Secrétaire général de section du PDCI-RDA, Adé Pra Augustin, reste malgré l’âge, (il a 89 ans), une figure de proue à Bettié. Homme d’expérience et chef de canton, il donne dans cette interview son point de vue sur les propos du maire Tano Manizan.
Quelle est la situation au niveau de la cohésion sociale à Bettié ?
Mon travail est de faire en sorte que tout le monde vive ensemble, en harmonie dans notre département. Depuis la fin de la crise post-électorale, il n’y a pas de conflits majeurs entre les braves populations. En termes de cohésion sociale, tout va bien. La langue et les dents sont ensemble, même si de temps en temps il y a eu quelques difficultés. C’est notre cas.
Que se passe-t-il entre le maire et ses administrés?
Le maire qui a été élu est mon fils. En tant que chef, ils sont tous mes enfants. Quand il a été élu, je lui ai apporté tout mon soutien. Même le député l’a présenté aux populations en demandant, que tous le soutiennent. Mais récemment, il a tenu de graves propos dans la presse, faisant croire que c’est parce qu’il est un militant du RDR qu’il est combattu par certains de ses administrés. Pis, il a affirmé que les Agni n’aiment pas le RDR. Ce n’est pas exact. Je tiens à dire que j’ai reçu par deux fois le président Ouattara lors de la campagne présidentielle de 2010. A Bettié, le RHDP est en communion parfaite. Le PDCI, le RDR et les autres partis cohabitent sans difficulté. C’est parce que le maire a des problèmes de gestion qu’il est décrié par ses conseillers. Aujourd’hui, il fait face à quatre procès devant les tribunaux contre ses propres administrés. Il lui revient, en tant qu’élu de se montrer à la hauteur de sa tâche et d’œuvrer à la cohésion sociale. Il doit se mettre aux services des populations, être en phase avec elles et éviter de les diviser par de tels propos.
Quelle est la position de la région de Bettié quant à la candidature unique du président Ouattara à la prochaine élection présidentielle de 2015 ?
Nous approuvons le travail abattu par le chef de l’Etat depuis sa prise de fonction. Cet homme qui a séjourné à Bettié par deux fois lors de la campagne de 2010 est un homme de parole. Certes, vu mon âge, je ne suis pas en mesure d’aller faire campagne, mais je donnerai des instructions fermes pour que le département de Bettié se mobilise derrière le président Ouattara.
Quelles sont vos attentes vis-à-vis du pouvoir ?
A Bettié, nous avons essentiellement des problèmes d’eau. Nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir un château d’eau à même de couvrir les besoins en eau potable des populations. En outre, nous souhaitons que le problème du pont soit réglé pour désenclaver totalement notre département. Enfin, le bitumage des axes Adzopé-Bettié et Abengourou-Bettié aidera à désenclaver notre département.
Légende : Le chef de canton de Bettié considère le RDR comme un allié et non un adversaire.
Olivier Dion
Quelle est la situation au niveau de la cohésion sociale à Bettié ?
Mon travail est de faire en sorte que tout le monde vive ensemble, en harmonie dans notre département. Depuis la fin de la crise post-électorale, il n’y a pas de conflits majeurs entre les braves populations. En termes de cohésion sociale, tout va bien. La langue et les dents sont ensemble, même si de temps en temps il y a eu quelques difficultés. C’est notre cas.
Que se passe-t-il entre le maire et ses administrés?
Le maire qui a été élu est mon fils. En tant que chef, ils sont tous mes enfants. Quand il a été élu, je lui ai apporté tout mon soutien. Même le député l’a présenté aux populations en demandant, que tous le soutiennent. Mais récemment, il a tenu de graves propos dans la presse, faisant croire que c’est parce qu’il est un militant du RDR qu’il est combattu par certains de ses administrés. Pis, il a affirmé que les Agni n’aiment pas le RDR. Ce n’est pas exact. Je tiens à dire que j’ai reçu par deux fois le président Ouattara lors de la campagne présidentielle de 2010. A Bettié, le RHDP est en communion parfaite. Le PDCI, le RDR et les autres partis cohabitent sans difficulté. C’est parce que le maire a des problèmes de gestion qu’il est décrié par ses conseillers. Aujourd’hui, il fait face à quatre procès devant les tribunaux contre ses propres administrés. Il lui revient, en tant qu’élu de se montrer à la hauteur de sa tâche et d’œuvrer à la cohésion sociale. Il doit se mettre aux services des populations, être en phase avec elles et éviter de les diviser par de tels propos.
Quelle est la position de la région de Bettié quant à la candidature unique du président Ouattara à la prochaine élection présidentielle de 2015 ?
Nous approuvons le travail abattu par le chef de l’Etat depuis sa prise de fonction. Cet homme qui a séjourné à Bettié par deux fois lors de la campagne de 2010 est un homme de parole. Certes, vu mon âge, je ne suis pas en mesure d’aller faire campagne, mais je donnerai des instructions fermes pour que le département de Bettié se mobilise derrière le président Ouattara.
Quelles sont vos attentes vis-à-vis du pouvoir ?
A Bettié, nous avons essentiellement des problèmes d’eau. Nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir un château d’eau à même de couvrir les besoins en eau potable des populations. En outre, nous souhaitons que le problème du pont soit réglé pour désenclaver totalement notre département. Enfin, le bitumage des axes Adzopé-Bettié et Abengourou-Bettié aidera à désenclaver notre département.
Légende : Le chef de canton de Bettié considère le RDR comme un allié et non un adversaire.
Olivier Dion