Indépendance, transparence et équilibre. Ce sont là, les mots par lesquels l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire ou l’‘’Alliance’’ résume sa proposition d’une nouvelle Commission électorale indépendante (Cei). Consultée hier, à Abidjan, par le groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), cette coalition amenée par le Front populaire ivoiriens(Fpi) a partagé sa vision de la réforme de l’institution. «La présence de certains membres doit évoluer à travers une indépendance de plus en plus accrue. Donc, nous ne comprenons pas que les membres du gouvernement présents dans la commission, en tant qu’appui, puissent avoir une voie délibérative », a déclaré à la presse Danièle Boni Claverie. La présidente de l’Union pour la République et la démocratie (Urd) s’exprimait ainsi en qualité de porte-parole de l’Alliance. « Il faut, selon elle, que la Cei puisse couper ce cordon ombilical et c’est ce dont nous avons parlé avec les membres du Pdci». Les partisans de l’ancien Président, Laurent Gbagbo, ont dit avoir également expliqué que les membres de la Cei doivent être neutres. «Le président de l’institution doit être choisi de façon consensuelle, en dehors des 12 membres de la commission centrale », a proposé le porte-voix de l’Alliance. «Nous ne comprenons pas qu’il y ait un représentant du chef de l’Etat qui, nous le savons, deviendra presque obligatoirement le président de la Cei », a-t-elle aussi souligné.
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