Yamoussoukro - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a révélé vendredi, à Yamoussoukro, que la question de financement de l'enseignement supérieur demeure le principal problème de son département.
''Beaucoup de besoins sont satisfaits, beaucoup d'investissements et de projets ont été réalisés, mais cela reste insuffisant au regard des enjeux'', a déclaré Gnamien Konan, au terme d'une visite de travail à l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Dressant le bilan de sa tournée dans les universités et grandes écoles depuis sa nomination, le ministre Gnamien Konan a noté que l'enseignement supérieur a un déficit de 3.000 enseignants à rechercher et à recruter.
''L'autre problème, c'est l'inadéquation formation- emploi'', a-t-il ajouté, faisant remarquer que l'inadéquation formation-emploi a discrédité le système de formation ivoirien.
''Il faut prendre la décision courageuse de supprimer certaines filières qui n'aboutissent à rien'', a dit Gnamien Konan, avant de demander aux enseignants de l'INPHB d'aller jusqu'à la production. "Cela fait partie de la nouvelle gouvernance'', a dit le ministre.
''Ayez une vision qui soit égale à celle des nations les plus développées, imaginez des programmes pour que nous y arrivions'', a-t-il ajouté, non sans conseiller la direction de l'INPHB à adopter une gouvernance transparente et faire de l'INPHB un établissement d'excellence.
Un livre blanc, résumant les conditions de vie et de travail des étudiants, du personnel, les problèmes de gouvernance, d'équipement de l'institut, d'arriérés de salaire et de glissements catégoriels, ainsi que les actions à réaliser afin que l'INPHB retrouve son rayonnement, a été remis au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il a promis faire tout ce qui est de son ressort, pour apporter progressivement des solutions durables au bon fonctionnement de l'INPHB.
nam/kp
''Beaucoup de besoins sont satisfaits, beaucoup d'investissements et de projets ont été réalisés, mais cela reste insuffisant au regard des enjeux'', a déclaré Gnamien Konan, au terme d'une visite de travail à l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Dressant le bilan de sa tournée dans les universités et grandes écoles depuis sa nomination, le ministre Gnamien Konan a noté que l'enseignement supérieur a un déficit de 3.000 enseignants à rechercher et à recruter.
''L'autre problème, c'est l'inadéquation formation- emploi'', a-t-il ajouté, faisant remarquer que l'inadéquation formation-emploi a discrédité le système de formation ivoirien.
''Il faut prendre la décision courageuse de supprimer certaines filières qui n'aboutissent à rien'', a dit Gnamien Konan, avant de demander aux enseignants de l'INPHB d'aller jusqu'à la production. "Cela fait partie de la nouvelle gouvernance'', a dit le ministre.
''Ayez une vision qui soit égale à celle des nations les plus développées, imaginez des programmes pour que nous y arrivions'', a-t-il ajouté, non sans conseiller la direction de l'INPHB à adopter une gouvernance transparente et faire de l'INPHB un établissement d'excellence.
Un livre blanc, résumant les conditions de vie et de travail des étudiants, du personnel, les problèmes de gouvernance, d'équipement de l'institut, d'arriérés de salaire et de glissements catégoriels, ainsi que les actions à réaliser afin que l'INPHB retrouve son rayonnement, a été remis au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il a promis faire tout ce qui est de son ressort, pour apporter progressivement des solutions durables au bon fonctionnement de l'INPHB.
nam/kp