Ancien numéro 2 du régime de Laurent Gbagbo (2000-2011), Mamadou Koulibaly, s’est déclaré mardi à Abidjan candidat à la présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire, dont l’"impréparation", selon lui, pourrait aboutir à de "graves troubles".
"Pour la présidentielle 2015 je suis candidat, c’est sûr!", a affirmé M. Koulibaly, qui était président de l’Assemblée nationale de 2001 à 2012, lors d’une rencontre organisée par le quotidien abidjanais Le Nouveau Réveil.
M. Koulibaly a créé en juillet 2011 un petit parti, Liberté et démocratie pour la République (Lider), après avoir quitté la tête du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Le scrutin de 2015, pour lequel le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déjà annoncé sa candidature, se déroulera dans une "ambiance d’insécurité parfaite" pouvant aboutir à "de graves troubles" car le gouvernement "ne veut pas avoir des élections transparentes", a-t-il estimé.
La Côte d’Ivoire a retrouvé le calme trois ans après les violences postélectorales de 2010-2011, qui avaient ponctué une décennie de crise politico-militaire dans le pays. Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq mois.
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011, est emprisonné à La Haye, où la Cour pénale internationale le poursuit pour "crimes contre l’humanité".
Universitaire et économiste, M. Koulibaly, 57 ans, a également accusé l"hyper-président" Ouattara de vouloir "étouffer l’opposition pour qu’elle ne présente de candidat" et d’avoir "verrouillé le financement des partis politiques".
"Rien n’est prêt, même pas les listes électorales" pour la présidentielle
prévue en fin 2015, a-t-il dénoncé.
La Commission électorale indépendante (CEI), l’organe en charge des
scrutins et de l’établissement des listes électorales, a été réformée le 10
avril, donnant une place plus importante à l’opposition.
Cette modification vise à mettre en place une institution "efficace, équilibrée, prenant en compte les aspirations de toutes les parties", avait affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
M. Bakayoko avait également annoncé que le projet de loi sur la réforme de la commission électorale serait soumis au Parlement en mai prochain, rejetant
les critiques de l’opposition sur la "surreprésentation" de la majorité au sein de cette institution.
La réussite de la prochaine présidentielle apparaît impérative en Côte d’Ivoire afin d’apaiser définitivement le pays.
ck/jf/aub
"Pour la présidentielle 2015 je suis candidat, c’est sûr!", a affirmé M. Koulibaly, qui était président de l’Assemblée nationale de 2001 à 2012, lors d’une rencontre organisée par le quotidien abidjanais Le Nouveau Réveil.
M. Koulibaly a créé en juillet 2011 un petit parti, Liberté et démocratie pour la République (Lider), après avoir quitté la tête du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Le scrutin de 2015, pour lequel le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déjà annoncé sa candidature, se déroulera dans une "ambiance d’insécurité parfaite" pouvant aboutir à "de graves troubles" car le gouvernement "ne veut pas avoir des élections transparentes", a-t-il estimé.
La Côte d’Ivoire a retrouvé le calme trois ans après les violences postélectorales de 2010-2011, qui avaient ponctué une décennie de crise politico-militaire dans le pays. Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq mois.
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011, est emprisonné à La Haye, où la Cour pénale internationale le poursuit pour "crimes contre l’humanité".
Universitaire et économiste, M. Koulibaly, 57 ans, a également accusé l"hyper-président" Ouattara de vouloir "étouffer l’opposition pour qu’elle ne présente de candidat" et d’avoir "verrouillé le financement des partis politiques".
"Rien n’est prêt, même pas les listes électorales" pour la présidentielle
prévue en fin 2015, a-t-il dénoncé.
La Commission électorale indépendante (CEI), l’organe en charge des
scrutins et de l’établissement des listes électorales, a été réformée le 10
avril, donnant une place plus importante à l’opposition.
Cette modification vise à mettre en place une institution "efficace, équilibrée, prenant en compte les aspirations de toutes les parties", avait affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
M. Bakayoko avait également annoncé que le projet de loi sur la réforme de la commission électorale serait soumis au Parlement en mai prochain, rejetant
les critiques de l’opposition sur la "surreprésentation" de la majorité au sein de cette institution.
La réussite de la prochaine présidentielle apparaît impérative en Côte d’Ivoire afin d’apaiser définitivement le pays.
ck/jf/aub