Abidjan - La sécurisation de la Côte d’Ivoire, trois ans après la fin de crise postélectorale de 2010-2011, "est atteinte", a estimé samedi à Abidjan, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
"Aujourd’hui, nous pensons que la sécurisation du pays est atteinte", a déclaré M. Le Drian après une séance de travail avec son homologue ivoirien Paul Koffi Koffi, au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire.
Selon lui, l’"effort engagé singulièrement depuis trois ans" par les forces françaises de l’opération Licorne "pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire est en bonne voie".
Le ministre français qui été reçu vendredi par le président ivoirien
Alassane Ouattara a également annoncé que la Force Licorne déployée depuis
2002 s’appellerait désormais "les forces françaises en Côte d’Ivoire" ayant
pour vocation de mener des missions à l’extérieur à l’instar du contingent
prépositionné à Djibouti.
L’effectif de la Force française en Côte d’Ivoire passera "de 500 à 800
hommes dès le 1er janvier 2015", a-t-il précisé.
Le président ivoirien a salué "une coopération militaire exemplaire entre
la France et la Côte d’Ivoire", soulignant que le nouvel accord de partenariat
de défense, signé en 2012, entre les deux pays, voté et ratifié par
l’Assemblée nationale française et récemment par le Sénat en France sera
"examiné dans les toutes prochaines semaines par les députés ivoiriens".
Les deux pays sont aussi convenus de lutter contre "l’insécurité maritime"
en Côte d’Ivoire où un pétrolier français avait été attaqué par des pirates en
février 2012 au large d’Abidjan, la troisième attaque du genre visant le pays.
La piraterie en mer s’est développée ces dernières années dans le Golfe de
Guinée.
La Côte d’Ivoire a retrouvé le calme trois ans après les violences
postélectorales de 2010-2011, qui avaient ponctué une décennie de crise
politico-militaire dans le pays. Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq
mois.
Jeudi, M. Le Drian a indiqué que 3.000 soldats français allaient être
mobilisés dans la "bande sahélo-saharienne" pour lutter contre le terrorisme,
dans le cadre d’une réorganisation du dispositif militaire au Mali.
Le ministre français, après la Côte d’Ivoire, doit se rendre samedi au
Sénégal où l’hexagone dispose d’une base de 350 hommes.
ck/eak/jmc/sba
"Aujourd’hui, nous pensons que la sécurisation du pays est atteinte", a déclaré M. Le Drian après une séance de travail avec son homologue ivoirien Paul Koffi Koffi, au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire.
Selon lui, l’"effort engagé singulièrement depuis trois ans" par les forces françaises de l’opération Licorne "pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire est en bonne voie".
Le ministre français qui été reçu vendredi par le président ivoirien
Alassane Ouattara a également annoncé que la Force Licorne déployée depuis
2002 s’appellerait désormais "les forces françaises en Côte d’Ivoire" ayant
pour vocation de mener des missions à l’extérieur à l’instar du contingent
prépositionné à Djibouti.
L’effectif de la Force française en Côte d’Ivoire passera "de 500 à 800
hommes dès le 1er janvier 2015", a-t-il précisé.
Le président ivoirien a salué "une coopération militaire exemplaire entre
la France et la Côte d’Ivoire", soulignant que le nouvel accord de partenariat
de défense, signé en 2012, entre les deux pays, voté et ratifié par
l’Assemblée nationale française et récemment par le Sénat en France sera
"examiné dans les toutes prochaines semaines par les députés ivoiriens".
Les deux pays sont aussi convenus de lutter contre "l’insécurité maritime"
en Côte d’Ivoire où un pétrolier français avait été attaqué par des pirates en
février 2012 au large d’Abidjan, la troisième attaque du genre visant le pays.
La piraterie en mer s’est développée ces dernières années dans le Golfe de
Guinée.
La Côte d’Ivoire a retrouvé le calme trois ans après les violences
postélectorales de 2010-2011, qui avaient ponctué une décennie de crise
politico-militaire dans le pays. Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq
mois.
Jeudi, M. Le Drian a indiqué que 3.000 soldats français allaient être
mobilisés dans la "bande sahélo-saharienne" pour lutter contre le terrorisme,
dans le cadre d’une réorganisation du dispositif militaire au Mali.
Le ministre français, après la Côte d’Ivoire, doit se rendre samedi au
Sénégal où l’hexagone dispose d’une base de 350 hommes.
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