Ainsi 29 ans après Désiré Ecaré, Le film ivoirien RUN de Philippe Lacote est sélectionné dans la catégorie « Un certain regard » l’une des catégories officielles du festival de Cannes. En 1985, Ecaré avait séduit la critique, et décroché le prix FIPRESCI pour « Visages de Femmes » (Prix de la fédération internationale des critiques de cinéma). A cette époque, il en était le scénariste, dialoguiste, réalisateur, producteur et monteur……
Les choses ont bien changé, comme partout en Afrique le cinéma a connu ses sinistres mais à l’instar du Nigéria et de l’Afrique du sud, le cinéma ivoirien s’adapte et se professionnalise. Fini les apprentis sorciers et les hommes orchestres, place aux professionnels, chacun dans son métier.
Seul perdure le talent et l’impérieuse nécessité pour un film d’être d’abord une belle histoire, bien écrite et une production solide travaillant aux cotés d’un réalisateur tout à son récit.
C’est peut être à beaucoup de cela que vient le succès de RUN. Sur les traces, de son prédécesseur en sélection officielle, Philippe Lacote rentre dans le cercle des cinéastes désormais inscrits dans les tablettes du plus grand festival de cinéma au monde. Il est a quelques marches d’un prix qui lui ouvrira encore plus grandes les portes du gotha cannois et surement « un autre regard » sur ses futurs projets. Pour la Côte d’Ivoire, c’est une référence et une preuve remarquable de la redynamisation du cinéma national.
Scénariste de RUN, son projet est sélectionné en 2012 par l’atelier de la Cinéfondation. Il est présenté aux professionnels, aux médias et aux producteurs et bénéficie de la logistique cannoise (organisation de rendez-vous individuels avec des producteurs, des distributeurs et des Fonds d’Aides dans le Pavillon de L’Atelier pour compléter les éventuels accords déjà obtenus.)
Le Ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandaman, rencontre en 2012 Georges Goldenstern, le Directeur Général de la Cinéfondation et confirme son accord pour un vrai financement de l’office national du cinéma de Côte d’Ivoire en qualité de coproducteur. Suivent après le Ministère ivoirien, l’OIF, Le CNC, l’UE, et un distributeur de renommée : BAC films.
La promesse est devenu monnayable. Le film se réalise en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ; les rôles principaux sont tenus par Karim Coulibaly, l’acteur avec Philippe Lacote a tourné « Le Djassa a pris feu » en 2011, et la star Isaac de Bankolé pour donner au film une facture internationale. L’équipe de production est dirigée par Ernest Kouamé un ivoirien que Philippe Lacote et son associée Claire Gadéa de Banshee films forment depuis plusieurs années. Ils seront tous à Cannes et devraient conclure des accords importants pour la vie commerciale du film. (Un certain regard récompense le premier Prix par une aide à la distribution en France : 30 000 euros au distributeur français du film primé).
Le Ministre de la Culture fera en personne le déplacement pour assister à la première projection de RUN et présentera le dispositif ivoirien en matière d’aide à la production. Il fera part de ses nouveaux projets pour redynamiser le cinéma ivoirien et annoncera la décision du Ministère de consacrer 2014, année du Cinéma et du Théâtre en Côte d’Ivoire. A Cannes, invité par le « Pavillon des cinémas du Monde » il sera aux cotés de l’OIF, de l’Institut français et de Canal France International, actif dans la préparation stratégique d’une intégration du cinéma dans les politiques culturelles du continent. Le Ministre et sa délégation, comptent également convaincre des partenaires pour s’impliquer dans les programme en cours (Clap Ivoire, bureau d’accueil des films étrangers, création ou réhabilitation de salles de cinéma, etc.). Il devrait confirmer sa détermination à placer la Côte d’Ivoire dans le peloton de tête du cinéma africain et mondial.
