Abidjan- Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) déplore l'immixtion de l'expert indépendant de l'ONU, Doudou Diène, dans le débat politique ivoirien sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire a appelé, mercredi, les autorités ivoiriennes à entreprendre des consultations élargies dans le cadre de la réforme de la CEI pour, selon lui, empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise, rappelle-t-on.
"Nous aurions pu ne pas commenter la sortie de Monsieur Doudou Diène s'il ne nous était apparu que notre cher expert 'indépendant' cultive une tendance de plus en plus forte à s'immiscer dans les débats politiques ivoiriens", relève le porte-parole principal, Joël N'Guessan, dans une déclaration écrite depuis Rotterdam (Pays-Bas) où il participe au 59ème congrès de l'Internationale libérale.
Selon Joël N'Guessan, l'observateur "patient, prudent, donnant des avis quand il faut" ne devrait pas se précipiter pour s'inviter dans un débat qui ne fait que commencer, surtout que, a-t-il mentionné, "le projet de loi adopté par le gouvernement n'est qu'au stade de projet".
"Il n'a pas encore été débattu par les députés, représentants du peuple de Côte d'Ivoire", fait savoir l'ancien ministre des Droits de l'Homme, tout en faisant remarquer que, contrairement à l'assertion de M. Diène, la CEI n'a pas constitué par le passé l'institution la plus sensible de la crise pré et post-électorale.
"Dire le contraire, c'est confirmer que notre expert 'indépendant' commence de plus en plus à adopter des attitudes partisanes surtout quand l'on sait qu'il consacre plus de 80% de ses efforts et analyses à la défense des bourreaux d'hier".
Le porte-parole du parti présidentiel demande donc à M. Doudou Diène d’attendre que les élus du peuple décident, après avoir pris en compte les observations pertinentes de la société civile, avant de donner son avis d'expert indépendant le moment venu.
kkp/kp
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire a appelé, mercredi, les autorités ivoiriennes à entreprendre des consultations élargies dans le cadre de la réforme de la CEI pour, selon lui, empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise, rappelle-t-on.
"Nous aurions pu ne pas commenter la sortie de Monsieur Doudou Diène s'il ne nous était apparu que notre cher expert 'indépendant' cultive une tendance de plus en plus forte à s'immiscer dans les débats politiques ivoiriens", relève le porte-parole principal, Joël N'Guessan, dans une déclaration écrite depuis Rotterdam (Pays-Bas) où il participe au 59ème congrès de l'Internationale libérale.
Selon Joël N'Guessan, l'observateur "patient, prudent, donnant des avis quand il faut" ne devrait pas se précipiter pour s'inviter dans un débat qui ne fait que commencer, surtout que, a-t-il mentionné, "le projet de loi adopté par le gouvernement n'est qu'au stade de projet".
"Il n'a pas encore été débattu par les députés, représentants du peuple de Côte d'Ivoire", fait savoir l'ancien ministre des Droits de l'Homme, tout en faisant remarquer que, contrairement à l'assertion de M. Diène, la CEI n'a pas constitué par le passé l'institution la plus sensible de la crise pré et post-électorale.
"Dire le contraire, c'est confirmer que notre expert 'indépendant' commence de plus en plus à adopter des attitudes partisanes surtout quand l'on sait qu'il consacre plus de 80% de ses efforts et analyses à la défense des bourreaux d'hier".
Le porte-parole du parti présidentiel demande donc à M. Doudou Diène d’attendre que les élus du peuple décident, après avoir pris en compte les observations pertinentes de la société civile, avant de donner son avis d'expert indépendant le moment venu.
kkp/kp