Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Gnamien Konan, a conseillé, jeudi, à Bouaké, aux animateurs l’université Alassane Ouattara, de "réadapter" la formation universitaire pour en faire une formation "qualifiante pourvoyeuse d’emplois directs".
"Il faut qu’on arrête de faire de nos écoles des usines qui fabrique des chômeurs", a lancé Gnamien Konan, lors de la première rencontre de travail qu’il a eue avec les autorités académiques de l’université de la deuxième ville du pays depuis sa nomination à la tête de ce département.
Il estime que ce phénomène de diplômés chômeurs est en train de "détruire les fondations de la société ivoirienne", parce qu’à contrario une formation axée sur "l’employabilité" des étudiants concourrait à la consolidation de la paix sociale.
Selon lui, le système éducatif ivoirien a perdu ses valeurs, à partir du moment où les élèves et étudiants se sont rendu compte que la formation ne leur réservait "rien du tout".
"Il s’agit de nous arrêter et de prendre un nouveau départ avec beaucoup d’humilité", a-t-il conseillé, promettant de demander des comptes annuels aux animateurs des universités sur le rapport formation-emploi.
M. Gnamien qui dit avoir accepté la gestion de ce département ministériel pour faire "prendre conscience à tous les acteurs", a recommandé la "dépolitisation" de l’espace universitaire et la "promotion de la paix" sur les campus et dans les établissements d’enseignements supérieurs.
nbf/ask
"Il faut qu’on arrête de faire de nos écoles des usines qui fabrique des chômeurs", a lancé Gnamien Konan, lors de la première rencontre de travail qu’il a eue avec les autorités académiques de l’université de la deuxième ville du pays depuis sa nomination à la tête de ce département.
Il estime que ce phénomène de diplômés chômeurs est en train de "détruire les fondations de la société ivoirienne", parce qu’à contrario une formation axée sur "l’employabilité" des étudiants concourrait à la consolidation de la paix sociale.
Selon lui, le système éducatif ivoirien a perdu ses valeurs, à partir du moment où les élèves et étudiants se sont rendu compte que la formation ne leur réservait "rien du tout".
"Il s’agit de nous arrêter et de prendre un nouveau départ avec beaucoup d’humilité", a-t-il conseillé, promettant de demander des comptes annuels aux animateurs des universités sur le rapport formation-emploi.
M. Gnamien qui dit avoir accepté la gestion de ce département ministériel pour faire "prendre conscience à tous les acteurs", a recommandé la "dépolitisation" de l’espace universitaire et la "promotion de la paix" sur les campus et dans les établissements d’enseignements supérieurs.
nbf/ask