Abidjan - Le syndicat de la presse privée ivoirienne a appelé jeudi les autorités centrafricaines à "assurer" la sécurité des journalistes après la mort de la photographe française Camille Lepage, troisième journaliste tuée depuis le déclenchement de la guerre en Centrafrique.
La jeune photographe de 26 ans a été retrouvée morte mardi en Centrafrique, où elle réalisait un travail en profondeur sur cette région souvent éloignée des projecteurs médiatiques.
Dans un communiqué, le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPP-CI), a invité "le gouvernement de transition de la République Centrafricaine et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique, pour une meilleure sécurité des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias".
Le SYNAPP-CI a également condamné les "assassinats" des journalistes
centrafricains Désiré Sayenga et René Padou, le 29 avril, y voyant une
intention de "museler" la presse en Centrafrique.
Le syndicat exprime ses "condoléances les plus attristées aux parents, amis et confrères des victimes", s'élevant "fermement" contre "tous ces cas de violences (...) et de menaces de mort à l'encontre des journalistes" en Centrafrique.
Le nord-ouest de la Centrafrique, où la journaliste effectuait son dernier
reportage, est l'une des régions les plus touchées par les affrontements entre
groupes armés depuis le début du conflit il y a un an.
La Centrafrique a sombré dans le chaos lorsque l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, a pris le pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014 dans un pays composé à 80% de chrétiens, multipliant les exactions.
Les "anti-balaka", des milices chrétiennes hostiles aux Séléka et plus
généralement aux musulmans, se sont formées, semant elles aussi la terreur
parmi les civils.
Un dernier hommage a été rendu jeudi à Bangui à Camille Lepage lors d'une
cérémonie à la base de l'armée française avant le rapatriement de sa dépouille
en France
eak/ck/jmc
La jeune photographe de 26 ans a été retrouvée morte mardi en Centrafrique, où elle réalisait un travail en profondeur sur cette région souvent éloignée des projecteurs médiatiques.
Dans un communiqué, le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPP-CI), a invité "le gouvernement de transition de la République Centrafricaine et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique, pour une meilleure sécurité des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias".
Le SYNAPP-CI a également condamné les "assassinats" des journalistes
centrafricains Désiré Sayenga et René Padou, le 29 avril, y voyant une
intention de "museler" la presse en Centrafrique.
Le syndicat exprime ses "condoléances les plus attristées aux parents, amis et confrères des victimes", s'élevant "fermement" contre "tous ces cas de violences (...) et de menaces de mort à l'encontre des journalistes" en Centrafrique.
Le nord-ouest de la Centrafrique, où la journaliste effectuait son dernier
reportage, est l'une des régions les plus touchées par les affrontements entre
groupes armés depuis le début du conflit il y a un an.
La Centrafrique a sombré dans le chaos lorsque l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, a pris le pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014 dans un pays composé à 80% de chrétiens, multipliant les exactions.
Les "anti-balaka", des milices chrétiennes hostiles aux Séléka et plus
généralement aux musulmans, se sont formées, semant elles aussi la terreur
parmi les civils.
Un dernier hommage a été rendu jeudi à Bangui à Camille Lepage lors d'une
cérémonie à la base de l'armée française avant le rapatriement de sa dépouille
en France
eak/ck/jmc