Ferkessédougou, Un producteur de coton de Touala, à 18 km de Nafana (Kong, Nord) n'a perçu que 5.000 FCFA pour la vente de sa production estimée à plus de deux tonnes, appris l'AIP, jeudi, de source familiale.
"5.000 FCFA, c’est la recette qu'a rapportée une production annuelle de 2 tonnes de coton, à mon frère Ouattara Bazoumana, fils du chef du village de Touala", a révélé M. Ouattara Souleymane, agent d'assurance à Ferkessédougou, à l’AIP.
Le prix du coton bord champ pour la présente campagne est de 225 FCFA. Il est de 250 FCFA, pour le magasin de l’intérieur et de 295 FCFA, pour le magasin du port, selon le gouvernement ivoirien.
"Le cotonculteur n'est pas payé sur le champs. Sa production est d'abord exportée. Ce n'est que quelque temps plus tard qu'il est payé", a-t-il expliqué, regrettant qu’au moment du paiement, ce sont des "grincements de dents" pour plusieurs producteurs qui reçoivent moins de la valeur à laquelle ils s'attendaient.
"Certains se retrouvent endettés jusqu'au cou parce que les prix des intrants sont automatiquement défalqués", a poursuivi Ouattara Souleymane, ajoutant que "le coton est d'abord pesé par les producteurs avant d'être envoyé à l'usine. Les personnes chargées du pesage ne sont pas très instruites, et maitrisent mal la bascule. Une fois à l'usine, les données de pesage indiquées par la société se trouvent le plus souvent très différentes de celles indiquées par les paysans".
"Tout de même ne recevoir que 5.000 pour quelqu’un qui attend le prix de deux tonnes, c’est trop", a déploré Ouattara Bazoumana.
(AIP)
ti/aaa/kkp/ask
"5.000 FCFA, c’est la recette qu'a rapportée une production annuelle de 2 tonnes de coton, à mon frère Ouattara Bazoumana, fils du chef du village de Touala", a révélé M. Ouattara Souleymane, agent d'assurance à Ferkessédougou, à l’AIP.
Le prix du coton bord champ pour la présente campagne est de 225 FCFA. Il est de 250 FCFA, pour le magasin de l’intérieur et de 295 FCFA, pour le magasin du port, selon le gouvernement ivoirien.
"Le cotonculteur n'est pas payé sur le champs. Sa production est d'abord exportée. Ce n'est que quelque temps plus tard qu'il est payé", a-t-il expliqué, regrettant qu’au moment du paiement, ce sont des "grincements de dents" pour plusieurs producteurs qui reçoivent moins de la valeur à laquelle ils s'attendaient.
"Certains se retrouvent endettés jusqu'au cou parce que les prix des intrants sont automatiquement défalqués", a poursuivi Ouattara Souleymane, ajoutant que "le coton est d'abord pesé par les producteurs avant d'être envoyé à l'usine. Les personnes chargées du pesage ne sont pas très instruites, et maitrisent mal la bascule. Une fois à l'usine, les données de pesage indiquées par la société se trouvent le plus souvent très différentes de celles indiquées par les paysans".
"Tout de même ne recevoir que 5.000 pour quelqu’un qui attend le prix de deux tonnes, c’est trop", a déploré Ouattara Bazoumana.
(AIP)
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