La reprise du dialogue direct entre le gouvernement ivoirien et le Front populaire ivoirien (FPI) peut encore être possible. En tout cas, c’est le sentiment qui se dégage désormais. Surtout après l’audience que la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) a accordée hier à la Représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, à son siège provisoire d’Attoban.
Mme Aïchatou Mindaoudou a confié, à sa sortie d’audience, qu’elle est venue rencontrer le président Pascal Affi N’Guessan et ses camarades pour leur dire qu’elle a la nette conviction que le dialogue avec le pouvoir peut reprendre et avancer aussi bien sur le fond que sur la forme de propositions concrètes. «Vous vous souviendrez que, la semaine dernière, j’ai reçu une délégation du Front populaire ivoirien à l’Onuci. Et, au cours de cette discussion, j’ai exhorté le Front populaire ivoirien à renouer le dialogue avec le gouvernement parce qu’en dehors du cadre du dialogue, on ne peut rien régler. Le dialogue est essentiel pour régler les différentes préoccupations qui se présentent aux uns et aux autres ici en Côte d’Ivoire. Et, à ce moment-là, dans le principe, j’avais proposé à la délégation du Front populaire ivoirien de s’impliquer pour qu’on voie selon quelle modalité ce dialogue-là peut être renoué. Donc, ce matin, je suis ici pour leur faire part des consultations que j’ai faites et surtout pour leur indiquer que ma conviction est que le dialogue peut reprendre. Et que ce dialogue-là doit reprendre et avancer aussi bien sur le fond que sur la forme de propositions concrètes», a-t-elle indiqué.
Au vu des consultations qu’elle a engagées, la Représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a fait remarquer qu’elle note aussi bien, du côté du gouvernement que du Fpi, une volonté d’aller vers un dialogue constructif. «Mon rôle, c’est de faire en sorte que le Fpi revienne à la table de discussions pour que ce dialogue constructif s’engage. Je pense qu’on n’est plus au niveau de qui a rompu le dialogue ou qui ne l’a pas rompu. Le stade où nous nous trouvons aujourd’hui est un stade qui permet au Fpi et au gouvernement de reprendre le dialogue et d’avancer de façon concrète vers la résolution des problèmes comme je l’ai indiqué», a ajouté Mme Aïchatou Mindaoudou. «Ce serait dramatique s’il n’y avait aucune chance de reprendre le dialogue parce que la Côte d’Ivoire a besoin du dialogue ; les acteurs politiques ont besoin du dialogue parce qu’il s’agit de résoudre pacifiquement tous les problèmes qui se posent, toutes les revendications des partis de l’opposition en particulier», a fait savoir Affi N’Guesan. Avant de dire toute sa satisfaction pour la facilitation engagée par la patronne de l’Onuci et des premières réponses qui lui ont été fournies s’agissant de la disposition du pouvoir à faire en sorte que le dialogue reprenne en vue de trouver des solutions rapides et concrètes aux préoccupations de son organisation politique.
«La Représentante du secrétaire général reste engagée. Elle va revenir vers nous pour nous apporter des propositions précises en ce qui concerne le calendrier et la forme de ce nouveau dialogue. Nous voudrions lui dire infiniment merci de cette implication et lui marquer toute notre disponibilité à travailler à faire en sorte que les choses avancent», a relevé Pascal Affi N’Guessan.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Mme Aïchatou Mindaoudou a confié, à sa sortie d’audience, qu’elle est venue rencontrer le président Pascal Affi N’Guessan et ses camarades pour leur dire qu’elle a la nette conviction que le dialogue avec le pouvoir peut reprendre et avancer aussi bien sur le fond que sur la forme de propositions concrètes. «Vous vous souviendrez que, la semaine dernière, j’ai reçu une délégation du Front populaire ivoirien à l’Onuci. Et, au cours de cette discussion, j’ai exhorté le Front populaire ivoirien à renouer le dialogue avec le gouvernement parce qu’en dehors du cadre du dialogue, on ne peut rien régler. Le dialogue est essentiel pour régler les différentes préoccupations qui se présentent aux uns et aux autres ici en Côte d’Ivoire. Et, à ce moment-là, dans le principe, j’avais proposé à la délégation du Front populaire ivoirien de s’impliquer pour qu’on voie selon quelle modalité ce dialogue-là peut être renoué. Donc, ce matin, je suis ici pour leur faire part des consultations que j’ai faites et surtout pour leur indiquer que ma conviction est que le dialogue peut reprendre. Et que ce dialogue-là doit reprendre et avancer aussi bien sur le fond que sur la forme de propositions concrètes», a-t-elle indiqué.
Au vu des consultations qu’elle a engagées, la Représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a fait remarquer qu’elle note aussi bien, du côté du gouvernement que du Fpi, une volonté d’aller vers un dialogue constructif. «Mon rôle, c’est de faire en sorte que le Fpi revienne à la table de discussions pour que ce dialogue constructif s’engage. Je pense qu’on n’est plus au niveau de qui a rompu le dialogue ou qui ne l’a pas rompu. Le stade où nous nous trouvons aujourd’hui est un stade qui permet au Fpi et au gouvernement de reprendre le dialogue et d’avancer de façon concrète vers la résolution des problèmes comme je l’ai indiqué», a ajouté Mme Aïchatou Mindaoudou. «Ce serait dramatique s’il n’y avait aucune chance de reprendre le dialogue parce que la Côte d’Ivoire a besoin du dialogue ; les acteurs politiques ont besoin du dialogue parce qu’il s’agit de résoudre pacifiquement tous les problèmes qui se posent, toutes les revendications des partis de l’opposition en particulier», a fait savoir Affi N’Guesan. Avant de dire toute sa satisfaction pour la facilitation engagée par la patronne de l’Onuci et des premières réponses qui lui ont été fournies s’agissant de la disposition du pouvoir à faire en sorte que le dialogue reprenne en vue de trouver des solutions rapides et concrètes aux préoccupations de son organisation politique.
«La Représentante du secrétaire général reste engagée. Elle va revenir vers nous pour nous apporter des propositions précises en ce qui concerne le calendrier et la forme de ce nouveau dialogue. Nous voudrions lui dire infiniment merci de cette implication et lui marquer toute notre disponibilité à travailler à faire en sorte que les choses avancent», a relevé Pascal Affi N’Guessan.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr