Gagnoa – Des coupeurs de route sèment, de manière récurrente, la terreur sur l’axe Diégonéfla-Oumé-échangeur de Toumodi, sur l’autoroute du Nord (197 km d’Abidjan), où dans la nuit de dimanche à lundi ils ont attaqué un car de la compagnie de transport UTB et un camion remorque.
Selon des sources sécuritaires corroborées par les témoignages de Sawadogo Moumouni, le chauffeur du camion remorque, les malfrats, au nombre de six, dont deux portaient de longues culottes blanches, des tee-shirts blancs et des cagoules blanches, ont opéré à une dizaine de kilomètres d’Oumé, dans le périmètre du carrefour Zangué.
Le chauffeur de la remorque a expliqué à l’AIP que parmi les braqueurs, certains s’exprimaient correctement en français quand d’autres le faisaient dans un langage typique aux Ivoiriens, appelé communément le ‘’nouchi’’.
Toujours selon M. Sawadogo, c’est aux environs de 22h que leur agression a eu lieu, après que les bandits aient tiré des coups de feu en l’air. Dans la panique, il a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est alors embourbé dans la tranchée creusée pour faire passer le tuyau devant alimenter la ville d’Oumé depuis le fleuve Bandama, et qui venait d’être fraichement recouvert de terre.
Au même moment, un car UTB qui venait à passer par là, a aussi essuyé des tirs et a été immobilisé. Alors, certains des gangsters se sont mis à fouiller la cabine de son camion pendant que d’autres s’occupaient du car.
‘’Ils ont emporté les deux portables de mes deux apprentis, le mien et mes 45.000 FCFA, plus divers autres objets dont des chaussures’’, a-t-il fait savoir, précisant que ses appentis et lui n’ont eu la vie sauve après s’être dissimulés dans les hautes herbes.
Il a révélé que certains des braqueurs se plaignaient de leurs acolytes qui, apeurés, se sont cachés dans les bois, alors même que ce sont eux qui auraient décidé de mener cette attaque. ‘’Pourtant, à l’heure du partage du butin, ils vont vouloir avoir les mêmes parts que ceux qui ont pris des risques’’, a ajouté M. Sawadogo.
Selon le commandant de la brigade de gendarmerie d’Oumé, le préjudice subi par les occupants du car UTB (trois) n’est pas trop énorme. Le conducteur Kouakou N’Guessan Simplice, a été dépouillé de la somme de 20.000 FCFA et d’un téléphone portable, quand le convoyeur et une personne du troisième âge, Kouadio Koffi Daniel, ont perdu 50 000 FCFA et un portable.
Après cette attaque nocturne, une autre a été perpétrée le lundi, aux environs de 13h, un peu plus loin, dans la zone de Kocumbo où des malfrats ont attaqué un car de la compagnie de transport Doukouré, qui fait le trajet Oumé-Abidjan.
(AIP)
Ja/kkp/ask
Selon des sources sécuritaires corroborées par les témoignages de Sawadogo Moumouni, le chauffeur du camion remorque, les malfrats, au nombre de six, dont deux portaient de longues culottes blanches, des tee-shirts blancs et des cagoules blanches, ont opéré à une dizaine de kilomètres d’Oumé, dans le périmètre du carrefour Zangué.
Le chauffeur de la remorque a expliqué à l’AIP que parmi les braqueurs, certains s’exprimaient correctement en français quand d’autres le faisaient dans un langage typique aux Ivoiriens, appelé communément le ‘’nouchi’’.
Toujours selon M. Sawadogo, c’est aux environs de 22h que leur agression a eu lieu, après que les bandits aient tiré des coups de feu en l’air. Dans la panique, il a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est alors embourbé dans la tranchée creusée pour faire passer le tuyau devant alimenter la ville d’Oumé depuis le fleuve Bandama, et qui venait d’être fraichement recouvert de terre.
Au même moment, un car UTB qui venait à passer par là, a aussi essuyé des tirs et a été immobilisé. Alors, certains des gangsters se sont mis à fouiller la cabine de son camion pendant que d’autres s’occupaient du car.
‘’Ils ont emporté les deux portables de mes deux apprentis, le mien et mes 45.000 FCFA, plus divers autres objets dont des chaussures’’, a-t-il fait savoir, précisant que ses appentis et lui n’ont eu la vie sauve après s’être dissimulés dans les hautes herbes.
Il a révélé que certains des braqueurs se plaignaient de leurs acolytes qui, apeurés, se sont cachés dans les bois, alors même que ce sont eux qui auraient décidé de mener cette attaque. ‘’Pourtant, à l’heure du partage du butin, ils vont vouloir avoir les mêmes parts que ceux qui ont pris des risques’’, a ajouté M. Sawadogo.
Selon le commandant de la brigade de gendarmerie d’Oumé, le préjudice subi par les occupants du car UTB (trois) n’est pas trop énorme. Le conducteur Kouakou N’Guessan Simplice, a été dépouillé de la somme de 20.000 FCFA et d’un téléphone portable, quand le convoyeur et une personne du troisième âge, Kouadio Koffi Daniel, ont perdu 50 000 FCFA et un portable.
Après cette attaque nocturne, une autre a été perpétrée le lundi, aux environs de 13h, un peu plus loin, dans la zone de Kocumbo où des malfrats ont attaqué un car de la compagnie de transport Doukouré, qui fait le trajet Oumé-Abidjan.
(AIP)
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