dernier putsch datant d'avril 2012 avait été mené par le chef de l'armée, le général Antonio Indjai, entre les deux tours, qui a renversé le régime du Premier ministre Carlos Gomes Junior.
Les fortes pressions des partenaires étrangers de la Guinée-Bissau, en particulier des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour que les élections aient lieu au plus vite, ont fini par payer. Mais, la crainte d'un nouveau dérapage après la publication des résultats reste présente.
Renversés par l'armée ou assassinés, rares sont les présidents ou Premier ministres qui ont pu finir leur mandat en Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise devenue indépendante en 1974 après une sanglante guerre de libération.
Pour la présidentielle, 13 candidats sont en lice alors que 100 sièges sont à pourvoir à l’Assemblée nationale. Quelque 800.000 électeurs sont inscrits sur la liste pour une population de 1,6 million d’habitants.
kkp/cmas