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Société Publié le jeudi 24 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Journée mondiale de la Terre / Protection de l’environnement : La situation du changement climatique en Côte d’Ivoire a été examinée

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Réunion du Conseil National de Lutte contre le SIDA : Le Chef de l’Etat préside la cérémonie
Lundi 16 décembre 2013. Palais de la Présidence. Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a présidé, une réunion du Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS). Photo : Terence McCulley, Ambassadeur des Etats-Unis.
En collaboration avec le Programme assainissement-recyclage ordures de Côte d’Ivoire (PARO-CI), l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique a abrité une conférence sur le « changement climatique et les enjeux de la protection de l’environnement » le mardi 22 avril 2014, à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre. Sollicitée pour son expertise, Odile Ano, consultante en environnement, a examiné les causes et les conséquences du changement climatique en Côte d’Ivoire particulièrement. Dans son exposé, il apparaît que la pollution et les gaz à effet de serre (CO2) sont les principaux causes du réchauffement climatique. «L’Afrique subsaharienne est très peu émettrice de gaz à effet de serre. Les pays développés notamment les Etats-Unis sont au niveau le plus haut dans l’émission. Mais ils ont les capacités de gérer les répercussions», a par ailleurs fait remarquer Odile Ano. Au niveau des conséquences, elle a évoqué l’élévation du niveau des mers (érosion côtière traduit par le fort recul des plages des côtes de Sassandra, Vridi, Port Bouët ; la salinité des eaux et disparition des forêts dans les zones lagunaires) ; l’augmentation de la température (baisse des ressources en eau et de la pluviométrie, prolifération des plantes aquatiques nocives) ; les risques sanitaires, sociaux et économiques, puis frontaliers (réapparition de pandémies tels que le choléra et le paludisme, engorgement des villes, licenciements, déplacement des populations et conflits). Comme solutions possibles, elle a mis en exergue le développement des énergies propres telles le biogaz (qui utilise les déchets comme sources d’énergie) et le four solaire (un palliatif à la cuisson au bois de chauffage), la gestion durable des forêts par un programme de plantation d’arbres et l’exploitation durable des terres par un programme de récupération d’eau de pluie (écobaril). Dans son discours d’ouverture, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, SEM Terence Mc Culley a, souligné que chaque année, plus d’un milliard de personnes participent à des activités en rapport avec la Journée internationale de la Terre dans plus de 190 pays, faisant de cette journée la plus grande des journées en termes d’actions citoyennes dans le monde. Quant à Evariste Aohoui, le président du PARO-CI, il a noté que son ONG travaille dans le domaine de l’environnement depuis 2010 et s’efforce d’apporter des solutions viables à la problématique de l’insalubrité en Côte d’Ivoire. Du reste, le PARO-CI prévoit une activité de nettoyage de la place Ficgayo à Yopougon, le samedi 26 avril 214, en présence de l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire.

A.Aguié
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