Abidjan – Le mot d’ordre de grève du Syndicat national des professionnels de l’action culturelle (SYNAPACI) est effectif depuis ce jeudi, a constaté l’AIP dans plusieurs services publics d’Abidjan où le mouvement est largement suivi.
Aucun agent ou membre du personnel n’était visible en début d’après-midi au musée des civilisations et à la bibliothèque nationale au Plateau (Abidjan-centre).
Le secrétaire général du syndicat, Ouattara Ibrahim, a confié à l’AIP que la grève est "suivie à 100%" dans ces deux services.
Au musée du costume et à la maison du patrimoine de Grand-Bassam, ainsi qu’à la direction régionale de l’action culturelle et au centre culturel Jacques Aka de Bouaké, le débrayage est aussi bien suivi.
Dans les services spécialisés comme les directions centrales de l’action culturelle, notamment à la Tour E de la Cité administrative, le taux de suivi s’élevait à 90% à cause des agents de bureau, des coursiers, des informaticiens et des secrétaires qui ne sont pas membres du syndicat mais dont le travail se trouve paralysé par leur grève.
« Nous pouvons dire en ce moment que la grève est suivie à plus de 95% sur l’ensemble du territoire national », a estimé Ouattara Ibrahim.
Le SYNAPACI a déposé un préavis de grève le 20 mars prévenant d’« un arrêt effectif de travail illimité à compter du 17 avril » pour demander la signature par le gouvernement d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion avec effet à compter du 1er janvier 2012. Cette grève vise également la prise en compte de ces acteurs du développement culturel dans les emplois du secteur Education-Formation.
Cette grève paralyse les directions centrales et régionales, les services rattachés et les établissements sous tutelle, les bibliothèques, les musées, les centres d’action culturelle, les centres de documentation, les services et centres d’archives des ministères et institutions de l’Etat.
Le SYNAPACI avait suspendu en décembre 2013 un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de leurs revendications.
Selon le SYNAPACI, les indemnités de risque et de sujétion s’élèvent à 586 millions FCFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activité.
(AIP)
Aaa/kkp/tm
Aucun agent ou membre du personnel n’était visible en début d’après-midi au musée des civilisations et à la bibliothèque nationale au Plateau (Abidjan-centre).
Le secrétaire général du syndicat, Ouattara Ibrahim, a confié à l’AIP que la grève est "suivie à 100%" dans ces deux services.
Au musée du costume et à la maison du patrimoine de Grand-Bassam, ainsi qu’à la direction régionale de l’action culturelle et au centre culturel Jacques Aka de Bouaké, le débrayage est aussi bien suivi.
Dans les services spécialisés comme les directions centrales de l’action culturelle, notamment à la Tour E de la Cité administrative, le taux de suivi s’élevait à 90% à cause des agents de bureau, des coursiers, des informaticiens et des secrétaires qui ne sont pas membres du syndicat mais dont le travail se trouve paralysé par leur grève.
« Nous pouvons dire en ce moment que la grève est suivie à plus de 95% sur l’ensemble du territoire national », a estimé Ouattara Ibrahim.
Le SYNAPACI a déposé un préavis de grève le 20 mars prévenant d’« un arrêt effectif de travail illimité à compter du 17 avril » pour demander la signature par le gouvernement d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion avec effet à compter du 1er janvier 2012. Cette grève vise également la prise en compte de ces acteurs du développement culturel dans les emplois du secteur Education-Formation.
Cette grève paralyse les directions centrales et régionales, les services rattachés et les établissements sous tutelle, les bibliothèques, les musées, les centres d’action culturelle, les centres de documentation, les services et centres d’archives des ministères et institutions de l’Etat.
Le SYNAPACI avait suspendu en décembre 2013 un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de leurs revendications.
Selon le SYNAPACI, les indemnités de risque et de sujétion s’élèvent à 586 millions FCFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activité.
(AIP)
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