Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien Chef de l'Etat Laurent Gbagbo a annoncé , mardi, qu'il est "prêt" à reprendre le dialogue avec le gouvernement.
"Nous sommes ouverts, prêts à reprendre le dialogue (...)", a déclaré le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan au terme d'une rencontre avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou.
Selon M. Affi N'guessan, il faut cependant que "le pouvoir pose des actes qui montrent qu'il a envie de discuter". "Il faut que nous ayons l'assurance que ce sera un dialogue franc", a conclu Affi N'guessan.
Après le transfèrement de Charles Blé Goudé, ex-leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo, le pouvoir et l'opposition se sont mutuellement accusés de rompre de façon unilatérale le dialogue politique.
De plus, l'opposition a lancé une campagne de boycott de l'opération de recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) lancée par le gouvernement le 17 mars dernier, estimant que le pouvoir veut exercer un passage en force en vue de la présidentielle d'octobre 2015.
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée la semaine dernière par le gouvernement ivoirien et dont les membres passent de 31 à 13 membres, constitue également une autre pomme de discorde entre le pouvoir et la coalition de l'opposition menée par le FPI.
LS/APA
"Nous sommes ouverts, prêts à reprendre le dialogue (...)", a déclaré le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan au terme d'une rencontre avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou.
Selon M. Affi N'guessan, il faut cependant que "le pouvoir pose des actes qui montrent qu'il a envie de discuter". "Il faut que nous ayons l'assurance que ce sera un dialogue franc", a conclu Affi N'guessan.
Après le transfèrement de Charles Blé Goudé, ex-leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo, le pouvoir et l'opposition se sont mutuellement accusés de rompre de façon unilatérale le dialogue politique.
De plus, l'opposition a lancé une campagne de boycott de l'opération de recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) lancée par le gouvernement le 17 mars dernier, estimant que le pouvoir veut exercer un passage en force en vue de la présidentielle d'octobre 2015.
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée la semaine dernière par le gouvernement ivoirien et dont les membres passent de 31 à 13 membres, constitue également une autre pomme de discorde entre le pouvoir et la coalition de l'opposition menée par le FPI.
LS/APA