Abidjan - Au moins 13 personnes dont deux enfants ont été tuées dans l’attaque jeudi d’un village du sud-ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, a annoncé vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi.
La deuxième incursion violente en trois mois a également fait "trois morts chez les militaires" stationnés dans cette région, et "dix tués au niveau de la population civile dont deux enfants, un de cinq ans et un autre de sept ans", a poursuivi M. Koffi Koffi, dans une conférence de presse.
Le ministre ivoirien a pointé du doigt une "quarantaine de bandits armés de kalachnikov, d’armes blanches qui écument depuis deux mois la zone pour piller les cases, les récoltes, incendier les villages".
"L’attaque est survenue dans le village de Faiteh, à 9 kilomètres de Grabo, dans la nuit de mercredi à jeudi", a-t-il précisé.
Toutefois, des habitants ont fait état d’attaques armées comme ils en avaient connu dans le passé.
"La situation reste très précaire, nous entendons des coups de feu sporadiques", a témoigné un habitant joint au téléphone par l’AFP. "La quasi totalité des habitants de la ville se sont enfuis dans la forêt", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur l’identité des assaillants dans cette région mitoyenne du
Liberia, le ministre ivoirien a répondu: "je ne veux pas créer une nouvelle
polémique, actuellement ce que nous faisons ce sont les ratissages".
En février, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque
similaire perpétrée par des "assaillants non-identifiés" contre les forces de
sécurité ivoiriennes à Grabo.
Abidjan avait alors affirmé que "la vingtaine d’assaillants" étaient venus
du Liberia, suscitant un vigoureux démenti de Monrovia qui avait parlé d’un
"problème purement ivoirien".
Frontalière du Liberia, cette région, la plus instable de la Côte d’Ivoire
du fait de tensions foncières et ethniques, est en proie à des attaques
meurtrières depuis deux ans.
En juin 2012, une attaque menée au sud de la ville de Taï par des
assaillants venus du Liberia avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques
bleus.
eak-ck/hm
La deuxième incursion violente en trois mois a également fait "trois morts chez les militaires" stationnés dans cette région, et "dix tués au niveau de la population civile dont deux enfants, un de cinq ans et un autre de sept ans", a poursuivi M. Koffi Koffi, dans une conférence de presse.
Le ministre ivoirien a pointé du doigt une "quarantaine de bandits armés de kalachnikov, d’armes blanches qui écument depuis deux mois la zone pour piller les cases, les récoltes, incendier les villages".
"L’attaque est survenue dans le village de Faiteh, à 9 kilomètres de Grabo, dans la nuit de mercredi à jeudi", a-t-il précisé.
Toutefois, des habitants ont fait état d’attaques armées comme ils en avaient connu dans le passé.
"La situation reste très précaire, nous entendons des coups de feu sporadiques", a témoigné un habitant joint au téléphone par l’AFP. "La quasi totalité des habitants de la ville se sont enfuis dans la forêt", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur l’identité des assaillants dans cette région mitoyenne du
Liberia, le ministre ivoirien a répondu: "je ne veux pas créer une nouvelle
polémique, actuellement ce que nous faisons ce sont les ratissages".
En février, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque
similaire perpétrée par des "assaillants non-identifiés" contre les forces de
sécurité ivoiriennes à Grabo.
Abidjan avait alors affirmé que "la vingtaine d’assaillants" étaient venus
du Liberia, suscitant un vigoureux démenti de Monrovia qui avait parlé d’un
"problème purement ivoirien".
Frontalière du Liberia, cette région, la plus instable de la Côte d’Ivoire
du fait de tensions foncières et ethniques, est en proie à des attaques
meurtrières depuis deux ans.
En juin 2012, une attaque menée au sud de la ville de Taï par des
assaillants venus du Liberia avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques
bleus.
eak-ck/hm