Les appuis financiers de la Chine en Afrique contribuent de manière significative la réalisation d'infrastructures modernes, un coup de pouce à la modernisation industrielle du continent, selon des chercheurs ivoiriens.
"La présence chinoise en Afrique est salutaire pour le développement du continent", a déclaré Lath Lin, un professeur en histoire des relations internationales, dans une interview accordée à Xinhua.
Pour la Côte d'Ivoire, sa coopération avec la Chine ne manque pas de retombées bénéfiques, a indiqué cet expert.
Dans le domaine routier, la Chine est en train de construire une autoroute internationale de 35 kilomètres entre Abidjan et Grand-Bassam, dans le sud-est du pays.
Sur le plan énergétique, grâce à la Chine, la Côte d'Ivoire aura d'ici moins de cinq ans son plus grand barrage hydro-électrique à Soubré (sud-ouest), un projet qui devrait la conforter dans sa position du fournisseur d'électricité majeur dans la sous-région ouest-africaine.
De même, le gouvernement ivoirien a lancé un projet de développement du réseau Internet à haut débit en posant, grâce à une entreprise chinoise, près de 7.000 kilomètres de fibres optiques qui devraient permettre d'interconnecter toutes les préfectures et sous-préfectures.
L'enseignant-chercheur n'oublie pas le réseau ferré, les ports, les routes, ou encore les barrages hydroélectriques construits par la Chine dans d'autres pays africains.
Pour lui, la question des infrastructures représente un réel défi pour l'Afrique où, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), le déficit de financement dans ce domaine s'élève à 50 milliards de dollars par an.
Selon l'institution financière africaine, les entreprises ont besoin d'infrastructures de qualité pour "dégager une croissance forte, durable et partagée".
L'économiste Thiémélé Aka retient pour sa part que la participation de la Chine dans le commerce mondial a accru la productivité des industries minières africaines et augmenté la valeur ajoutée aux produits africains grâce à des flux commerciaux qui ne se cessent de croître.
Il salue également les efforts déployés par la Chine d'exonérer les droits de douanes sur de nombreux produits africains et de créer des zones économiques spéciales en Afrique, ce qui aide à accroître les capacités industrielles d'un bon nombre de pays concernés.
M. Aka souligne que, dans les échanges commerciaux, la Chine fournit aux pays africains une quantité de produits à bon prix et capables de répondre aux besoins de toutes les couches sociales.
"Avec les portables chinois, la communication s'est démocratisée, tout le monde peut s'offrir un téléphone même dans les villages les plus reculés, il suffit qu'il y ait une connexion au réseau", a-t-il cité à titre d'exemple.
Thiémélé Aka salue la coopération sino-africaine, qui, basée sur les principes du "gagnant-gagnant" et du "respect mutuel", n'est pas assortie de toute ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partenaire, contrairement à la coopération avec les occidentaux dont les soutiens financiers sont souvent liés à la gouvernance, à la démocratie et aux droits de l'Homme dans le pays partenaire.
Toutefois, tempère-t-il, "l'Afrique doit arrêter de copier ou de tendre la main, il faut qu'elle travaille à trouver sa propre voie de développement".
"La présence chinoise en Afrique est salutaire pour le développement du continent", a déclaré Lath Lin, un professeur en histoire des relations internationales, dans une interview accordée à Xinhua.
Pour la Côte d'Ivoire, sa coopération avec la Chine ne manque pas de retombées bénéfiques, a indiqué cet expert.
Dans le domaine routier, la Chine est en train de construire une autoroute internationale de 35 kilomètres entre Abidjan et Grand-Bassam, dans le sud-est du pays.
Sur le plan énergétique, grâce à la Chine, la Côte d'Ivoire aura d'ici moins de cinq ans son plus grand barrage hydro-électrique à Soubré (sud-ouest), un projet qui devrait la conforter dans sa position du fournisseur d'électricité majeur dans la sous-région ouest-africaine.
De même, le gouvernement ivoirien a lancé un projet de développement du réseau Internet à haut débit en posant, grâce à une entreprise chinoise, près de 7.000 kilomètres de fibres optiques qui devraient permettre d'interconnecter toutes les préfectures et sous-préfectures.
L'enseignant-chercheur n'oublie pas le réseau ferré, les ports, les routes, ou encore les barrages hydroélectriques construits par la Chine dans d'autres pays africains.
Pour lui, la question des infrastructures représente un réel défi pour l'Afrique où, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), le déficit de financement dans ce domaine s'élève à 50 milliards de dollars par an.
Selon l'institution financière africaine, les entreprises ont besoin d'infrastructures de qualité pour "dégager une croissance forte, durable et partagée".
L'économiste Thiémélé Aka retient pour sa part que la participation de la Chine dans le commerce mondial a accru la productivité des industries minières africaines et augmenté la valeur ajoutée aux produits africains grâce à des flux commerciaux qui ne se cessent de croître.
Il salue également les efforts déployés par la Chine d'exonérer les droits de douanes sur de nombreux produits africains et de créer des zones économiques spéciales en Afrique, ce qui aide à accroître les capacités industrielles d'un bon nombre de pays concernés.
M. Aka souligne que, dans les échanges commerciaux, la Chine fournit aux pays africains une quantité de produits à bon prix et capables de répondre aux besoins de toutes les couches sociales.
"Avec les portables chinois, la communication s'est démocratisée, tout le monde peut s'offrir un téléphone même dans les villages les plus reculés, il suffit qu'il y ait une connexion au réseau", a-t-il cité à titre d'exemple.
Thiémélé Aka salue la coopération sino-africaine, qui, basée sur les principes du "gagnant-gagnant" et du "respect mutuel", n'est pas assortie de toute ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partenaire, contrairement à la coopération avec les occidentaux dont les soutiens financiers sont souvent liés à la gouvernance, à la démocratie et aux droits de l'Homme dans le pays partenaire.
Toutefois, tempère-t-il, "l'Afrique doit arrêter de copier ou de tendre la main, il faut qu'elle travaille à trouver sa propre voie de développement".