Rabat - Le roi du Maroc Mohammed VI, qui effectue une rare visite au Sahara occidental, a accompli la prière du vendredi à Dakhla (sud) en présence du ministre de l’Intérieur ivoirien, Hamed Bakayoko, a rapporté l’agence officielle MAP.
Le souverain se trouve depuis mercredi soir dans cette ville de l’ancienne colonie espagnole située à 300 km de la frontière mauritanienne. Ce déplacement, le premier dans la région depuis plusieurs années, intervient à quelques jours d’un vote sensible au conseil de sécurité sur la mission de l’ONU (Minurso).
Selon la MAP, Mohammed VI était accompagné durant la prière de M. Bakayoko, ministre d’Etat, et un entretien a ensuite eu lieu entre les deux hommes. Aucune précision n’a été fournie sur son contenu.
Rabat a quitté il y a 30 ans l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), pour protester contre la reconnaissance par cette organisation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Mais il a mis en oeuvre ces dernières
années une intense activité diplomatique à destination de pays d’Afrique subsaharienne.
Le Maroc et la Côte d’Ivoire --où s’est récemment rendu Mohammed VI-- ont
ainsi des relations étroites.
Si le déplacement du souverain chérifien à Dakhla est qualifié de "privé"
par plusieurs sources, il s’avère néanmoins symbolique alors que le Maroc
s’est fortement mobilisé autour du vote du 23 avril sur la reconduction du
mandat de la Minurso.
L’an dernier, Rabat avait vigoureusement protesté --avec succès-- contre un
projet de résolution américain visant à élargir ce mandat à la surveillance
des droits de l’Homme.
Preuve que le royaume ne relâche pas la pression, après avoir appelé samedi
dernier Ban Ki-moon pour le mettre en garde contre des "options périlleuses",
Mohammed VI a transmis vendredi un nouveau message au secrétaire général de
l’ONU.
"Nous nous opposerons avec force et détermination à toute tentative
d’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme", a-t-il notamment
prévenu.
Vaste territoire de moins d’un million d’habitants, le Sahara occidental
est majoritairement contrôlé par le Maroc depuis le départ du colonisateur
espagnol, dans les années 1970.
Rabat propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, mais celui-ci est rejeté par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.
La Minurso est chargée de surveiller le cessez-le-feu depuis 1991.
gk/vl
Le souverain se trouve depuis mercredi soir dans cette ville de l’ancienne colonie espagnole située à 300 km de la frontière mauritanienne. Ce déplacement, le premier dans la région depuis plusieurs années, intervient à quelques jours d’un vote sensible au conseil de sécurité sur la mission de l’ONU (Minurso).
Selon la MAP, Mohammed VI était accompagné durant la prière de M. Bakayoko, ministre d’Etat, et un entretien a ensuite eu lieu entre les deux hommes. Aucune précision n’a été fournie sur son contenu.
Rabat a quitté il y a 30 ans l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), pour protester contre la reconnaissance par cette organisation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Mais il a mis en oeuvre ces dernières
années une intense activité diplomatique à destination de pays d’Afrique subsaharienne.
Le Maroc et la Côte d’Ivoire --où s’est récemment rendu Mohammed VI-- ont
ainsi des relations étroites.
Si le déplacement du souverain chérifien à Dakhla est qualifié de "privé"
par plusieurs sources, il s’avère néanmoins symbolique alors que le Maroc
s’est fortement mobilisé autour du vote du 23 avril sur la reconduction du
mandat de la Minurso.
L’an dernier, Rabat avait vigoureusement protesté --avec succès-- contre un
projet de résolution américain visant à élargir ce mandat à la surveillance
des droits de l’Homme.
Preuve que le royaume ne relâche pas la pression, après avoir appelé samedi
dernier Ban Ki-moon pour le mettre en garde contre des "options périlleuses",
Mohammed VI a transmis vendredi un nouveau message au secrétaire général de
l’ONU.
"Nous nous opposerons avec force et détermination à toute tentative
d’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme", a-t-il notamment
prévenu.
Vaste territoire de moins d’un million d’habitants, le Sahara occidental
est majoritairement contrôlé par le Maroc depuis le départ du colonisateur
espagnol, dans les années 1970.
Rabat propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, mais celui-ci est rejeté par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.
La Minurso est chargée de surveiller le cessez-le-feu depuis 1991.
gk/vl