Le Cameroun a déjà exporté 143 374 tonnes de cacao depuis le lancement de la campagne cacaoyère le 1er août 2013, selon les statistiques du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).
Ces exportations sont en baisse par rapport à celles de la campagne écoulée où, pendant la même période, 193 298 tonnes de cacao avaient été exportées.
Les chiffres de cette année connaissent une baisse de 25,8 pour cent, au moment où le Cameroun entend accroître la production de cacao pour la porter de 235 000 tonnes cette année à 260 000 tonnes en 2014.
Cette baisse des exportations, qui ne présage pas de bonnes perspectives pour l'ensemble de la filière à mi-parcours de la campagne, est la conséquence de mauvaises conditions météorologiques, selon l'Office national du cacao et du café (ONCC) et le CICC.
La multiplication des initiatives, entre autres, le relèvement du prix de kilogramme aux cacaoculteurs devant passer de 1000 francs CFA en moyenne à 1200 francs CFA, l'organisation des festivals de cacao dans les grands bassins de production, la vulgarisation des nouvelles techniques culturales et l'installation d'une troisième unité industrielle de transformation de cacao au Cameroun pourraient améliorer la production.
Actuellement cinquième producteur du cacao au monde après la Côte d'Ivoire, intouchable leader pour le moment, le Brésil, le Ghana et le Nigeria, le Cameroun pourrait se positionner au quatrième rang mondial dès cette année au détriment du Nigeria.
MBOG/cat/APA
Ces exportations sont en baisse par rapport à celles de la campagne écoulée où, pendant la même période, 193 298 tonnes de cacao avaient été exportées.
Les chiffres de cette année connaissent une baisse de 25,8 pour cent, au moment où le Cameroun entend accroître la production de cacao pour la porter de 235 000 tonnes cette année à 260 000 tonnes en 2014.
Cette baisse des exportations, qui ne présage pas de bonnes perspectives pour l'ensemble de la filière à mi-parcours de la campagne, est la conséquence de mauvaises conditions météorologiques, selon l'Office national du cacao et du café (ONCC) et le CICC.
La multiplication des initiatives, entre autres, le relèvement du prix de kilogramme aux cacaoculteurs devant passer de 1000 francs CFA en moyenne à 1200 francs CFA, l'organisation des festivals de cacao dans les grands bassins de production, la vulgarisation des nouvelles techniques culturales et l'installation d'une troisième unité industrielle de transformation de cacao au Cameroun pourraient améliorer la production.
Actuellement cinquième producteur du cacao au monde après la Côte d'Ivoire, intouchable leader pour le moment, le Brésil, le Ghana et le Nigeria, le Cameroun pourrait se positionner au quatrième rang mondial dès cette année au détriment du Nigeria.
MBOG/cat/APA
