Allocution de clôture de Madame le Ministre sur la Présentation par le FMI des Perspectives Economiques Régionales de l’Afrique sub-saharienne.
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues,
• Monsieur le Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI
• Monsieur le Représentant Résident du FMI,
• Monsieur le Directeur National de la BCEAO,
• Mesdames et Messieurs les Représentants des institutions internationales,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux de l’Administration Publique,
• Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs Généraux des Institutions Financières,
• Mesdames et Messieurs les Responsables des organisations associatives et professionnelles du secteur privé,
• Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques,
• Mesdames et Messieurs les Responsables de la société civile ivoirienne,
• Chers amis de la presse,
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Au terme de cette cérémonie, je voudrais avant tout propos, au nom de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, féliciter l’ensemble des participants au lancement du rapport semestriel du FMI sur les Perspectives Economiques Régionales en Afrique. Je voudrais remercier l’ensemble des intervenants, en particulier Monsieur Roger NORD, Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI qui nous fait l’amitié de visiter notre pays et de s’imprégner des réalités ivoiriennes ; Madame Aleksandra ZDZIENICKA, Economiste au Département Afrique du FMI, ainsi que les autres panélistes pour la qualité de leur présentation et des échanges avec les participants que je salue également.
Le rapport dresse un état des lieux complet des évolutions économiques de notre continent dont la croissance se situerait entre 4.9 et 5.5% et constitue, à n’en point douter, une des publications de référence sur l’état des économies africaines. Les présentations et échanges ont permis de noter les ressorts de la croissance économique en Afrique subsaharienne et d’attirer notre attention sur les risques potentiels qui peuvent la menacer, nous invitant en conséquence à être proactif.
Les présentations ainsi que le panel qui a suivi, nous invitent à approfondir la réflexion relativement à l’assainissement du cadre macroéconomique, l’accélération des réformes sectorielles notamment celles du secteur financier et de l’environnement des affaires, en vue de favoriser plus de croissance et de bien-être. Il s’agit de créer les conditions de compétitivité de nos économies et ce faisant, d’améliorer la rentabilité et la profitabilité de projets divers portés par les Etats, les opérateurs économiques et les particuliers. Ce sont là, les conditions d’une croissance véritablement profitable pour le développement de toute économie ou, en d’autres termes, une croissance économique durable et plus solidaire.
Aujourd’hui, la croissance au niveau de l’Afrique subsaharienne est forte et le restera encore dans les années à venir ! Car, l’Afrique offre des opportunités réelles d’investissement. Aussi, grâce à une stabilité institutionnelle et politique, des dynamiques nouvelles porteuses de progrès aussi bien sur le plan économique que social devraient positionner notre continent comme la nouvelle frontière de la croissance mondiale.
Les prévisions, fondées sur les analyses d’experts suggèrent que le poids économique agrégé des pays en développement et des pays émergents est sur le point de dépasser celui de l’ensemble des pays développés. Ce poids est susceptible de représenter près de 60% du PIB mondial en 2030, selon l’OCDE.
Dans ce contexte de rééquilibrage de l’économie mondiale, l’Afrique apparait comme un partenaire géostratégique incontournable, autant pour les pays industrialisés que pour les pays dits « émergents ».Car les pays africains constituent à la fois des sources d’approvisionnement en matières premières et des terres de transfert de technologie et de création de nouvelles richesses.
Cependant, pour tirer le meilleur parti de ces nouvelles opportunités et faire face à une demande sociale plus forte et satisfaire les attentes légitimes des peuples, l’Afrique doit, selon nous :
• identifier des secteurs à forte valeur ajoutée devant recevoir des investissements ;
• favoriser des projets d’investissement structurants au plan régional ;
• profiter de la hausse des Investissements Directs Etrangers en les attirant pour renforcer les capacités de production intérieures et stimuler le développement économique et humain à long terme ;
• mobiliser l’épargne intérieure et promouvoir son allocation efficiente par des politiques publiques idoines en vue de favoriser l’émergence d’une véritable classe moyenne.
Mesdames et messieurs
La Côte d’Ivoire a adopté une stratégie globale de développement à moyen terme, intitulée « Plan National de Développement 2012-2015 », qui a pour objectif de ramener le pays sur un sentier de croissance vigoureuse, soutenue, inclusive et solidaire. Ce plan, basé sur un accroissement des investissements, vise à poser les jalons de l’émergence à l’horizon 2020.
Les objectifs de politique économique qui nous sont assignés, dans ce cadre, consistent à assurer la stabilité macroéconomique et à maintenir une dynamique de croissance forte qui améliore le bien-être de nos concitoyens. Les actions entreprises par le Gouvernement depuis 2011, ainsi que les efforts consentis, portent leurs fruits aujourd’hui. En effet, la croissance du Produit Intérieur Brut réel, estimée à environ 9% en 2013 est demeurée forte ; l’inflation est restée modérée en 2013 et les perspectives pour 2014 indiquent un taux de croissance qui restera vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. Notre pays reprend sa place de locomotive des économies de la sous-région tant en termes de performances qu’en termes de gouvernance économiques.
