Le jeudi 24 avril 2014, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) lancera la phase nationale de la prise de dépositions des victimes des crises successives, depuis 1990 jusqu’à 2011, qui ont secoué et endeuillé la Côte d’Ivoire. Mais avant cette opération, la CDVR a réuni hier mercredi 23 avril 2014, lors d’un atelier de restitution, l’ensemble de ces auditeurs qui ont participé à la phase d’audition des victimes qui s’est déroulée dans certaines localités du pays. L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, Président de la CDVR présent à cette cérémonie, a délivré un message important.
Un jour avant le démarrage effectif des auditions des victimes des différentes crises en Côte d’Ivoire, M. Charles Konan Banny a indiqué que l’atelier de restitution avait pour but de faire le bilan de la phase pilote afin de dégager les faits positifs et corriger les insuffisances. M. Konan Banny a rappelé qu’en vue de réaliser la mission de recherche de la vérité, une commission spécialisée chargée des Enquêtes et des Auditions a été créée au sein de la CDVR. Cette dernière, pendant dix (10) jours, a entendu des victimes dans huit (8) localités (Adzopé, Bouaké, Duékoué, Gagnoa). «Notre mission, est d’aider le pays à emprunter le difficile chemin de la réconciliation et de la paix, quelque soit la bonne volonté des institutions et l’engagement des partenaires, la réconciliation et la paix viendront des Ivoiriens eux-mêmes ou ne se fera pas». Et d’affirmer qu’il n’existe aucun logiciel permettant d’inculquer cette paix dans les cœurs et les esprits. « C’est grâce aux efforts conjugués des Ivoiriens que notre pays s’en sortira ou pas », a dit le président de la CDVR. Pour Banny, l’exercice du jour est important puisqu’il faudra décliner les auditions et les enquêtes sur tout le territoire national. Il s’agira donc de tester la faisabilité et la fiabilité des hypothèses de travail et de la méthodologie adoptée par la CDVR ; d’identifier les lacunes et insuffisances du mécanisme de prise de déposition et d’enquêtes ; relever les écueils de la pratique du terrain ; identifier les mesures correctives, réajuster la méthodologie adoptée et améliorer le dispositif des opérations ; identifier certaines victimes en vue d’établir un processus de réparation immédiate des préjudices subies par elles. Conscient que la tâche ne sera pas facile, M. Banny a exhorté les institutions judiciaires à faire leur part de travail. C’est-à-dire, une justice équilibrée et équitable qui rassure. En ce qui concerne la CDVR, il a promis une mission juste et sans favoritisme.
Olivier Guédé
Un jour avant le démarrage effectif des auditions des victimes des différentes crises en Côte d’Ivoire, M. Charles Konan Banny a indiqué que l’atelier de restitution avait pour but de faire le bilan de la phase pilote afin de dégager les faits positifs et corriger les insuffisances. M. Konan Banny a rappelé qu’en vue de réaliser la mission de recherche de la vérité, une commission spécialisée chargée des Enquêtes et des Auditions a été créée au sein de la CDVR. Cette dernière, pendant dix (10) jours, a entendu des victimes dans huit (8) localités (Adzopé, Bouaké, Duékoué, Gagnoa). «Notre mission, est d’aider le pays à emprunter le difficile chemin de la réconciliation et de la paix, quelque soit la bonne volonté des institutions et l’engagement des partenaires, la réconciliation et la paix viendront des Ivoiriens eux-mêmes ou ne se fera pas». Et d’affirmer qu’il n’existe aucun logiciel permettant d’inculquer cette paix dans les cœurs et les esprits. « C’est grâce aux efforts conjugués des Ivoiriens que notre pays s’en sortira ou pas », a dit le président de la CDVR. Pour Banny, l’exercice du jour est important puisqu’il faudra décliner les auditions et les enquêtes sur tout le territoire national. Il s’agira donc de tester la faisabilité et la fiabilité des hypothèses de travail et de la méthodologie adoptée par la CDVR ; d’identifier les lacunes et insuffisances du mécanisme de prise de déposition et d’enquêtes ; relever les écueils de la pratique du terrain ; identifier les mesures correctives, réajuster la méthodologie adoptée et améliorer le dispositif des opérations ; identifier certaines victimes en vue d’établir un processus de réparation immédiate des préjudices subies par elles. Conscient que la tâche ne sera pas facile, M. Banny a exhorté les institutions judiciaires à faire leur part de travail. C’est-à-dire, une justice équilibrée et équitable qui rassure. En ce qui concerne la CDVR, il a promis une mission juste et sans favoritisme.
Olivier Guédé
