Abidjan – Des partis de l’opposition ivoirienne, regroupés au sein de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire, rejettent le projet de loi du gouvernement sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) pour les élections générales de 2015.
Lors d’une conférence de presse organisée par ladite structure au siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abidjan, la vice-présidente de cette Alliance qui compte 12 partis politiques, Danièle Boni Claverie, a dénoncé « la démarche solitaire du gouvernement » dont la réforme proposée « ne tient pas compte des recommandations pertinentes faites par le National Democratic Institut (DNI) ».
« Aussi, nous faisons nôtres la série de recommandations, notamment sur l’inclusivité du processus de reforme, l’atteinte des objectifs d’impartialité, d’efficacité ainsi que l’équilibre entre pouvoir et opposition dans la composition », a poursuivi Boni Claverie.
L’Alliance propose alors une nouvelle commission composée de 16 membres comprenant un président choisi de façon consensuelle, 04 représentants des partis ou groupements politiques au pouvoir, 04 représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition, 04 représentants de la société civile et trois représentants de l’administration, sans voix délibérative.
Mme Boni Claverie était entourée du président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Daniel Aka Ahizi, et du secrétaire général du Rassemblement pour la paix et le progrès (RPP), Ouattara Gnonzié, rappelle-t-on.
Le gouvernement ivoirien a adopté, le 9 mars, un projet de loi portant modification de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), qui passe de 31 membres à 13 membres.
Elle devra comprendre, en cas d’adoption par l’Assemblée nationale quatre représentants du président de la République et du gouvernement au lieu de 11 auparavant, trois de la société civile dont deux religieux, trois du parti ou du groupement de partis au pouvoir et trois représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a salué cette reforme, souhaitant la mise en place d’un mécanisme "transparent" pour des élections "crédibles et libres", dénuées de toute violence en 2015.
Toutefois, l’expert indépendant de l'ONU sur les questions des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Doudou Diène, a appelé ce mercredi l’exécutif ivoirien à initier des consultations élargies, dans le cadre de la réforme de la CEI "pour empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise".
(AIP)
ik/fmo/kkp/tm
Lors d’une conférence de presse organisée par ladite structure au siège du Front populaire ivoirien (FPI) à Abidjan, la vice-présidente de cette Alliance qui compte 12 partis politiques, Danièle Boni Claverie, a dénoncé « la démarche solitaire du gouvernement » dont la réforme proposée « ne tient pas compte des recommandations pertinentes faites par le National Democratic Institut (DNI) ».
« Aussi, nous faisons nôtres la série de recommandations, notamment sur l’inclusivité du processus de reforme, l’atteinte des objectifs d’impartialité, d’efficacité ainsi que l’équilibre entre pouvoir et opposition dans la composition », a poursuivi Boni Claverie.
L’Alliance propose alors une nouvelle commission composée de 16 membres comprenant un président choisi de façon consensuelle, 04 représentants des partis ou groupements politiques au pouvoir, 04 représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition, 04 représentants de la société civile et trois représentants de l’administration, sans voix délibérative.
Mme Boni Claverie était entourée du président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Daniel Aka Ahizi, et du secrétaire général du Rassemblement pour la paix et le progrès (RPP), Ouattara Gnonzié, rappelle-t-on.
Le gouvernement ivoirien a adopté, le 9 mars, un projet de loi portant modification de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), qui passe de 31 membres à 13 membres.
Elle devra comprendre, en cas d’adoption par l’Assemblée nationale quatre représentants du président de la République et du gouvernement au lieu de 11 auparavant, trois de la société civile dont deux religieux, trois du parti ou du groupement de partis au pouvoir et trois représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a salué cette reforme, souhaitant la mise en place d’un mécanisme "transparent" pour des élections "crédibles et libres", dénuées de toute violence en 2015.
Toutefois, l’expert indépendant de l'ONU sur les questions des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Doudou Diène, a appelé ce mercredi l’exécutif ivoirien à initier des consultations élargies, dans le cadre de la réforme de la CEI "pour empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise".
(AIP)
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