Abidjan – Le président de l’Organisation des Visiteurs Internationaux des Etats-Unis d’Amérique (OIV-USA), Mohamed Cissé, exhorte les bénéficiaires de bourses aux USA de travailler à un « retour sur investissement » au profit de leur pays d’origine.
Lors d’une séance d’échanges et de partage avec des Ivoiriens ayant participé au programme des Visiteurs Internationaux aux USA (International Visitor Leadership Program, IVLP, financé par le gouvernement des USA), M. Cissé a annoncé, mercredi, sa volonté de créer à Abidjan un réseau, en vue de mettre en activité les personnes y ayant participé.
« OIV-USA va travailler au service des pétroliers, de l’éducation, de la santé… », a-t-il énuméré, révélant l’implantation d’un siège et d’une équipe dans la capitale économique ivoirienne, pour apporter aux autres, ce que les USA a offert gracieusement aux bénéficiaires de IVLP.
« Les Américains ont trop investi pour que nous soyons assis, inactifs, immobiles », a exhorté Mohamed Cissé, cet autodidacte dont rien ne présageait, dit-il, le départ aux Etats-Unis, au regard de son parcours scolaire inexistant en Côte d’Ivoire.
Ce fils prodige parti de Yamoussoukro avec zéro bagage intellectuel a participé en juin 2007 au IVLP. De retour au pays, il a œuvré en 2009 au départ d’opérateurs économiques ivoiriens à la rencontre de leurs homologues au "pays de l’Oncle Sam" pour s’inspirer de leur expérience, avant de s’installer en 2010, dans le pays le plus puissant du monde.
Ce rêve inattendu réalisé, à partir d’une « histoire carabinée », selon ses propres termes, Mohamed Cissé va d’abord s’atteler à apprendre l’Anglais. Entre les études et le boulot dans d’importants services publics de la Philadelphie, parce qu’ayant réussi à se faire une place au soleil grâce à la Providence mais surtout à son ingéniosité, le jeune homme sent toutefois un manque.
« J’avais l’impression d’être ‘selfish’ (égoïste, en Anglais), de manger seul », témoigne Mohamed. Il s’emploie donc à trouver les créneaux, chercher des partenariats pour aider ses compatriotes à s’inspirer du modèle américain. Il s’attèle à créer un pont entre des services publics (universités, hôpitaux, etc.) et des institutions non étatiques (fondations, ONG...) des USA et ceux de sa patrie.
Une prodigalité qu’il a encore affichée lors de sa rencontre, au siège de l’ambassade des Etats-Unis (Riviera Golf, Cocody), avec des anciens Visiteurs internationaux. Il les exhorte à accompagner la formation des ONG, femmes, jeunes, entre autres, sur divers domaines, et surtout à ne pas hésiter à le saisir afin qu’il puisse apporter sa contribution, si minime soit-elle, en termes d’appuis budgétaire, matériel et logistique.
« Je veux qu’on écrive un livre ensemble », lance Mohamed Cissé qui repousse, à une échéance incertaine, l’écriture d’une autobiographie que lui a conseillé une intellectuelle ivoirienne, pour faire connaître son parcours. Lui qui est parti de rien, « ex-nihilo », pour se retrouver au pays des rêves, y a pu obtenir le baccalauréat en six mois et aujourd’hui, continue de suivre, à plein temps, des études en Relation et Droit international.
Né le 06 avril 1979 à Yamoussoukro, Mohamed Cissé clame sa reconnaissance aux USA pour la chance qu’elle lui a donnée et réclame à ses frères et sœurs Visiteurs internationaux, un « retour sur investissement » en Côte d’Ivoire.
cmas
Lors d’une séance d’échanges et de partage avec des Ivoiriens ayant participé au programme des Visiteurs Internationaux aux USA (International Visitor Leadership Program, IVLP, financé par le gouvernement des USA), M. Cissé a annoncé, mercredi, sa volonté de créer à Abidjan un réseau, en vue de mettre en activité les personnes y ayant participé.
« OIV-USA va travailler au service des pétroliers, de l’éducation, de la santé… », a-t-il énuméré, révélant l’implantation d’un siège et d’une équipe dans la capitale économique ivoirienne, pour apporter aux autres, ce que les USA a offert gracieusement aux bénéficiaires de IVLP.
« Les Américains ont trop investi pour que nous soyons assis, inactifs, immobiles », a exhorté Mohamed Cissé, cet autodidacte dont rien ne présageait, dit-il, le départ aux Etats-Unis, au regard de son parcours scolaire inexistant en Côte d’Ivoire.
Ce fils prodige parti de Yamoussoukro avec zéro bagage intellectuel a participé en juin 2007 au IVLP. De retour au pays, il a œuvré en 2009 au départ d’opérateurs économiques ivoiriens à la rencontre de leurs homologues au "pays de l’Oncle Sam" pour s’inspirer de leur expérience, avant de s’installer en 2010, dans le pays le plus puissant du monde.
Ce rêve inattendu réalisé, à partir d’une « histoire carabinée », selon ses propres termes, Mohamed Cissé va d’abord s’atteler à apprendre l’Anglais. Entre les études et le boulot dans d’importants services publics de la Philadelphie, parce qu’ayant réussi à se faire une place au soleil grâce à la Providence mais surtout à son ingéniosité, le jeune homme sent toutefois un manque.
« J’avais l’impression d’être ‘selfish’ (égoïste, en Anglais), de manger seul », témoigne Mohamed. Il s’emploie donc à trouver les créneaux, chercher des partenariats pour aider ses compatriotes à s’inspirer du modèle américain. Il s’attèle à créer un pont entre des services publics (universités, hôpitaux, etc.) et des institutions non étatiques (fondations, ONG...) des USA et ceux de sa patrie.
Une prodigalité qu’il a encore affichée lors de sa rencontre, au siège de l’ambassade des Etats-Unis (Riviera Golf, Cocody), avec des anciens Visiteurs internationaux. Il les exhorte à accompagner la formation des ONG, femmes, jeunes, entre autres, sur divers domaines, et surtout à ne pas hésiter à le saisir afin qu’il puisse apporter sa contribution, si minime soit-elle, en termes d’appuis budgétaire, matériel et logistique.
« Je veux qu’on écrive un livre ensemble », lance Mohamed Cissé qui repousse, à une échéance incertaine, l’écriture d’une autobiographie que lui a conseillé une intellectuelle ivoirienne, pour faire connaître son parcours. Lui qui est parti de rien, « ex-nihilo », pour se retrouver au pays des rêves, y a pu obtenir le baccalauréat en six mois et aujourd’hui, continue de suivre, à plein temps, des études en Relation et Droit international.
Né le 06 avril 1979 à Yamoussoukro, Mohamed Cissé clame sa reconnaissance aux USA pour la chance qu’elle lui a donnée et réclame à ses frères et sœurs Visiteurs internationaux, un « retour sur investissement » en Côte d’Ivoire.
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