Gagnoa – Bouazo Guéhi Willy, 26 ans, apprenti-chauffeur, a été condamné à 12 mois de prison ferme et à 50.000 FCFA d’amende, par le tribunal de Gagnoa, pour des faits requalifiés en ceux de vol de nuit portant sur un mouton, dans la nuit du o6 avril.
Le prévenu a, par ailleurs, écopé d’une peine de 10 ans de privation de droits et de trois années d’interdiction de paraître en dehors de son lieu de naissance.
A l’origine des faits, une cérémonie de mariage bat son plein, ce jour-là, dans le village de Dribouo (département de Gagnoa). A l’instar de bon nombre de jeunes gens et jeunes filles du village, la bande à Bouazo Guéhi, composée de quatre individus, se retrouve sur les lieux.
Les mets succulents servis aux invités des mariés les ayant certainement fait saliver, la bande à Bouazo décide d’organiser son propre festin. Il sera au mouton. Mais comment faire pour avoir l’animal ? Un plan rocambolesque est très vite concocté par les quatre individus, qui se partagent les rôles jusqu’à passer à table, Bouazo étant chargé de voler le mouton attaché dans l’enclos de Kaboré.
Après avoir tué le mouton, Bouazo le transporte sur ses épaules jusqu’au lieu où l’animal sera dépecé. Au moment où il s’apprêtait à le poser sur les feuilles de bananier pour passer à la phase de dépeçage, il est cerné par des dozos, des chasseurs traditionnels.
Alertés, ses acolytes feignent de demander pardon aux dozos, comme s’ils n’étaient pas dans le coup. Mal leur en prit, car ils sont tous déférés devant le parquet du tribunal de Gagnoa, pour répondre du fait délictueux commis.
Le 15 avril, à la barre, Bouazo Guéhi décide d’endosser seul la responsabilité du vol du mouton en blanchissant ses compagnons. Le tribunal le condamne sans ambages et prononce donc un non lieu à l’endroit des trois autres membres de sa bande, connus comme des festoyeurs qui écument les enclos des propriétaires de mouton à Dribouo.
(AIP)
ja/ask
Le prévenu a, par ailleurs, écopé d’une peine de 10 ans de privation de droits et de trois années d’interdiction de paraître en dehors de son lieu de naissance.
A l’origine des faits, une cérémonie de mariage bat son plein, ce jour-là, dans le village de Dribouo (département de Gagnoa). A l’instar de bon nombre de jeunes gens et jeunes filles du village, la bande à Bouazo Guéhi, composée de quatre individus, se retrouve sur les lieux.
Les mets succulents servis aux invités des mariés les ayant certainement fait saliver, la bande à Bouazo décide d’organiser son propre festin. Il sera au mouton. Mais comment faire pour avoir l’animal ? Un plan rocambolesque est très vite concocté par les quatre individus, qui se partagent les rôles jusqu’à passer à table, Bouazo étant chargé de voler le mouton attaché dans l’enclos de Kaboré.
Après avoir tué le mouton, Bouazo le transporte sur ses épaules jusqu’au lieu où l’animal sera dépecé. Au moment où il s’apprêtait à le poser sur les feuilles de bananier pour passer à la phase de dépeçage, il est cerné par des dozos, des chasseurs traditionnels.
Alertés, ses acolytes feignent de demander pardon aux dozos, comme s’ils n’étaient pas dans le coup. Mal leur en prit, car ils sont tous déférés devant le parquet du tribunal de Gagnoa, pour répondre du fait délictueux commis.
Le 15 avril, à la barre, Bouazo Guéhi décide d’endosser seul la responsabilité du vol du mouton en blanchissant ses compagnons. Le tribunal le condamne sans ambages et prononce donc un non lieu à l’endroit des trois autres membres de sa bande, connus comme des festoyeurs qui écument les enclos des propriétaires de mouton à Dribouo.
(AIP)
ja/ask