Le péage sur l’autoroute du Nord ivoirien a effectivement démarré , jeudi après-midi, avec l’ouverture officielle de la station d’Attingué par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
A cette occasion, le premier ministre ivoirien accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a invité les populations à faire des "sacrifices", pour avoir des infrastructures "sûres et de qualité". Le tronçon Abidjan-Yamoussoukro est équipé de deux postes à péage dont la gestion est concédée au Fond d’entretien routier (FER).
"Il faut qu’on accepte tous d’aller de l’avant (...) On ne pourra pas avoir des infrastructures de qualité sans sacrifices", a-t-il estimé en soulignant que le péage va "permettre de rembourser les prêts qui ont servi à la réalisation" de cette autoroute.
Ce premier jour de la commercialisation routière a été marqué par un embouteillage monstre au péage de l’autoroute du Nord, situé à l’entrée d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Mardi, lorsque le gouvernement fixait, officiellement, le coût du péage à 2 500FCFA pour les véhicules personnels , 5 000 FCFA pour les minicars de transport de 20 places contre 7 500 FCFA pour les cars de 70 places et 10 000FCFA pour les véhicules poids lourds, il s’était empressé d’ajouter que c’était « les tarifs les plus bas du monde ».
Un commentaire de trop, selon les transporteurs et usagers de la route qui estiment que c’est une grosse « escroquerie de l’Etat » avec ces « prix très élevés » qui n’ont rien à avoir avec « ceux pratiqués » dans la sous-région.
Même l’appel à la solidarité lancé, mardi, par le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi pour « l’acceptation de ce tarifs » en sollicitant « la participation des usagers à l’élan de reconstruction nationale par leur adhésion massive au péage », la pilule est « difficile » à prendre.
La Côte d’Ivoire a besoin annuellement selon des experts de la banque mondiale de près de 275 milliards de FCFA pour l’entretien de son réseau routier.
LS/APA
A cette occasion, le premier ministre ivoirien accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a invité les populations à faire des "sacrifices", pour avoir des infrastructures "sûres et de qualité". Le tronçon Abidjan-Yamoussoukro est équipé de deux postes à péage dont la gestion est concédée au Fond d’entretien routier (FER).
"Il faut qu’on accepte tous d’aller de l’avant (...) On ne pourra pas avoir des infrastructures de qualité sans sacrifices", a-t-il estimé en soulignant que le péage va "permettre de rembourser les prêts qui ont servi à la réalisation" de cette autoroute.
Ce premier jour de la commercialisation routière a été marqué par un embouteillage monstre au péage de l’autoroute du Nord, situé à l’entrée d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Mardi, lorsque le gouvernement fixait, officiellement, le coût du péage à 2 500FCFA pour les véhicules personnels , 5 000 FCFA pour les minicars de transport de 20 places contre 7 500 FCFA pour les cars de 70 places et 10 000FCFA pour les véhicules poids lourds, il s’était empressé d’ajouter que c’était « les tarifs les plus bas du monde ».
Un commentaire de trop, selon les transporteurs et usagers de la route qui estiment que c’est une grosse « escroquerie de l’Etat » avec ces « prix très élevés » qui n’ont rien à avoir avec « ceux pratiqués » dans la sous-région.
Même l’appel à la solidarité lancé, mardi, par le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi pour « l’acceptation de ce tarifs » en sollicitant « la participation des usagers à l’élan de reconstruction nationale par leur adhésion massive au péage », la pilule est « difficile » à prendre.
La Côte d’Ivoire a besoin annuellement selon des experts de la banque mondiale de près de 275 milliards de FCFA pour l’entretien de son réseau routier.
LS/APA