• Le CPIA de la Côte d’Ivoire est passé de 2,9 à 3,2.
• Le rapport « Doing Business 2014 » indique que la Côte d’Ivoire fait partie des dix pays les plus réformateurs au monde en 2012/2013.
• La Côte d’Ivoire fait partie des pays à fort taux de croissance dans le monde.
Cependant, il nous faut maintenir le cap, poursuivre et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour le soutien du niveau de croissance enregistré depuis 2012, réduire la pauvreté et créer une économie moderne, résiliente et apte à résister aux chocs exogènes.
Les reformes structurelles engagées à travers, notamment la normalisation de la situation sociopolitique et sécuritaire, l’amélioration du climat des affaires, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’assainissement continue de la gestion des finances publiques, l’adoption d’une nouvelle structure des prix aux producteurs dans les grandes filières agricoles (café, cacao, coton, anacarde, etc.) ainsi que la réhabilitation des infrastructures routières pour faciliter l’approvisionnement des marchés, contribuent à améliorer le niveau de vie des populations.
La transformation structurelle de l’économie ivoirienne est bien engagée avec la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’industrialisation devant laisser une large place à la transformation des produits agricoles et au développement de la PME, ainsi qu’une nouvelle stratégie agricole pour accroître la productivité du secteur.
Ces réformes sont soutenues par une forte volonté politique de lutte contre la pauvreté. En effet, le niveau des dépenses pro pauvres de 1080,3 milliards exécuté en 2012 est passé à 1337,1 milliards en 2013, soit un accroissement de 23,8%. En 2014, ce niveau devrait être porté à 1517,7 milliards, en progression de 13,5%.
Mesdames et messieurs, honorables invités
Nous devons, non seulement, continuer d’agir pour améliorer la disponibilité et la qualité des infrastructures de base, former des ressources humaines compétitives, assainir l’environnement des affaires, consolider la stabilité budgétaire et améliorer la qualité, la transparence et l’efficacité de la dépense publique, mais aussi promouvoir le développement du secteur privé, assainir et développer le secteur financier, soutenir et mettre en œuvre des projets à caractère intégrateurs contenus dans le programme économique régional de l’UEMOA et le programme communautaire de développement de la CEDEAO, en cours d’adoption.
Il nous faut rechercher les financements innovants pour nos économies, les financements adéquats, notamment le recours au marché international pour mobiliser des ressources longues pour les investissements en infrastructure et en capital humain qui contribueront à la transformation structurelle de l’économie.
C’est sur ces propos que je déclare close, au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre et de l’ensemble du Gouvernement, la cérémonie de présentation des Perspectives Economiques Régionales de l’Afrique sub-saharienne.
Je vous remercie.
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues,
• Monsieur le Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI
• Monsieur le Représentant Résident du FMI,
• Monsieur le Directeur National de la BCEAO,
• Mesdames et Messieurs les Représentants des institutions internationales,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux de l’Administration Publique,
• Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs Généraux des Institutions Financières,
• Mesdames et Messieurs les Responsables des organisations associatives et professionnelles du secteur privé,
• Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques,
• Mesdames et Messieurs les Responsables de la société civile ivoirienne,
• Chers amis de la presse,
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Au terme de cette cérémonie, je voudrais avant tout propos, au nom de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, féliciter l’ensemble des participants au lancement du rapport semestriel du FMI sur les Perspectives Economiques Régionales en Afrique. Je voudrais remercier l’ensemble des intervenants, en particulier Monsieur Roger NORD, Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI qui nous fait l’amitié de visiter notre pays et de s’imprégner des réalités ivoiriennes ; Madame Aleksandra ZDZIENICKA, Economiste au Département Afrique du FMI, ainsi que les autres panélistes pour la qualité de leur présentation et des échanges avec les participants que je salue également.
Le rapport dresse un état des lieux complet des évolutions économiques de notre continent dont la croissance se situerait entre 4.9 et 5.5% et constitue, à n’en point douter, une des publications de référence sur l’état des économies africaines. Les présentations et échanges ont permis de noter les ressorts de la croissance économique en Afrique subsaharienne et d’attirer notre attention sur les risques potentiels qui peuvent la menacer, nous invitant en conséquence à être proactif.
Les présentations ainsi que le panel qui a suivi, nous invitent à approfondir la réflexion relativement à l’assainissement du cadre macroéconomique, l’accélération des réformes sectorielles notamment celles du secteur financier et de l’environnement des affaires, en vue de favoriser plus de croissance et de bien-être. Il s’agit de créer les conditions de compétitivité de nos économies et ce faisant, d’améliorer la rentabilité et la profitabilité de projets divers portés par les Etats, les opérateurs économiques et les particuliers. Ce sont là, les conditions d’une croissance véritablement profitable pour le développement de toute économie ou, en d’autres termes, une croissance économique durable et plus solidaire.
Aujourd’hui, la croissance au niveau de l’Afrique subsaharienne est forte et le restera encore dans les années à venir ! Car, l’Afrique offre des opportunités réelles d’investissement. Aussi, grâce à une stabilité institutionnelle et politique, des dynamiques nouvelles porteuses de progrès aussi bien sur le plan économique que social devraient positionner notre continent comme la nouvelle frontière de la croissance mondiale.
