C’est un incident que le FPI a tout fait pour étouffer, usant de pressions sur le journaliste, de négociations avec la presse présente et de consignes aux rédactions bleues, afin que l’affaire ne sorte pas de Bongouanou. Hélas, l’affaire a éclaté, au grand dam d’Affi N’Guessan et de ses compagnons, grands bourreaux de la liberté de la presse devant l’Eternel.
De quoi s’agit-il ? Hier vendredi, après la manifestation commémorant la fête dite de la liberté du FPI, à Bongouanou, le journaliste Fabrice Tété, envoyé spécial du quotidien Le Temps, veut rentrer au domicile où était le président du FPI et les dignitaires de ce parti. L’on ignore pour quelle raison, mais il s’est laissé distancer par ces autres confrères qui étaient déjà dans l’enceinte de la maison clôturée. C’est alors qu’un élément de la garde rapprochée d’Affi N’Guessan s’est jeté sur lui, le menaçant avec son arme et le frappant à la tête et à la jambe. Avant que d’autres journalistes n’accourent et fassent remarquer que Fabrice Tété était un journaliste de la presse proche du FPI (ce qu’ignorait manifestement le garde du corps), le mal était déjà fait. Le journaliste était déjà blessé à la tête et au pied.
Informé, Pascal Affi N’Guessan ne s’est pas déplacé pour soutenir le journaliste, ni eu des mots de compassion à l’endroit de celui-ci, tout comme, du moins publiquement, il n’a pas désavoué son garde du corps.
Les gardes du corps d’Affi N’Guessan sont coutumiers des faits d’agression sur les civils. Début 2011, toujours à Bongouanou, l’un des éléments de sa garde rapprochée, avait tiré sur un secrétaire de section RDR et l’avait tué au motif qu’il était un rebelle infiltré. La mère de la victime continue à ce jour de pleurer son fils, natif de Bongouanou et réputé sans histoire.
L’on se rappelle que les pires violations de la liberté de la presse, en Côte d’Ivoire, ont été enregistrées sous le régime FPI conduit par Laurent Gbagbo dont le fidèle allié Blé Goudé a été désigné par RSF, comme l’un des pires bourreaux des journalistes, en 2004.
De l’emprisonnement de journalistes comme Nanankoua Gnamantêh, André Silver Konan, Edouard Gonto, etc., au phénomène jamais vu en Côte d’Ivoire de déchirage de journaux alors proches de l’opposition ou d’incendies et de saccages de sièges de journaux, sans oublier l’assassinat de journalistes (Jean Hélène) ou leur disparition pure et simple (Guy-André Kieffer), le régime FPI en a fait voir de toutes les couleurs aux journalistes, sous son règne. De même, il était allé jusqu’à interdire des sites Internet lors de la crise postélectorale où seuls les journaux bleus, pouvaient être distribués; alors que la RTI était devenue un instrument de haine, d’injures et de propagande. Apparemment, le molosse n’a pas changé sa façon éhontée de s’asseoir. Et il a même gagné en assurance, puisqu’il a voulu étouffer cette grave atteinte à la liberté de la presse.
Lebanco.net
De quoi s’agit-il ? Hier vendredi, après la manifestation commémorant la fête dite de la liberté du FPI, à Bongouanou, le journaliste Fabrice Tété, envoyé spécial du quotidien Le Temps, veut rentrer au domicile où était le président du FPI et les dignitaires de ce parti. L’on ignore pour quelle raison, mais il s’est laissé distancer par ces autres confrères qui étaient déjà dans l’enceinte de la maison clôturée. C’est alors qu’un élément de la garde rapprochée d’Affi N’Guessan s’est jeté sur lui, le menaçant avec son arme et le frappant à la tête et à la jambe. Avant que d’autres journalistes n’accourent et fassent remarquer que Fabrice Tété était un journaliste de la presse proche du FPI (ce qu’ignorait manifestement le garde du corps), le mal était déjà fait. Le journaliste était déjà blessé à la tête et au pied.
Informé, Pascal Affi N’Guessan ne s’est pas déplacé pour soutenir le journaliste, ni eu des mots de compassion à l’endroit de celui-ci, tout comme, du moins publiquement, il n’a pas désavoué son garde du corps.
Les gardes du corps d’Affi N’Guessan sont coutumiers des faits d’agression sur les civils. Début 2011, toujours à Bongouanou, l’un des éléments de sa garde rapprochée, avait tiré sur un secrétaire de section RDR et l’avait tué au motif qu’il était un rebelle infiltré. La mère de la victime continue à ce jour de pleurer son fils, natif de Bongouanou et réputé sans histoire.
L’on se rappelle que les pires violations de la liberté de la presse, en Côte d’Ivoire, ont été enregistrées sous le régime FPI conduit par Laurent Gbagbo dont le fidèle allié Blé Goudé a été désigné par RSF, comme l’un des pires bourreaux des journalistes, en 2004.
De l’emprisonnement de journalistes comme Nanankoua Gnamantêh, André Silver Konan, Edouard Gonto, etc., au phénomène jamais vu en Côte d’Ivoire de déchirage de journaux alors proches de l’opposition ou d’incendies et de saccages de sièges de journaux, sans oublier l’assassinat de journalistes (Jean Hélène) ou leur disparition pure et simple (Guy-André Kieffer), le régime FPI en a fait voir de toutes les couleurs aux journalistes, sous son règne. De même, il était allé jusqu’à interdire des sites Internet lors de la crise postélectorale où seuls les journaux bleus, pouvaient être distribués; alors que la RTI était devenue un instrument de haine, d’injures et de propagande. Apparemment, le molosse n’a pas changé sa façon éhontée de s’asseoir. Et il a même gagné en assurance, puisqu’il a voulu étouffer cette grave atteinte à la liberté de la presse.
Lebanco.net