Le Président du Front populaire ivoirien (FPI, ancien parti au pouvoir), Pascal Affi N’guessan, a déclaré, mardi, au terme d’une audience accordée à Mme Aïchatou Mindaoudou, Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire que le dialogue entre son parti et le gouvernement a « des chances de reprendre ».
La rencontre entre la direction du FPI conduite par son Président, Pascal Affi N’guessan et la patronne de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a duré moins d’une heure au siège provisoire de ce parti à Cocody Attoban (quartier à l’Est d’Abidjan).
Faisant le point de cette entrevue à la presse, Mme Aïchatou Mindaoudou a fait savoir que le dialogue entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien est « essentiel » pour le règlement des différentes « préoccupations des uns et des autres ».
« Je suis venue ce matin pour faire part à la direction du FPI ma conviction que le dialogue peut reprendre et avancer aussi bien sur la forme que le fond pour des propositions concrètes » a-t-elle déclaré, relevant, de part et d’autre une « volonté d’aller vers le dialogue constructif ». Pour Mme Aïchatou, peu importe celui qui a rompu le dialogue.
« Mon rôle est de faire en sorte que le FPI revienne à la table pour que ce dialogue constructif s’engage. (…) Nous sommes aujourd’hui à un stade qui permet au FPI et au gouvernement de reprendre le dialogue pour avancer de façon concrète vers la résolution de la crise » a souligné la représentante des Nations-Unies.
Tout en saluant la « facilitation » de la diplomate nigérienne, Pascal Affi N’guessan a marqué la disponibilité de son parti à « travailler et à faire en sorte que les choses avancent ».
« Ce serait dramatique s’il n’y avait aucune chance de reprendre le dialogue. La Côte d’Ivoire et les acteurs politiques ont besoin de dialogue parce qu’il s’agit de résoudre, pacifiquement, tous les problèmes qui se posent, toutes les revendications de l’opposition en particulier », a-t-il ajouté.
« Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la facilitation que la Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU a décidé d’engager et les premières réponses qui lui ont été fournies quant à la disposition du chef de l’Etat et du gouvernement à faire en sorte que le dialogue se réamorce afin que des questions qui nous préoccupent trouvent des solutions rapides et concrètes » a, également, fait remarquer M. Affi.
La tension était montée d’un cran entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne après le lancement de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) et la remise de l’ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). Le FPI avait dénoncé une « rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.
HS/ls/APA
La rencontre entre la direction du FPI conduite par son Président, Pascal Affi N’guessan et la patronne de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a duré moins d’une heure au siège provisoire de ce parti à Cocody Attoban (quartier à l’Est d’Abidjan).
Faisant le point de cette entrevue à la presse, Mme Aïchatou Mindaoudou a fait savoir que le dialogue entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien est « essentiel » pour le règlement des différentes « préoccupations des uns et des autres ».
« Je suis venue ce matin pour faire part à la direction du FPI ma conviction que le dialogue peut reprendre et avancer aussi bien sur la forme que le fond pour des propositions concrètes » a-t-elle déclaré, relevant, de part et d’autre une « volonté d’aller vers le dialogue constructif ». Pour Mme Aïchatou, peu importe celui qui a rompu le dialogue.
« Mon rôle est de faire en sorte que le FPI revienne à la table pour que ce dialogue constructif s’engage. (…) Nous sommes aujourd’hui à un stade qui permet au FPI et au gouvernement de reprendre le dialogue pour avancer de façon concrète vers la résolution de la crise » a souligné la représentante des Nations-Unies.
Tout en saluant la « facilitation » de la diplomate nigérienne, Pascal Affi N’guessan a marqué la disponibilité de son parti à « travailler et à faire en sorte que les choses avancent ».
« Ce serait dramatique s’il n’y avait aucune chance de reprendre le dialogue. La Côte d’Ivoire et les acteurs politiques ont besoin de dialogue parce qu’il s’agit de résoudre, pacifiquement, tous les problèmes qui se posent, toutes les revendications de l’opposition en particulier », a-t-il ajouté.
« Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction la facilitation que la Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU a décidé d’engager et les premières réponses qui lui ont été fournies quant à la disposition du chef de l’Etat et du gouvernement à faire en sorte que le dialogue se réamorce afin que des questions qui nous préoccupent trouvent des solutions rapides et concrètes » a, également, fait remarquer M. Affi.
La tension était montée d’un cran entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne après le lancement de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) et la remise de l’ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). Le FPI avait dénoncé une « rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.
HS/ls/APA