La Côte d’Ivoire n’a pratiquement plus de forêts. Une des solutions pour recouvrer le couvert végétal est de procéder à un reboisement massif. C’est ce qu’a compris le ministre des Eaux et Forêts, M. Mathieu Babaud Darret, en signant une convention le vendredi 9 mai entre ses services et le mouvement Sukhiyo Mahikari représenté par le ministre Amon Tanoh, président dudit mouvement. Selon Amon Tanoh, il s’agit d’un partenariat qui les lie depuis quelques années déjà, avec le ministère des Eaux et Forêts. Un partenariat qui leur a permis de planter en 2013 50 ha de plants dans la forêt protégée d’Anguélédigou à Abidjan. Selon M. Amon Tanoh, leur mouvement par ces différentes actions veut enseigner aux jeunes générations l’importance de la forêt qui est une ressource inestimable pour le pays. Le ministre Babaud Darret, s’est félicité de l’activité éco-citoyenne du mouvement spirituel Mahikari. « Devant la catastrophe annoncée de la disparition progressive au couvert forestier, ce mouvement a décidé d’agir et de faire agir », s’est-il félicité. Une action d’autant plus urgente parce que la forêt est l’objet d’une pression et d’une utilisation abusive, a souligné le ministre. Pour Babaud Darret, la politique de reboisement qui est menée actuellement, même si elle n’ambitionne pas de reconstruire les forêts primaires, doit permettre de sensibiliser les populations sur la gestion durable des forêts. Le ministre a donc invité les populations à emboiter le pas à Mahikari qui selon lui, reboisera cette année 150 ha de terrain.
OG
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