Abidjan - Le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPP-CI) condamne "avec vigueur", l’assassinat en République de Centrafrique des journalistes Camille Lepage (France), Désiré Sayenga et René Padou (Centrafrique) et "tous les agissements qui tendent à museler la presse en Centrafrique et partout ailleurs dans le monde".
Dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie jeudi, le SYNAPP-CI condamne "avec force" tous ces cas de violences, d’agressions et de menaces de mort à l’encontre des journalistes et des professionnels de médias, s’incline devant la dépouille des disparus et exprime ses condoléances aux parents, amis et confrères des victimes.
Il interpelle le gouvernement de transition centrafricain et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique pour une "meilleure sécurité" des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias et exige que des enquêtes soient ouvertes pour que les auteurs des assassinats et agressions soient retrouvés, arrêtés et jugés, quelque soit le bord auquel ils appartiennent.
Le SYNAPP-CI rappelle enfin aux journalistes et professionnels des médias, "la nécessité de rester professionnels dans le traitement de l’information et les encourage à demeurer solidaires et fermes dans la défense de la liberté de la presse et de leur propre sécurité".
Le corps de la française Camille Lepage, 26 ans, a été retrouvé dans un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, lors d’un contrôle de la force Sangaris, à l’Ouest du pays, vers la frontière avec le Cameroun. De sources concordantes, elle a trouvé la mort lors d’une embuscade dans la région de Bouar, alors qu’elle effectuait un reportage. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, à l’effet de connaître les conditions réelles dans lesquelles est survenu ce drame et d’en situer les responsabilités.
Deux semaines plutôt, le 29 avril, les journalistes Désiré Sayenga et René Padou, travaillant respectivement pour le journal "Le Démocrate" et pour la radio "Voix de la Grâce", ont été blessés par balles et poignardés par des jeunes armés, selon l’Union des journalistes centrafricains. Ils ont malheureusement succombé à leurs blessures quelques jours après leurs agressions.
aaa/ask
Dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie jeudi, le SYNAPP-CI condamne "avec force" tous ces cas de violences, d’agressions et de menaces de mort à l’encontre des journalistes et des professionnels de médias, s’incline devant la dépouille des disparus et exprime ses condoléances aux parents, amis et confrères des victimes.
Il interpelle le gouvernement de transition centrafricain et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique pour une "meilleure sécurité" des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias et exige que des enquêtes soient ouvertes pour que les auteurs des assassinats et agressions soient retrouvés, arrêtés et jugés, quelque soit le bord auquel ils appartiennent.
Le SYNAPP-CI rappelle enfin aux journalistes et professionnels des médias, "la nécessité de rester professionnels dans le traitement de l’information et les encourage à demeurer solidaires et fermes dans la défense de la liberté de la presse et de leur propre sécurité".
Le corps de la française Camille Lepage, 26 ans, a été retrouvé dans un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, lors d’un contrôle de la force Sangaris, à l’Ouest du pays, vers la frontière avec le Cameroun. De sources concordantes, elle a trouvé la mort lors d’une embuscade dans la région de Bouar, alors qu’elle effectuait un reportage. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, à l’effet de connaître les conditions réelles dans lesquelles est survenu ce drame et d’en situer les responsabilités.
Deux semaines plutôt, le 29 avril, les journalistes Désiré Sayenga et René Padou, travaillant respectivement pour le journal "Le Démocrate" et pour la radio "Voix de la Grâce", ont été blessés par balles et poignardés par des jeunes armés, selon l’Union des journalistes centrafricains. Ils ont malheureusement succombé à leurs blessures quelques jours après leurs agressions.
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