C’est Abidjan que la Délégation Régionale Afrique du Fonds Monétaire International (FMI) a choisi pour la présentation du rapport Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. Cette présentation a eu lieu le jeudi 24 avril 2014, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et des ministres Nialé Kaba et Abdourahmane Cissé. La délégation du FMI était conduite par son Directeur général adjoint Afrique, Roger Nord.
Le choix d’Abidjan selon les organisateurs obéît à l’intérêt de l’Institution et du rôle retrouvé de la Côte d’Ivoire. ‘’Les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne’’, est un résumé de rapports qui dresse un état des évolutions économiques dans le Continent, et constitue une publication de référence sur l’état des économies africaines. On y retiendra pour cette année que : «La situation politique et sécuritaire de la région s’est stabilisée. Des élections se sont déroulées dans le calme au Mali et au Togo et de nouveaux progrès ont été réalisés vers la normalisation en Côte d’Ivoire. En 2013, la croissance régionale est restée ferme et l’inflation a été modérée. Après avoir rebondi à 6,6 % en 2012, la croissance régionale a atteint 5,5 % l’année 2013. Ces résultats ont été obtenus grâce à la reprise en Côte d’Ivoire après la crise, aux efforts d’investissements publics, aux bonnes récoltes financières dans de nombreux pays et au démarrage de la production pétrolière au Niger. La croissance a été particulièrement forte en Côte d’Ivoire, elle se situe en terme de croissance à 9 %, mais elle est hausse à 5 % au Bénin, au Burkina Faso et au Togo. L’activité est en restée faible en Guinée-Bissau; au Mali, la sécheresse affectant le Sahel a lourdement pesé sur la croissance du PIB dans la période qui a suivi la crise. L’inflation régionale a baissé à 1,6 % grâce à une diminution des prix des produits alimentaires. Malgré une nette progression des investissements publics en 2013, le déficit budgétaire de la région dans son ensemble (dons compris) s’est stabilisé autour de 3 % du PIB», résume le communiqué de presse publié à cet effet. «La croissance vigoureuse que la région subsaharienne a connue ces dernières années, semble devoir se poursuivre et passer de 4,9 % l’an passé à 5½ % en 2014, en s’appuyant sur des niveaux élevés des investissements dans les infrastructures et les activités minières. La croissance dans les pays à faible revenu de la région reste encore plus élevée, aux environs de 6,9 % en 2014», a commenté Roger Nord. Pour le Premier ministre ivoirien, ce rapport révèle que les pays de l’UEMOA doivent construire une économie résistante. «Il nous faut construire une économie qui résiste aux chocs et qui, participent pleinement aux échanges mondiaux par le développement de chaines de valeurs, notamment à l’échelle régionale», a expliqué M. Duncan.
Franck Ouraga
Le choix d’Abidjan selon les organisateurs obéît à l’intérêt de l’Institution et du rôle retrouvé de la Côte d’Ivoire. ‘’Les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne’’, est un résumé de rapports qui dresse un état des évolutions économiques dans le Continent, et constitue une publication de référence sur l’état des économies africaines. On y retiendra pour cette année que : «La situation politique et sécuritaire de la région s’est stabilisée. Des élections se sont déroulées dans le calme au Mali et au Togo et de nouveaux progrès ont été réalisés vers la normalisation en Côte d’Ivoire. En 2013, la croissance régionale est restée ferme et l’inflation a été modérée. Après avoir rebondi à 6,6 % en 2012, la croissance régionale a atteint 5,5 % l’année 2013. Ces résultats ont été obtenus grâce à la reprise en Côte d’Ivoire après la crise, aux efforts d’investissements publics, aux bonnes récoltes financières dans de nombreux pays et au démarrage de la production pétrolière au Niger. La croissance a été particulièrement forte en Côte d’Ivoire, elle se situe en terme de croissance à 9 %, mais elle est hausse à 5 % au Bénin, au Burkina Faso et au Togo. L’activité est en restée faible en Guinée-Bissau; au Mali, la sécheresse affectant le Sahel a lourdement pesé sur la croissance du PIB dans la période qui a suivi la crise. L’inflation régionale a baissé à 1,6 % grâce à une diminution des prix des produits alimentaires. Malgré une nette progression des investissements publics en 2013, le déficit budgétaire de la région dans son ensemble (dons compris) s’est stabilisé autour de 3 % du PIB», résume le communiqué de presse publié à cet effet. «La croissance vigoureuse que la région subsaharienne a connue ces dernières années, semble devoir se poursuivre et passer de 4,9 % l’an passé à 5½ % en 2014, en s’appuyant sur des niveaux élevés des investissements dans les infrastructures et les activités minières. La croissance dans les pays à faible revenu de la région reste encore plus élevée, aux environs de 6,9 % en 2014», a commenté Roger Nord. Pour le Premier ministre ivoirien, ce rapport révèle que les pays de l’UEMOA doivent construire une économie résistante. «Il nous faut construire une économie qui résiste aux chocs et qui, participent pleinement aux échanges mondiaux par le développement de chaines de valeurs, notamment à l’échelle régionale», a expliqué M. Duncan.
Franck Ouraga