ABIDJAN - L'opposition ivoirienne réunie au sein de l'Alliance des forces démocratiques de Côte d'Ivoire (AFDCI) réclame une Commission électorale "plus indépendante" et " plus consensuelle", dénonçant une "surreprésentation" du pouvoir dans la nouvelle mouture de la Commission électorale proposée par le gouvernement.
"La composition de la CEI telle que proposée demeure déséquilibrée (avec) au total 7 personnalités sur 13 pour le pouvoir," a déploré l'AFDCI lors d'une conférence de presse mercredi à Abidjan par sa 1ère vice-présidente, Danielle Boni Claverie.
Le gouvernement a adopté le 10 avril en conseil des ministres une réforme de la CEI qui passe de 31 à 13 membres dont trois représentants du parti au pouvoir, trois de l'opposition, trois de la société civile et un représentant respectif pour la présidence de la République, le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Economie et des finances et le Conseil supérieur de la magistrature.
L'AFDCI dénonce une "surreprésentation" du gouvernement qui " annihile le caractère indépendant de l'institution".
Pour Danielle Boni Claverie, le gouvernement cherche à " contrôler" la Commission électorale.
L'AFDCI réclame la mise en place d'un cadre "consensuel et inclusif" afin d'"asseoir une confiance" entre les différents partis en vue des élections à venir.
Elle propose une CEI de 16 membres dont 13 avec voix délibérative et un président choisi "de façon consensuelle" par les membres ayant voix délibérative.
L'Alliance des forces démocratiques, créée le 26 mars à l'initiative du Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, regroupe une dizaine de partis de l'opposition.
"La composition de la CEI telle que proposée demeure déséquilibrée (avec) au total 7 personnalités sur 13 pour le pouvoir," a déploré l'AFDCI lors d'une conférence de presse mercredi à Abidjan par sa 1ère vice-présidente, Danielle Boni Claverie.
Le gouvernement a adopté le 10 avril en conseil des ministres une réforme de la CEI qui passe de 31 à 13 membres dont trois représentants du parti au pouvoir, trois de l'opposition, trois de la société civile et un représentant respectif pour la présidence de la République, le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Economie et des finances et le Conseil supérieur de la magistrature.
L'AFDCI dénonce une "surreprésentation" du gouvernement qui " annihile le caractère indépendant de l'institution".
Pour Danielle Boni Claverie, le gouvernement cherche à " contrôler" la Commission électorale.
L'AFDCI réclame la mise en place d'un cadre "consensuel et inclusif" afin d'"asseoir une confiance" entre les différents partis en vue des élections à venir.
Elle propose une CEI de 16 membres dont 13 avec voix délibérative et un président choisi "de façon consensuelle" par les membres ayant voix délibérative.
L'Alliance des forces démocratiques, créée le 26 mars à l'initiative du Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, regroupe une dizaine de partis de l'opposition.