Le Président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), Pascal Affi N’guessan et ses 3 camarades de la direction, ont regagné leur domicile respectif, après 8h30mns d’audition, jeudi, à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire.
Convoqués par cette unité spécialisée de la gendarmerie ivoirienne, dans le cadre d’une « enquête judiciaire requise par le Procureur de la République », Affi N’guessan, Laurent Akoun (Secrétaire général) et les Vice-présidents Marie Odette Lohourougnon et Richard Kodjo, ont été entendus à la brigade de recherche de 10h15 à 18h45 (heure locale et GMT).
Après leur audition, les dirigeants du parti de Laurent Gbagbo ont « quitté les lieux à 19h30 pour regagner leur domicile » a indiqué à APA le Conseiller en communication du Président du FPI, Franck Anderson Kouassi, sans donner de détails sur l’audition.
A la mi-journée, des militants du FPI venus soutenir leurs responsables avaient été repoussés à l’aide de gaz lacrymogène par la police qui en avait interpelé une dizaine dont des anciens parlementaires.
Le FPI avait appelé au boycott de l’opération «précipitée » de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Lundi, à l’issue d’un conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné avait mis en garde les perturbateurs du recensement.
« Ceux qui appellent à des boycotts encourent des sanctions pénales » a-t-il prévenu, en soulignant que la loi statistique fait «obligation» à tout le monde de se faire recenser.
HS/ls/APA
Convoqués par cette unité spécialisée de la gendarmerie ivoirienne, dans le cadre d’une « enquête judiciaire requise par le Procureur de la République », Affi N’guessan, Laurent Akoun (Secrétaire général) et les Vice-présidents Marie Odette Lohourougnon et Richard Kodjo, ont été entendus à la brigade de recherche de 10h15 à 18h45 (heure locale et GMT).
Après leur audition, les dirigeants du parti de Laurent Gbagbo ont « quitté les lieux à 19h30 pour regagner leur domicile » a indiqué à APA le Conseiller en communication du Président du FPI, Franck Anderson Kouassi, sans donner de détails sur l’audition.
A la mi-journée, des militants du FPI venus soutenir leurs responsables avaient été repoussés à l’aide de gaz lacrymogène par la police qui en avait interpelé une dizaine dont des anciens parlementaires.
Le FPI avait appelé au boycott de l’opération «précipitée » de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Lundi, à l’issue d’un conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné avait mis en garde les perturbateurs du recensement.
« Ceux qui appellent à des boycotts encourent des sanctions pénales » a-t-il prévenu, en soulignant que la loi statistique fait «obligation» à tout le monde de se faire recenser.
HS/ls/APA