Les prévisions, fondées sur les analyses d’experts suggèrent que le poids économique agrégé des pays en développement et des pays émergents est sur le point de dépasser celui de l’ensemble des pays développés. Ce poids est susceptible de représenter près de 60% du PIB mondial en 2030, selon l’OCDE.
Dans ce contexte de rééquilibrage de l’économie mondiale, l’Afrique apparait comme un partenaire géostratégique incontournable, autant pour les pays industrialisés que pour les pays dits « émergents ».Car les pays africains constituent à la fois des sources d’approvisionnement en matières premières et des terres de transfert de technologie et de création de nouvelles richesses.
Cependant, pour tirer le meilleur parti de ces nouvelles opportunités et faire face à une demande sociale plus forte et satisfaire les attentes légitimes des peuples, l’Afrique doit, selon nous :
• identifier des secteurs à forte valeur ajoutée devant recevoir des investissements ;
• favoriser des projets d’investissement structurants au plan régional ;
• profiter de la hausse des Investissements Directs Etrangers en les attirant pour renforcer les capacités de production intérieures et stimuler le développement économique et humain à long terme ;
• mobiliser l’épargne intérieure et promouvoir son allocation efficiente par des politiques publiques idoines en vue de favoriser l’émergence d’une véritable classe moyenne.
Mesdames et messieurs
La Côte d’Ivoire a adopté une stratégie globale de développement à moyen terme, intitulée « Plan National de Développement 2012-2015 », qui a pour objectif de ramener le pays sur un sentier de croissance vigoureuse, soutenue, inclusive et solidaire. Ce plan, basé sur un accroissement des investissements, vise à poser les jalons de l’émergence à l’horizon 2020.
Les objectifs de politique économique qui nous sont assignés, dans ce cadre, consistent à assurer la stabilité macroéconomique et à maintenir une dynamique de croissance forte qui améliore le bien-être de nos concitoyens. Les actions entreprises par le Gouvernement depuis 2011, ainsi que les efforts consentis, portent leurs fruits aujourd’hui. En effet, la croissance du Produit Intérieur Brut réel, estimée à environ 9% en 2013 est demeurée forte ; l’inflation est restée modérée en 2013 et les perspectives pour 2014 indiquent un taux de croissance qui restera vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. Notre pays reprend sa place de locomotive des économies de la sous-région tant en termes de performances qu’en termes de gouvernance économiques.
• Le CPIA de la Côte d’Ivoire est passé de 2,9 à 3,2.
• Le rapport « Doing Business 2014 » indique que la Côte d’Ivoire fait partie des dix pays les plus réformateurs au monde en 2012/2013.
• La Côte d’Ivoire fait partie des pays à fort taux de croissance dans le monde.
Cependant, il nous faut maintenir le cap, poursuivre et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour le soutien du niveau de croissance enregistré depuis 2012, réduire la pauvreté et créer une économie moderne, résiliente et apte à résister aux chocs exogènes.
Les reformes structurelles engagées à travers, notamment la normalisation de la situation sociopolitique et sécuritaire, l’amélioration du climat des affaires, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’assainissement continue de la gestion des finances publiques, l’adoption d’une nouvelle structure des prix aux producteurs dans les grandes filières agricoles (café, cacao, coton, anacarde, etc.) ainsi que la réhabilitation des infrastructures routières pour faciliter l’approvisionnement des marchés, contribuent à améliorer le niveau de vie des populations.
La transformation structurelle de l’économie ivoirienne est bien engagée avec la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’industrialisation devant laisser une large place à la transformation des produits agricoles et au développement de la PME, ainsi qu’une nouvelle stratégie agricole pour accroître la productivité du secteur.
Ces réformes sont soutenues par une forte volonté politique de lutte contre la pauvreté. En effet, le niveau des dépenses pro pauvres de 1080,3 milliards exécuté en 2012 est passé à 1337,1 milliards en 2013, soit un accroissement de 23,8%. En 2014, ce niveau devrait être porté à 1517,7 milliards, en progression de 13,5%.
Mesdames et messieurs, honorables invités
Nous devons, non seulement, continuer d’agir pour améliorer la disponibilité et la qualité des infrastructures de base, former des ressources humaines compétitives, assainir l’environnement des affaires, consolider la stabilité budgétaire et améliorer la qualité, la transparence et l’efficacité de la dépense publique, mais aussi promouvoir le développement du secteur privé, assainir et développer le secteur financier, soutenir et mettre en œuvre des projets à caractère intégrateurs contenus dans le programme économique régional de l’UEMOA et le programme communautaire de développement de la CEDEAO, en cours d’adoption.
Il nous faut rechercher les financements innovants pour nos économies, les financements adéquats, notamment le recours au marché international pour mobiliser des ressources longues pour les investissements en infrastructure et en capital humain qui contribueront à la transformation structurelle de l’économie.
C’est sur ces propos que je déclare close, au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre et de l’ensemble du Gouvernement, la cérémonie de présentation des Perspectives Economiques Régionales de l’Afrique sub-saharienne.
Je vous remercie.