L’exemple du parcours de Philippe Lacote : écriture du scénario à travers plusieurs ateliers (ce qui lui vaut sa sélection à la Cinéfondation), dossier de production monté avec rigueur et présenté au pas de charge à différents partenaires internationaux, casting minutieux et volonté opiniâtre de présenter un film labellisé Côte d’Ivoire, font courir ce jeune réalisateur dans le chemin de la gloire, celui qui passe par tous les sentiers de la professionnalisation et abouti à la reconnaissance et à la confiance de ses partenaires. Cet exemple là, devra faire des émules et nous permettre dans un futur proche de retrouver les plaisirs du bon cinéma, du vrai cinéma, en salle…
Les choses ont bien changé, comme partout en Afrique le cinéma a connu ses sinistres mais à l’instar du Nigéria et de l’Afrique du sud, le cinéma ivoirien s’adapte et se professionnalise. Fini les apprentis sorciers et les hommes orchestres, place aux professionnels, chacun dans son métier.
Seul perdure le talent et l’impérieuse nécessité pour un film d’être d’abord une belle histoire, bien écrite et une production solide travaillant aux cotés d’un réalisateur tout à son récit.
C’est peut être à beaucoup de cela que vient le succès de RUN. Sur les traces, de son prédécesseur en sélection officielle, Philippe Lacote rentre dans le cercle des cinéastes désormais inscrits dans les tablettes du plus grand festival de cinéma au monde. Il est a quelques marches d’un prix qui lui ouvrira encore plus grandes les portes du gotha cannois et surement « un autre regard » sur ses futurs projets. Pour la Côte d’Ivoire, c’est une référence et une preuve remarquable de la redynamisation du cinéma national.
Scénariste de RUN, son projet est sélectionné en 2012 par l’atelier de la Cinéfondation. Il est présenté aux professionnels, aux médias et aux producteurs et bénéficie de la logistique cannoise (organisation de rendez-vous individuels avec des producteurs, des distributeurs et des Fonds d’Aides dans le Pavillon de L’Atelier pour compléter les éventuels accords déjà obtenus.)
Le Ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandaman, rencontre en 2012 Georges Goldenstern, le Directeur Général de la Cinéfondation et confirme son accord pour un vrai financement de l’office national du cinéma de Côte d’Ivoire en qualité de coproducteur. Suivent après le Ministère ivoirien, l’OIF, Le CNC, l’UE, et un distributeur de renommée : BAC films.
La promesse est devenu monnayable. Le film se réalise en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ; les rôles principaux sont tenus par Karim Coulibaly, l’acteur avec Philippe Lacote a tourné « Le Djassa a pris feu » en 2011, et la star Isaac de Bankolé pour donner au film une facture internationale. L’équipe de production est dirigée par Ernest Kouamé un ivoirien que Philippe Lacote et son associée Claire Gadéa de Banshee films forment depuis plusieurs années. Ils seront tous à Cannes et devraient conclure des accords importants pour la vie commerciale du film. (Un certain regard récompense le premier Prix par une aide à la distribution en France : 30 000 euros au distributeur français du film primé).
Le Ministre de la Culture fera en personne le déplacement pour assister à la première projection de RUN et présentera le dispositif ivoirien en matière d’aide à la production. Il fera part de ses nouveaux projets pour redynamiser le cinéma ivoirien et annoncera la décision du Ministère de consacrer 2014, année du Cinéma et du Théâtre en Côte d’Ivoire. A Cannes, invité par le « Pavillon des cinémas du Monde » il sera aux cotés de l’OIF, de l’Institut français et de Canal France International, actif dans la préparation stratégique d’une intégration du cinéma dans les politiques culturelles du continent. Le Ministre et sa délégation, comptent également convaincre des partenaires pour s’impliquer dans les programme en cours (Clap Ivoire, bureau d’accueil des films étrangers, création ou réhabilitation de salles de cinéma, etc.). Il devrait confirmer sa détermination à placer la Côte d’Ivoire dans le peloton de tête du cinéma africain et mondial.
L’exemple du parcours de Philippe Lacote : écriture du scénario à travers plusieurs ateliers (ce qui lui vaut sa sélection à la Cinéfondation), dossier de production monté avec rigueur et présenté au pas de charge à différents partenaires internationaux, casting minutieux et volonté opiniâtre de présenter un film labellisé Côte d’Ivoire, font courir ce jeune réalisateur dans le chemin de la gloire, celui qui passe par tous les sentiers de la professionnalisation et abouti à la reconnaissance et à la confiance de ses partenaires. Cet exemple là, devra faire des émules et nous permettre dans un futur proche de retrouver les plaisirs du bon cinéma, du vrai cinéma, en salle…